«Une invitation à être avec le pape sur les traces de Jésus.» «Nous voulons répondre à cette invitation avec joie et une grande disponibilité. Là où est l’Église, là aussi est notre place. Les JMJ ouvrent nos horizons en changeant notre être, elles nous aident à grandir dans la foi et nous rendent donc plus forts dans les difficultés quotidiennes: à l’université, au travail, à la maison et ailleurs. Elles laissent une marque indélébile dans le cœur de tous les jeunes qui y participent et nous sommes sûrs que ce sera aussi le cas cette fois-ci.» Ainsi s’expriment Maria et Léandro, deux jeunes des Focolari de Rio de Janeiro, qui travaillent sur place à la préparation du grand événement mondial. Ils se font les porte-parole d’un engagement qui implique les Focolari de diverses manières.
Qu’est-ce qui attend les pèlerins qui seront à Rio du 22 à 28 juillet?
5 célébrations principales seront les moments phares de cette expérience:
–23 juillet: messe d’ouverture des JMJ de Rio 2013 à Copacabana.
–25 juillet: la cérémonie d’accueil du Pape, le premier contact du pape François avec des milliers de jeunes venus des 5 continents sur la plage de Copacabana.
–26 juillet: Le chemin de croix à Copacabana, présidé par le pape depuis la scène principale. Les 14 stations retraceront le chemin de Jésus avec la lecture de textes actualisés sur les grands problèmes de la jeunesse d’aujourd’hui.
–27 juillet: veillée avec le pape au Campus Fidei de Guaratiba: parmi les 50 groupes artistiques qui animeront cette veillée il y aura aussi l’orchestre international Gen Rosso, qui présentera des extraits du musical Streetlight avec 200 jeunes de la Fazenda da Esperança et d’autres communautés. Le Gen Rosso est en tournée au Brésil depuis mai dernier: 7 villes, plus de 1000 jeunes impliqués sur scène, plus de 10 000 spectateurs.
–28 juillet: messe “d’envoi”, à 10 heures, célébrée par le Saint-Père qui marque la clôture des JMJ de Rio et annonce le lieu des prochaines JMJ.
La semaine des JMJ est pleine d’initiatives comme le Festival des Vocations, où les Jeunes pour un Monde Uni seront présents avec leur stand et de nombreuses autres initiatives dans le Festival de la Jeunesse: diverses expressions pour affirmer le désir d’être là et pour raconter sa façon de vivre la foi.
Parmi plus de 300 événements qui font partie du programme officiel, le 24 Juillet, il y aura le “Spectacle sur la vie de Chiara Luce”, la jeune bienheureuse italienne qui fait partie des ”intercesseurs” des JMJ. Le spectacle est préparé par les jeunes du Mouvement des Focolari de Rio avec des amis d’autres mouvements catholiques, d’autres églises chrétiennes ou d’autres encore qui connaissent peu le christianisme; il y a aussi une jeune bouddhiste. Le spectacle est vécu par eux comme une opportunité de faire connaître aux participants des JMJ l’expérience de Chiara Luce Badano, qui, peu avant sa mort, a écrit: « Les jeunes sont l’avenir. Moi je ne peux plus courir, mais je voudrais leur transmettre le témoin, comme aux Jeux Olympiques. Les jeunes n’ont qu’une seule vie, ça vaut la peine de bien la dépenser ». Cidade Nova a publié le livre de Franz Coriasco sur Chiara Luce en portugais (Chiara Luce Badano “18 ans d’une vie lumineuse” en français aux éditions Nouvelle Cité) dans une co-édition avec “Aide à l’Eglise en Détresse». 500.000 exemplaires seront distribués aux jeunes des JMJ. La soirée du 25 Juillet aura lieu une veillée de prière avec adoration eucharistique animée par les jeunes des Focolari.
Durant cette étape brésilienne, le pape François, en plus des JMJ, a un programme très chargé. Entre autres une visite au Sanctuaire de Notre-Dame d’Aparecida, l’inauguration du Centre de soins intégrés de l’hôpital São Francisco de Tijuca, un centre spécialisé dans la récupération de la toxicomanie, un des points de l’héritage social des JMJ de Rio, ainsi que la visite d’un bidonville du nord de Rio, la Communauté de Varginha.
À propos du Gen Rosso au Brésil:
spectacle à Aparecida avec les jeunes de la Fazenda da Esperança
émission de Rede GLOBO sur le projet “Forts sans violence”
Dans une lettre du 24 Juin 2013, l’Organisation chrétienne internationale des médias (ICOM), basée à Genève, en Suisse, communique à José Aranas la «mention d’honneur dans la catégorie du Prix international pour le Dialogue interreligieux». «Le jury – poursuit la lettre – signée par Jean-Marie Scheerlink du Comité directeur de l’ICOM – a pris cette décision, compte tenu de la valeur et de la pertinence du thème que vous avez signalé».
