Le 8 mars 2007, à six années de distance du décès de Ginetta Calliari, une des principales figures du Mouvement des Focolari au Brésil, l’Eglise catholique, avec l’introduction de son procès de béatification, a donné le coup d’envoi de l’étude sur sa vie dans la perspective de la faire reconnaître comme modèle de vie chrétienne. L’ouverture du procès a eu lieu à la cathédrale d’Osasco, près de Sao Paulo au Brésil.

Des personnalités de la société civile, du monde religieux et du monde politique ont trouvé en Ginetta Calliari un leader spirituel et une source d’inspiration pour leurs idéaux et leurs actions. Pendant les 42 années passées sur cette terre, Ginetta n’a pas économisé ses forces pour répandre la culture de la fraternité et l’idéal de l’unité, caractéristiques des Focolari. Avec une foi inconditionnelle dans la force de transformation de l’Evangile, elle a entraîné dans cette aventure des milliers de brésiliens et a suscité de nombreuses œuvres sociales et culturelles.

Elle a été l’un des premiers soutiens de l’Economie de communion, projet lancé – justement au Brésil – par Chiara Lubich, pour contribuer à combler le fossé entre riches et pauvres, amenant des entreprises de production et de services des secteurs les plus variés, à donner une destination sociale à une partie de leurs bénéfices.

Née à Trente, en Italie, Ginetta Calliari (1918-2001), a été aux côtés de Chiara Lubich dès les débuts du Mouvement des Focolari, dans les années 40. En 1959, elle était parmi les premiers jeunes focolarini à partir pour le Brésil, premier pays en dehors de l’Europe où le Mouvement des Focolari s’est diffusé. Le Brésil compte à ce jour 300 000 adhérents environ et 61 centres.

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