Mouvement des Focolari

Madame Von der Leyen à New Humanity et au MPPU des Focolari

« Pour atteindre les objectifs des pères et des mères qui ont fondé un véritable pacte dans lequel la confiance mutuelle devient une force commune, nous devons faire ce qui est juste, ensemble et avec un grand cœur, et non pas avec 27 petits cœurs. C’est ainsi que s’est exprimée Madame Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, dans la lettre adressée à l’ONG internationale Humanité Nouvelle et au Mouvement Politique Pour l’Unité (MPPU). Les responsables de l’ONG New Humanity et de sa section politique MPPU, composantes civiles et politiques du mouvement des Focolari, avaient en effet écrit à la Présidente de la Commission Européenne pour encourager le travail commun afin de faire face à l’impact de la pandémie COVID-19 et pour assurer le soutien d’idées et de planification également pendant la phase de construction de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. La présidente, Madame Von der Leyen, a souligné dans sa réponse que l’UE a assuré la plus grande réponse jamais donnée à une crise et à une situation d’urgence dans l’Union avec la mobilisation d’environ 3,4 milliards d’euros. La présidente a également déclaré que « l’évolution actuelle du contexte géopolitique offre à l’Europe l’opportunité de renforcer son rôle unique de leader mondial responsable » dont le succès « dépendra de l’adaptation, en cette ère de désintégration rapide et de défis croissants, à l’évolution de la situation tout en restant fidèle aux valeurs et aux intérêts de l’Europe ». La Présidente  souligne dans sa lettre que « l’Europe est le principal fournisseur d’aide publique au développement, avec 75,2 milliards d’euros en 2019. Dans sa réponse globale à la lutte contre la pandémie, l’UE a également promis un soutien financier aux pays partenaires de plus de 15,6 milliards d’euros, disponibles pour l’action extérieure. Ce montant comprend 3,25 milliards d’euros pour l’Afrique. L’UE soutiendra également l’Asie et le Pacifique avec 1,22 milliard d’euros, 918 millions d’euros pour l’Amérique latine et les Caraïbes et 111 millions d’euros pour les pays d’outre-mer ». En outre, poursuit la présidente de la Commission Européenne, « l’Union européenne et ses partenaires ont lancé la Réponse globale au Coronavirus, qui a jusqu’à présent bénéficié d’engagements de 9,8 milliards d’euros de la part de donateurs du monde entier, dans le but d’augmenter encore le financement du développement de la recherche, du diagnostic, du traitement et des vaccins contre le Coronavirus ». La lettre de la Présidente à New Humanity et au MPPU se termine par une invitation à la confiance mutuelle entre les pays de l’Union Européenne et à être un seul grand cœur.

