Déc 1, 2022 | Non classifié(e)
Le 28 novembre, le Conseil œcuménique des Églises (COE) a accueilli la présidente des Focolari, Margaret Karram, ainsi que leur coprésident, Jesús Morán, et plusieurs membres de la communauté des Focolari, et leur a proposé une visite guidée du Centre œcuménique suivie d’une discussion sur l’unité, la réconciliation, les relations interreligieuses, Foi et constitution, la communication, entre autres thèmes abordés. Le secrétaire général par intérim du COE, le père prof. Ioan Sauca, a salué les nombreuses collaborations qui ont jalonné l’histoire des relations entre le COE et les Focolari, plus récemment à l’occasion de la 11e Assemblée du COE à Karlsruhe à laquelle le mouvement des Focolari a participé. Le père Ioan a déclaré que le COE reconnaît l’importance de la coopération et du soutien mutuel entre le COE et les Focolari pour un service commun le long du nouveau paradigme qu’est le pèlerinage de justice, de réconciliation et d’unité. «Les fidèles chrétiens des différentes Églises du mouvement des Focolari ont participé aux Assemblées du COE au sein de la délégation de leur Église ou en d’autres qualités». «Votre engagement à promouvoir le dialogue entre les fidèles chrétiens, juifs et musulmans, de même que votre engagement à maintenir le dialogue entre Israélien-ne-s et Palestinien-ne-s sont autant d’atouts et de sources d’inspiration pour le mouvement mondial des Focolari, mais aussi au-delà», a déclaré le père Ioan. Les membres du personnel du COE et les représentant-e-s du mouvement des Focolari ont également abordé les collaborations passées et à venir et partagé leur expérience en matière d’unité et d’œcuménisme. Mme Karram a salué chaleureusement ses interlocuteurs et interlocutrices et dit sa joie de rendre visite au COE, 20 ans après la dernière visite de la fondatrice du mouvement des Focolari, Chiara Lubich, au COE. «Il y a vingt ans, la fondatrice du mouvement des Focolari, Chiara Lubich, est venue ici même à l’invitation du secrétaire général du COE d’alors, Konrad Raiser, et du père Ioan», a indiqué Mme Karram. «Je suis si reconnaissante de me trouver ici, à vos côtés, pour célébrer cet anniversaire. Je rends grâce à Dieu, car je sais que je foule un sol qui m’est sacré». Mme Karram a assuré le COE de la volonté et de la capacité du mouvement des Focolari à cheminer ensemble. «J’ajouterais, pas uniquement à cheminer ensemble, car il nous faut nous tenir la main, je dirais donc cheminer ensemble tout en nous tenant la main, côte à côte. Telle est ma promesse». Le secrétaire général élu du COE, le pasteur Jerry Pillay, a salué les diverses occasions au cours desquelles la communauté des Focolari et le COE ont échangé des idées et des informations au fil des ans. «Notre collaboration s’est faite à différents niveaux», ajoute-t-il.