Le prix international pour le dialogue interreligieux reconnaît la contribution des professionnels des médias dans le domaine de la paix et de la coexistence entre les personnes de religions ou de cultures différentes.
New City Magazine écrit des articles et traite de questions du point de vue de la fraternité universelle. La revue est engagée dans les dialogues interreligieux, œcuménique et culturel. La revue offre des interviews avec des personnes qui se distinguent dans les domaines de l’art, de l’économie, des sciences, de l’éducation, de la médecine et dans le monde de la culture. Elle favorise la coexistence pacifique et le respect des différences de convictions religieuses et culturelles. New City joue le rôle de catalyseur dans la recherche d’une société pacifique et harmonieuse, en particulier dans le contexte des Philippines et de l’Asie en général. Pour s’inscrire pour le prix, Aranas a présenté deux numéros en e-book de New City: l’édition de janvier 2013 avec son thème sur le fragileprocessusdepaixdanslesuddesPhilippines,àMindanao (pour voir les articles vous pouvez accèder à: http://newcityph.com/archive/1301/issues.asp), et le numéro de juin 2012, avec son appelenfaveurd’uneéducationàuneculturedudialogue.
L’attribution du prix, tous les trois ans, contribue à garantir la liberté d’expression et des médias en général, en particulier contre les pressions politiques, économiques, d’autorités religieuses ou civiles.
Les candidatures étaient plus de 2000, mais seulement 25 gagnants ont été choisis dans 8 catégories: Titus Brandsma, le cardinal Foley, le photojournalisme, le dialogue inter-religieux, la promotion de la femme, l’éducation aux médias, la solidarité avec les réfugiés, l’excellence en journalisme.
Les prix seront remis lors du Congrès international des médias qui se tiendra pour la première fois en Amérique centrale, à Panama City, du 28 Septembre au 6 Octobre 2013.
François-Xavier Nguyên Van Thân (1928-2002), arrêté quelques semaines après sa nomination en tant qu’ évêque coadjuteur de Saigon en 1975, passe 13 années en prison, dont 9 en isolement. Après sa libération il a été président du Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix. Les lignes qui suivent, et qui peuvent être considérées comme un testament spirituel, ont été écrites en prison, à 15 km de Hanoi, en 1980. « Chers fils, Je me trouve dans une nouvelle étape : difficile, obscure et sans fin. Ici je rencontre aussi des passagers de la vie ; je les considère des amis, et tous les événements comme des expériences inestimables. Parce que tout est grâce. Dans ma nuit peuplée de silence et de solitude, je pense à vous tous, à chacun, et je vous offre tous à Dieu. Dieu m’a donné les heures les plus belles de ma vie. Jamais prières n’avaient été plus ardentes, ni messes plus ferventes, ni plus favorables les occasions de s’unir à l’amour de Dieu pour manifester l’amour où il y a la haine et semer l’espérance dans le désespoir. On peut tout perdre matériellement, mais si Dieu reste, on a encore tout. Dieu est Amour. L’amour m’encourage à aimer comme Dieu aime. Je n’ai plus rien. Mais chaque jour, j’offre à tous l’amour de Dieu dans le cœur de Jésus et Marie. Je suis à vos côtés, je vous aime et vous veux beaucoup de bien, parce que vous avez une place privilégiée dans mon cœur. Je vous ai laissé quelques modestes expériences dans le Chemin de l’espérance. Lisez mes pensées les plus intimes à la lumière de la Parole de Dieu et du Concile. Méditez, priez, travaillez afin que votre cœur déborde d’amour et d’Espérance… Comblez les lacunes et les faiblesses dues aux circonstances et aux insuffisances. Ceci est mon testament, à l’exemple de Paul VI : « Mon programme est de réaliser le Concile Vatican II ». Efforcez-vous d’allumer la flamme de l’espérance là où vous vivez. Comme Jean XXIII je consacre le reste de ma vie à la prière, au sacrifice, au service. Puissent Jésus, Marie, Joseph renforcer vos pas sur le chemin de l’espérance ». Extrait de : François Xavier Nguyen Van Than, Vivre les vertus, Città Nuova Editrice 2012, pp 7-8
« Se remémorer qui nous a fait du bien est un urgent contre-courant à promouvoir aujourd’hui à l’encontre d’une culture qui semble ne se souvenir que de l’agressivité et de la négativité de l’être humain ». Ainsi s’exprime le psychothérapeute et expert en pédagogie Michel De Beni pour qui il est important de faire ressortir l’influence positive que l’éducateur peut exercer sur le développement de la personnalité et de ses potentialités.
