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Foto: Pixabay

Confier nos soucis à Dieu

Nous avons appris à jeter tous nos soucis en Dieu. Lorsque j’ai été hospitalisée, ce fut l’occasion de renforcer mes relations d’amour avec ma famille et d’en créer aussi avec des personnes que je ne connaissais pas. Les frais d’hospitalisation et les soins médicaux étaient élevés, nous ne savions pas comment faire pour acheter du bois de chauffage et payer la scolarité des enfants. Après quelques jours d’incertitude quelqu’un s’est fait l’intermédiaire de la providence de Dieu en nous faisant parvenir la somme nécessaire.

R. Serbie

“Monsieur quidam”

En tant que directeur général d’une entreprise de matériel sanitaire, j’avais été soupçonné d’avoir versé des pots de vin en contrepartie d’une importante mission de conseil. Sans qu’il n’y ait eu aucune demande de clarification de la part du Procureur, j’ai été contraint d’abandonner tout emploi dans le public et dans le privé et d’un jour à l’autre je suis devenu « monsieur quidam». Autour de moi tout se passait comme si j’étais coupable. J’ai éprouvé en moi un sentiment de mort et je l’ai même fortement désirée. Dieu lui-même me semblait avoir disparu. Mon unique soutien : la proximité d’une personne amie: « Jésus abandonné t’a voulu un peu semblable à lui-même. Cette épreuve passera, mais il restera dans ton âme la richesse de ton amour pour Lui ». Après huit années de désert et d’angoisse mon innocence a été reconnue. Ces moments d’enfer se sont révélés être la plus fantastique et la plus riche expérience de ma vie.

M.B. – Italie

Croire avec force

 J’ai expérimenté ce que signifie la phrase de Jésus: « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Mon mari, l’unique salarié de notre famille, est resté sans travail, avec des enfants encore étudiants. L’un d’eux ne pouvait pas passer son examen parce que nous n’avions pas l’argent nécessaire. J’ai cru de toutes mes forces que Dieu y aurait pourvu. Le jour même j’ai reçu un don correspondant à  la somme nécessaire.

Y. Croatie

J’entends!

Notre fils a des problèmes d’audition depuis de nombreuses années et pour le soigner nous sommes allés dans un autre Pays. Je me suis mis à chercher du travail et à m’occuper des autres, ce qui a rendu mon fardeau plus léger. Il était nécessaire qu’il passe des examens chez un spécialiste. Providentiellement, on a eu le rendez-vous au bout d’une semaine, au lieu d’attendre des mois comme prévu! Le traitement a pu alors commencer. Par la suite une entreprise de logistique et de transport m’a appelé pour un emploi. Au bout d’une semaine de soins, tandis que je lui mettais des gouttes, mon fils s’est exclamé : « Papa, j’entends de cette oreille ! ».

S. Italie

Le regard triste

Je venais à peine de sortir de chez moi. Un homme s’approche, sale, le regard immensément triste. Je pense un instant qu’on ne peut pas changer le monde, ni résoudre tous les problèmes. Mais son regard ne se tourne que vers moi. « Il y a trois jours que je ne mange pas », me dit-il. Je lui demande de m’attendre et je cours à la maison pour réchauffer quelque chose de prêt. Puis je reviens vers lui et le voilà qui mange tout en un rien de temps. Puis je l’invite au café du coin. Les gens me regardent, un peu surpris. Je commande un café et quatre croissants, trois pour lui et un pour moi. Mais mon ami les consomme aussitôt. Il me raconte sa vie de douleur et de souffrance. A un moment je doute que tout cela soit vrai, mais le plus important est de l’écouter. C’est un fleuve en pleine cru. Un autre café, du lait… mes quelques sous y passent tous. Je lui donne l’adresse d’un centre qui accueille les personnes sans domicile fixe. «  C’est la première fois que quelqu’un s’intéresse à moi, j’irai. Ce matin je ne me suis pas réveillé pour rien ! ».  (extrait de Urs Kerber, « La vida se hace camino » – traduit par nos services)

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