Source : COE
Discours complet de Margaret Karram Galerie photo de la visite de la direction des Focolari au COE https://www.youtube.com/watch?v=-Lx8IklNEPQ&t=53s https://www.youtube.com/watch?v=q7OMciDbHA8&t=2s
Nov 22, 2022 | Senza categoria
Les miséricordieux sont ceux qui sont capables de pardonner aux autres et souvent même à eux-mêmes. Cependant, la miséricorde n’est pas seulement une disposition intérieure mais elle est le chemin qui nous unit à Dieu. Son immense amour pour nous n’est pas un sentiment mais une action, l’acte par lequel chacun de nous renaît. Vivre en paix Ce n’était pas la première fois que je remarquais des intrusions sur mes terres. Je n’avais jamais eu d’ennemis et mon père m’avait appris à établir de bonnes relations. Cette fois, je voulais voir y voir clair. J’ai demandé de l’aide à la Vierge et une nuit, je suis allé dans le verger avec un autre agriculteur. Comme je l’avais supposé, à une certaine heure, j’ai vu mon voisin arriver avec ses deux fils, munis de cageots à fruits. Le plan était de les photographier en flagrant délit : désarçonnés par les flashs, les trois sont immédiatement partis, laissant les fruits récoltés sur le sol. Le lendemain soir, la femme du voisin a demandé à mon épouse la faveur de détruire les photos et de ne pas porter plainte contre son mari. Comme convenu, ma femme a répondu : « Je ne sais pas de quelles photos vous parlez, mon mari est sorti depuis deux jours ». À partir de ce moment, les choses ont changé : une gentillesse inhabituelle et une volonté d’aider à la cueillette… Lors d’une pause, le voisin a admis qu’il était venu chercher des pommes « pour les goûter » et qu’il avait vu des flashs. J’ai répondu : « Des choses étranges se produisent dans le village depuis un certain temps. L’important pour nous est de vivre en paix ». (V.S.E. – Italie) Un véritable changement Arrivée à la retraite, j’ai fait le bilan de ma vie : un échec total ! Je ne suis pas mariée en raison de l’opposition des parents à mon choix d’un bon gars mais qui n’était pas de notre rang. Avec mes frères et ma sœur, les relations étaient presque rompues à cause de l’héritage injustement divisé, selon eux. Je peux me dire riche, et pourtant, quel vide s’est créé en moi et autour de moi ! J’étais hospitalisée lorsqu’une nièce venue me rendre visite a prononcé une phrase qui ne m’a pas laissée en paix : « Tante, ton problème est que tu es possédée par le mal. Tout signe de bonté a disparu en toi ». Une fois sortie de l’hôpital, j’ai cherché un prêtre à qui je pouvais confier ce qui me tourmentait. Après m’avoir écoutée, il lui a semblé que, d’une certaine manière, je voulais me venger de la vie, de la famille, de tout le monde, et il m’a encouragée à penser davantage aux autres : en fêtant les anniversaires des proches avec des cadeaux, en demandant des nouvelles aux voisins, en écrivant aux anciens élèves… de petits gestes mais des pas vers la lumière. En désespoir de cause, j’ai mis cette suggestion en pratique. C’est difficile, mais je sens que quelque chose est en train de changer. (G.I. – Espagne) Amies dans la maladie Pendant le séjour de ma mère à l’hôpital, j’ai fait la connaissance de sa compagne de chambre, Klari. Même stade de cancer, même rythme de chimiothérapies. Elles étaient devenues amies, mais quelque chose les divisait : dans sa jeunesse, Klari avait été une militante communiste et n’acceptait pas la foi catholique professée par ma mère. Elles ne se disputaient pas, mais on sentait que chacune d’entre elles avait gardé ses convictions. Cependant, ma mère était toujours disponible et pour aider Klari, qui n’avait pas de parents, elle nous avait impliqués, nous la famille, pour ses besoins : de petites choses de première nécessité, quelques papiers à faire, téléphoner à des amies. Lorsque l’état de santé des deux s’est aggravé, j’ai remarqué une acceptation différente de la maladie : ma mère était toujours attentive à son amie et en elle transparaissait une grande paix ; Klari, en revanche, était impatiente et agressive. Mais avant de sombrer dans le coma, elle a remercié ma mère pour la façon dont elle avait été à ses côtés. Elle était devenue membre de notre famille. (P.F.H. – Allemagne)
Aux soins de Maria Grazia Berretta (tiré de Il Vangelo del Giorno, Città Nuova, anno VIII, n.2, novembre-décembre 2022)
Nov 18, 2022 | Non classifié(e)
Présenté au Parlement européen à Bruxelles (Belgique) le document des positions partagées entre chrétiens et marxistes vers une éthique sociale commune, résultat d’un parcours de huit ans (et deux siècles).