C’est sur ces thématiques qu’est construit le livre qu’il vient de composer et de publier à Città Nuova : « Être éducateurs », présenté le 3 mai dernier à l’Université de Bergame – Département des sciences humaines et sociales – pour remémorer la personnalité de Chiara Lubich éducatrice.
En partant de l’expérience originale de la jeune institutrice Silvia Lubich (plus connue sous le nom de Chiara), l’ouvrage s’ouvre à des thèmes pédagogiques très actuels : la valeur de la tradition et de l’innovation, la formation des consciences, les questions ouvertes par les nouveaux savoirs, la demande de nouvelles compétences, le besoin d’une nouvelle didactique, la centralité de la relation éducative, de l’acceptation et du dialogue.
Le livre est doublé d’un DVD intitulé « La maîtresse Silvia n’utilisait pas le crayon rouge » – réalisé par Donato Chiampi, fait de souvenirs et d’épisodes inédits racontés par ses anciens élèves et par une collègue.
La maîtresse Silvia n’utilisait pas le crayon rouge.
De Castello in Val di Sole où Chiara enseigna durant l’année scolaire 1938-39, Caterina, Carmela, Dolores et Edda racontent que dans la classe composée de 40-42 écoliers des cinq niveaux de l’école, la maîtresse ne se limitait pas à l’activité didactique, mais on y apprenait l’éducation, la fraternité et… « à s’aimer ».
Il y avait parmi nous des élèves « médiocres » – rappellent-elles – mais « jusqu’à ce qu’ils arrivent au niveau des autres, elle ne cessait pas de répéter, elle attendait chacun. Et pendant sa dernière semaine à l’école elle a continué à nous recommander de rester unis, et d’aider, en particulier les personnes âgées ». Une fois terminée l’année scolaire, Chiara continua à rester en relation vivante avec eux à travers de petites lettres.
Le Père Contardo Zeni, franciscain capucin qui fut son élève à Cognola dans un institut pour des enfants orphelins, où Chiara enseigna par la suite, se rappelle lui aussi : « La maîtresse Silvia a vraiment été une maman pour nous ! Quand elle nous interrogeait elle demandait ‘Toi, qu’est-ce que tu en penses, qu’est-ce que tu en dis ?’ et en fonction de ce qu’on répondait elle ajoutait sa parole. Elle respectait chaque personnalité, chaque enfant. Maintenant je le comprends : elle voyait, au-delà du visage humain, la présence de Dieu dans la personne. Je n’en finis pas de rendre grâce à Dieu de m’avoir fait rencontrer une personne aussi exceptionnelle ».
Fraternité et centralité de la personne, paradigmes à remettre au cœur du discours éducatif : c’est sur ces voies que s’engage la proposition du séminaire international Learning Fraternity qui se déroulera du 6 au 8 septembre prochain à Castelgandolfo (Italie), et qui s’adresse à tous ceux qui sont concernés à divers titres : la famille, le monde de l’école, les catéchistes, les animateurs de groupe, les chercheurs dans ce domaine, les jeunes eux-mêmes.
« Dès mon jeune âge – raconte frère Tarcisio Centis – j’ai pu puiser dans ma famille les valeurs chrétiennes sous l’éclairage spécifique des franciscains. Pour cette raison, quand j’ai ressenti l’appel à la vie religieuse chez les franciscains, j’ai répondu avec enthousiasme. Le noviciat et les études théologiques faites à Assise », aux racines de la vie de saint François, « m’ont apporté un éclairage supplémentaire et la sensibilisation aux pierres angulaires de la vie chrétienne incarnée par saint François. Pendant les études de théologie, je me suis senti attiré à approfondir, en particulier, l’aspect liturgique, l’Eucharistie, comme valeur fondamentale de la vie chrétienne. La célébration eucharistique était vraiment pour moi le sommet et la source de la vie. Le contact avec la spiritualité de Chiara [Lubich] – poursuit-il – a renforcé en moi la dimension contemplative, en m’indiquant de nouvelles façons de vivre l’union avec Dieu. De plus cette spiritualité m’a fait redécouvrir le frère comme un “don” (comme le dit saint François) en le considérant aussi bien dans son individualité que dans son aspect relationnel. Et cela m’a aidé à me sentir plus Eglise, dans la fraternité conventuelle et dans l’engagement missionnaire ».
