Décider de quitter sa terre, sa maison, son travail, ses amis, c’est un événement dramatique quand on n’a pas d’autre choix. Il n’est pas possible de prévoir s’il sera possible de rentrer et si on retrouvera ce que l’on a quitté. Un million et demi de personnes ont fui les zones les plus “chaudes” du pays vers des régions moins dangereuses, quelque 311.000 – selon les derniers chiffres de l’ONU – se sont réfugiées dans les pays limitrophes

Ces pays sontla Turquie, l’Iraq,la Jordanieet le Liban.

On n’entrevoit pas encore de possibilité de résoudre ce conflit qui voit s’installer sur des fronts opposés les forces gouvernementales et les forces d’opposition ; au contraire, c’est une extension au niveau international que l’on craint.

C’est que le vent du printemps arabe avait fait espérer dans la force de la résistance non violente et dans les initiatives pacifiques en vue d’une réforme du pays dans le sens démocratique, dans un contexte dans lequel la coexistence entre différentes fois religieuses n’avait encore jamais posé de problèmes. Puis, tout s’est précipité.

© Foto UNICEF HQ

Tandis que l’on cherche encore de nouvelles solutions diplomatiques et en espérant que l’âme vraie du peuple syrien puisse émerger et réaliser ses aspirations à la coexistence pacifique sans fracture pour le pays, on essaie de soulager la population touchée par ce conflit.

Au Liban, le Mouvement des Focolari est en première ligne dans l’aide aux réfugiés. Les communautés ont répondu à cette urgence en faisant preuve d’une grande générosité, mettant à disposition , quand c’était possible, de l’argent et des biens. Le Centre Mariapoli d’Ain Aar accueille un certain nombre de familles syriennes, tandis que d’autres sont accueillies dans différentes régions du pays. “Tous voudraient rentrer en Syrie – écrivent les responsables du Mouvement au Liban – mais la situation ne le permet pas. C’est ainsi que nous avons inscrit les enfants dans les écoles libanaises et nous attendons l’évolution des événements. Les réfugiés participent avec ce qu’ils peuvent, mais le coût de la vie au Liban est 5 fois supérieur à ce qu’il est en Syrie et les ressources économiques s’épuisent rapidement”.

A l’heure actuelle, en Syrie, la perte progressive du travail due à la fermeture d’un grand nombre d’usines, l’écroulement du commerce et l’augmentation des prix de produits de première, surtout du gazole et du gaz, rendent la vie dramatique pour de nombreuses familles et rendent le futur extrêmement inquiétant.

C’est pourquoi il est nécessaire de ne pas laisser la population seule et de la soutenir par tout moyen possible.

L’AMU (Association Action pour un Monde Uni, ONG qui s’inspire de la spiritualité des Focolari) coordonne la récolte des fonds et les interventions d’urgence ainsi que celles vis-à-vis des responsables locaux. Pour le moment, les fonds récoltés sont destinés à des aides de première nécessité (vivre et couvert, logement, nourriture, dépenses de santé), tant pour des familles de réfugiés que pour des familles ayant fuila Syrie. En outre, au Liban, on pourvoit à l’insertion des enfants réfugiés dans les écoles libanaises.

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