Un projet de dialogue transversal : c’est ainsi que se nomme Dialop, le travail engagé depuis quelques années entre chrétiens et marxistes en Europe, qui a pris un élan décisif après une rencontre au Vatican de quelques représentants de la gauche européenne avec le pape François (lire aussi : Dialop : chrétiens et marxistes ensemble au travail). Le 8 novembre dernier, avec le soutien du groupe de Gauche au Parlement européen, en collaboration avec le Mouvement Politique pour l’Unité et Humanité Nouvelle, dans le bâtiment Altiero Spinelli, 40 personnes se sont réunies en provenance de 9 pays de l’UE et d’autres ont suivi la présentation du document : « A la recherche d’un avenir commun et solidaire » via streaming. Le document sur les positions communes dans le dialogue social-chrétien, écrit par le professeur Michael Brie – président du comité scientifique de la fondation Rosa Luxemburg – et par le sociologue et professeur belge Bennie Callebaut de l’Institut Universitaire Sophia, analyse comment, après avoir été antagonistes dans le passé, le christianisme et le marxisme ont un autre mur à abattre, celui du capitalisme débridé, et comment ils trouvent des affinités surprenantes dans le présent. Dans le message et la personne du pape François, ils trouvent également une figure fédératrice, un leader et un compagnon de route. « Dans le cadre de luttes communes, nous travaillons sur des projets guidés par des visions partagées », indique le document. Le document décrit ces projets à l’aide de pistes de travail : « une économie de la vie ; une communauté qui prend soin ; une politique de transformation solidaire ; un monde dans lequel il y a de la place pour plusieurs mondes ; la dignité de chaque individu dans un monde riche en biens communs ; et pour un ensemble de paix », et la question de savoir comment ils s’expriment concrètement, au moment du débat, est donc inévitable. Elle est exprimée par le professeur Léonce Bekemans (Chaire Jean Monnet, Université de Padoue). Walter Baier, de transform!europe, l’un des initiateurs et coordinateurs de Dialop, répond : « Nous agissons sur trois niveaux, explique-t-il, le dialogue, en tant qu’initiative culturelle, pour arriver à devenir un groupe de réflexion ; l’implication des gens dans le travail de solidarité, comme ce fut le cas pour les initiatives en faveur des migrants et des réfugiés ; l’implication au niveau politique, surtout pour la construction de la paix ». C’est Marisa Matjas, eurodéputée portugaise du Bloco de Esquerda, vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne au Parlement Européen, qui a fait les honneurs de la cérémonie. Elle se souvient avec passion des paroles du pape François aux membres du Parlement Européen en 2014 « prononcés à un moment où nous avions le plus besoin de les entendre ». « C’est lui qui nous a parlé du maintien de la démocratie en Europe, de l’emploi et des droits des travailleurs, de l’éducation, de la migration, à un moment où l’UE ignorait les mouvements massifs de personnes venant de Syrie ; il a également parlé de la dignité des droits de l’homme, nous avons beaucoup de choses en commun sur lesquelles nous devons travailler ensemble ».
« Aujourd’hui, nous avons besoin, comme du pain pour vivre, de vision, d’esprit, d’alliance. Il est temps d’espérer et de faire espérer les gens ‘’au pluriel ‘’. Dialop nous y invite », a déclaré le théologien Piero Coda dans son discours d’ouverture sur les « Chemins communs vers une société globale, juste et fraternelle ». Un pluriel qui demande et invite à élargir toujours plus les alliances, non seulement le monde catholique, mais tout le monde chrétien, dans une dimension œcuménique, non seulement le christianisme, mais les religions, non seulement la gauche, mais les différentes âmes politiques engagées pour le bien commun, la défense de l’environnement. Bien sûr, il faut d’abord s’efforcer d’écarter la prétention – citée dans le document – de « détenir le monopole de la vérité ». « Une éthique sociale transformatrice et transversale doit compter sur la contribution d’autres acteurs et traditions, à côté des marxistes et des chrétiens, qui sont présents sur notre continent et ont des visions du monde différentes », réitère à cet égard le père Manuel Barrios Prieto, Secrétaire Général de la COMECE, y compris le concept de fraternité humaine, à partir de la signature du document d’Abu Dhabi en 2019 et de ‘Tous Frères’. Un engagement renouvelé en faveur du dialogue commence à Bruxelles, avec un élan d’inclusion, conscient que le dialogue est un « travail permanent en cours ».