« Après 12 ans de service dans la mission en Indonésie, je suis revenu avec le besoin de me reposer et de me ressourcer spirituellement. J’ai passé quelque temps à la Claritas de Loppiano », centre de spiritualité dans lequel des religieux de différentes congrégations expérimentent l’unité dans la diversité des charismes. « Je me souviens qu’un soir à dîner, il y a eu une discussion très animée avec un autre missionnaire précisément sur la valeur de la liturgie. J’ai quitté la salle à manger avec le coeur agité, et je ne réussissais pas à me calmer: je sentais ce frère toujours plus éloigné de moi. Puis a commencé à émerger en moi ces paroles: “Comment peux-tu dire que tu aimes Dieu que tu ne vois pas, si tu n’aimes pas le prochain que tu vois?”. Alors le frère passe avant la liturgie? Oui, d’abord le frère. Avant d’aller au lit, je l’ai cherché, j’ai réussi à lui demander pardon, j’ai retrouvé la paix et notre relation s’est approfondie. J’ai compris, à cette occasion, que la “liturgie du frère” doit précéder la liturgie de l’Eucharistie ».
En Juin 2012 frère Tarcisio revient d’un deuxième séjour de seulement trois ans en Indonésie, en raison d’une santé précaire. De nouveau il séjourne à la Claritas. « Dans le contexte de la cité pilote – confie-t-il – je reprenais lentement des forces du point de vue physique et aussi spirituel. Malgré l’atmosphère sereine que je respirais, je me retrouvais souvent à penser aux difficultés rencontrées en Indonésie avec certains frères ».
« Le Père Provincial m’avais dit de pardonner, et je pense que je l’ai fait, mais la racine de cette souffrance était restée en moi et refaisait surface accompagnée de quelque pensée négative… Parfois je sentais fortement la tentation de fuir à cause du contraste que j’éprouvais entre l’environnement dans lequel je vivais et ces sentiments. J’ai commencé à vivre concrètement les paroles de l’Evangile sur la charité, c’est à dire à m’efforcer d’aimer Jésus présent en chaque frère, jusqu’à ressentir une union particulière avec Dieu. Jour après jour, se sont atténués en moi le ressentiment et la colère substitués non seulement par une paix nouvelle, mais aussi par une relation avec Dieu plus vraie, plus profonde et pleine de joie. Maintenant, en pensant à ce frère, non seulement je pense que je lui ai pardonné, mais je pense que si la volonté de Dieu me donnera l’occasion de le rencontrer à nouveau, je pourrai le remercier de m’avoir “contraint” à parcourir une nouvelle voie pour arriver à Dieu. Pour celà je remercierai toujours Chiara d’avoir réouvert de nos jours cette voie, qui sera celle proposée par l’Eglise de Vatican II, une voie nouvelle et praticable ».
« Il y a environ deux ans, en l’espace de trois mois, ma dentition s’est détériorée de façon dramatique. Je vais chez le dentiste et lui demande un devis pour les différentes interventions nécessaires. J’ai un haut le cœur ! Cela va me coûter 10000 francs suisses.
Après avoir échangé avec ma femme sur la décision à prendre, et vu l’urgence, on décide d’accepter le devis du médecin et de procéder aux soins. Le traitement dure quelques mois, et donc, nous avons le temps de nous préparer à cette importante dépense.
A l’avant dernière séance du dentiste je suis informé que certaines difficultés se sont présentées et donc que les dépenses seront augmentées jusqu’à un total de 11280 Francs.
Pour rester dans le devis prévisionnel, il me propose de payer 10000 Fr. au « noir ». Probablement, la proposition du dentiste naît du désir, par le fait que je suis son client depuis tant d’années, de me faire faire des économies. Je l’informe que je lui donnerai la réponse à la prochaine séance parce que je veux encore en parler avec ma femme et décider avec elle.
Le montant initial du devis était déjà élevé pour nous et les 1280 Fr. supplémentaires sont une grosse somme. La tentation de faire des économies est grande ! L’idée qu’une partie de cette somme pourrait servir à aider quelqu’un ou qu’on pourrait la donner à une œuvre de charité et beaucoup d’autres prétextes encore nous viennent à l’esprit.
Mais en définitive, nous décidons que, en tant que chrétiens il est juste de payer la facture intégralement. En donnant la réponse au dentiste, nous avons cherché à l’aimer, en le remerciant pour la prévenance qu’il a eue envers nous afin de ne pas le mettre dans l’embarras et en lui expliquant la raison de notre choix.
La providence ne s’est pas faite attendre ! En avril dernier, en remplissant la déclaration des revenus j’ai inséré la facture du dentiste. Le 8 juin, la réponse à la phrase « donnez et il vous sera donné » arrive à point , avec la réception de l’avis d’impôt pour l’année fiscale 2012.
En regardant le récapitulatif des divers postes : fédéraux, cantonaux et communaux, j’ai constaté que pour l’année fiscale 2012 mes impôts ont diminué de 1611,25 Fr. par rapport à l’année précédente. En calculant la différence 1611,25 – 1280, j’ai épargné 331,25 Fr. ! »