Maria Chiara De Lorenzo
Nov 16, 2022 | Non classifié(e)
Un des premiers focolarini mariés et co-initiateur du Mouvement des Familles Nouvelles, Danilo Zanzucchi est décédé paisiblement le 16 novembre 2022 à l’âge de 102 ans à son domicile de Grottaferrata (Rome) entouré de son épouse Anna Maria, de leurs cinq enfants (Chiaretta, Michele, Mariannita, Giovanni et Francesco) et de quelques-uns de ses 12 petits-enfants. Fils aîné d’une famille estimée de Parme (Italie), Danilo rencontre le charisme de l’unité par l’intermédiaire de Ginetta Calliari, l’une des premières compagnes de Chiara Lubich, lors de ses voyages à Milan pour suivre les premières constructions qu’il a conçues. Déjà fervent catholique, engagé dans la politique et Président diocésain de la FUCI – Fédération Universitaire Catholique Italienne – et plus tard des hommes de l’Action Catholique, il comprend qu’il doit s’engager radicalement pour Dieu et réorienter sa vie en vivant l’Évangile.
Ce choix est également partagé par Anna Maria, qui deviendra son épouse. Autour d’eux naît la première communauté de Parme, tandis que pour eux deux brille la vocation novatrice de focolarini mariés ouverte par Igino Giordani. Après la naissance de leurs quatre premiers enfants, ils décident de quitter leur carrière prometteuse d’ingénieurs et les privilèges d’une vie aisée pour s’installer comme famille focolare dans la capitale et se consacrer à plein temps aux objectifs des Focolari. Parmi les premières missions de Danilo figure l’achèvement de la structure de Rocca di Papa destinée à devenir le Centre Mariapolis et, plus tard, le siège international du Mouvement. Il collabore ensuite avec la maison d’édition Città Nuova.
En contact étroit avec Chiara, il coopère à la formation de générations de couples mariés de différents continents qui, comme lui, souhaitent suivre les traces de Giordani. En 1980, il est invité avec Anna Maria comme auditeur au Synode sur la famille; en 1981 Chiara Lubich appelle Danilo et son épouse au Conseil Central du Mouvement à être le couple guide des Familles Nouvelles au niveau mondial. Sa nomination papale en tant que consultant et, plus tard, en tant que membre du dicastère du Vatican pour la famille remonte également aux années 1980. Des responsabilités qui l’ont amené, avec son épouse, à être invité à plusieurs reprises dans la résidence du Pape Wojtyla et à témoigner de leur service à la famille dans des émissions de télévision diffusées en mondovision. Avec l’avènement de Benoît XVI, leur collaboration avec le Saint-Siège s’intensifie au point que le Souverain Pontife leur demande d’écrire le texte du chemin de croix (2012) au Colisée de Rome, qu’il présidera.
La longue vie de Danilo, pour les nombreux talents reçus et qu’il a fait fructifier si abondamment, est un hymne de gloire à Dieu à travers le temps. Le mouvement des Focolari tout entier, en particulier la multitude des focolarini mariés et les innombrables familles de toutes les nations du monde pour lesquelles il était un exemple, un confident, un point de référence aimant et sûr, lui sont profondément reconnaissants. Cette gratitude va à sa figure d’homme : un géant de rectitude, de tendresse, de simplicité et de sagesse. Merci aussi, Danilo, de n’avoir jamais cessé d’incarner cet enfant évangélique qui transparaissait toujours dans ton être, dans ton dire, dans ton humour fin, dans tes aquarelles, dans les innombrables dessins que tu improvisais souvent (parfois sur des serviettes en papier) pour notre joie à tous.
Anna et Alberto Friso
https://youtu.be/KgHLtdZ_ZO8
Nov 16, 2022 | Non classifié(e)
Un regard sur le monde avec comme objectif de diffuser des “bonnes nouvelles”. C’est ce qui anime les rédactions « Teens International » présentes dans différents points de la planète et soutenues par les groupes éditoriaux Città Nuova. Un espace créé par des jeunes pour les jeunes, où pouvoir échanger des opinions et des idées; se former à la production de contenus pour divers médias ; trouver ensemble des modèles de communication guidés par des valeurs sûres. https://www.youtube.com/watch?v=r5j4dm-Dg5k&list=PL9YsVtizqrYv2ebAtB_j8KTB-hL0ZRid7