Stefania Tanesini

Pérou – Rien n’échappe à Dieu

Pérou – Rien n’échappe à Dieu

L’histoire d’Ofelia, émigrée du Venezuela au Pérou avec sa famille, est maintenant engagée avec la communauté des Focolari afin d’aider ses compatriotes en difficulté, celle-ci étant aggravée par la pandémie. Dans le contexte de la campagne de solidarité qu’en tant que Mouvement des Focolari nous portons de l’avant avec les migrants vénézuéliens au Pérou, en ce moment, nous devons trouver de nouvelles stratégies pour réussir à les rejoindre dans leurs habitations. Nous constatons que plus que toute autre chose, ils ont besoin d’être écoutés. Ce n’est pas toujours facile car il ne s’agit pas d’une ou deux familles, mais bien de nombreuses familles dont le nombre augmente chaque jour. La Parole de Vie du mois m’aide parce qu’elle me pousse à aller vers le frère en me rappelant qu’en chacun, je trouve Jésus lui-même. Un matin, une femme vénézuélienne m’appelle et en pleurant, me parle de sa fille. Elle devra accoucher prochainement mais ils sont en train de l’expulser de chez elle. Je l’écoute pendant une heure, jusqu’à ce qu’elle se calme. J’aurais eu envie de lui dire quelque chose mais je pense : « Je dois seulement l’aimer, elle a besoin de dire tout ce qu’elle a sur le cœur ». A la fin elle me dit : « Bon, je me suis défoulée ». A ce moment-là, je peux l’orienter à trouver l’aide dont elle a besoin. Je croyais que pendant la quarantaine, notre engagement pour les migrants allait s’arrêter, mais cela a été juste le contraire. Par exemple, le travail que nous portons de l’avant avec CIREMI (Commission interreligieuse pour les Migrants et les Réfugiés) nous demande pas mal d’énergie et cela a été l’occasion de se connaître davantage. Dans cette commission, il y a quelques religieux scalabriniens, des chrétiens de différentes dénominations, la Communauté juive, quelques musulmans, une sœur catholique et nous, des Focolari. Alors qu’on se demandait comment arriver aux plus vulnérables, des demandes de couvertures et de vêtements nous sont arrivées. Ne pouvant pas sortir, nous avons envoyé en taxi les vêtements donnés par la communauté des Focolari de Lima, jusqu’à un lieu dans la ville où ils pouvaient être récoltés. Et juste au bon moment, des habits pour nouveaux-nés sont arrivés pour deux familles avec deux bébés à peine nés. Avec des couvertures arrivées par ACNUR (Agence des Nations Unies pour les Réfugiés) entité avec laquelle il existe une étroite collaboration, nous avons pu répondre à d’autres nécessités. C’est surprenant de voir comment arrive ce que les gens demandent : rien n’échappe à Dieu ! Un jour, Carolina me téléphone, elle est responsable de la Communauté juive et me communique que quelques familles juives partent pour Israël et qu’elles leur laissent des habits et d’autres objets. Quand elle a su que notre Centre recueille ces objets pour les vénézuéliens, elle en a été heureuse car elle ne savait pas à qui donner ce qu’elle avait reçu en dépôt. Et elle a aussi voulu elle-même payer le taxi pour tout nous envoyer. Pendant le coup de fil, je sentais que je devais m’intéresser à elle, lui demander comment allaient ses filles jumelles, et une belle conversation est née qui m’a fait venir à l’esprit un paragraphe de la Parole de Vie : « C’est une amitié qui devient un réseau de relations positives et qui tendent à faire devenir réalité le commandement de l’amour réciproque qui construit la fraternité ». Par l’échange avec cette sœur juive, je sentais que cela se réalisait entre nous. C’est beau de voir que la fraternité est contagieuse, parce qu’ensuite, les personnes à qui l’on envoie les vêtements et les couvertures, nous envoient des photos et écrivent : « Ma voisine avait besoin d’habits et j’ai partagé avec elle une partie de ce que vous m’avez envoyé ». Une chaîne se crée ainsi dans la manière de penser aux besoins de l’autre et de cette façon-là, la fraternité va de l’avant aussi pendant la quarantaine.

 D’ Ofelia M., propos  recueillis par Gustavo Clarià

 

Pourquoi je n’ai pas choisi l’euthanasie…

Un diagnostic qui ne laisse aucun espoir et une mère qui choisit courageusement de dire non à l’euthanasie. Mais comment expliquer cette décision à sa fille qui n’a que deux ans et demi ? Lors des derniers jours de sa vie, elle écrit une lettre que sa fille lira quand elle sera grande. Maintenant que cette maman n’est plus parmi nous, la famille, qui, à l’occasion de cette expérience, a également trouvé une aide dans la spiritualité du mouvement des Focolari, a autorisé la publication de cette lettre, en l’ offrant comme un témoignage et une nourriture pour réfléchir sur une question complexe, douloureuse et très actuelle. « Ma très douce, Je n’ai pas écrit depuis un certain temps. Beaucoup de choses se sont passées pendant cette période et malheureusement beaucoup sont mauvaises. Ma santé s’est détériorée en un mois seulement. J’attendais des résultats, mais le mal progresse rapidement. J’ai été hospitalisée pendant trois semaines et j’ai perdu l’usage complet de mes jambes. C’est une lettre très engageante où j’aborde une question difficile, celle de l’euthanasie. Je te la laisserai quand tu seras grande, lorsque tu te poseras des questions sur la mort et sur la façon de mourir. La semaine prochaine, je vais subir un dernier traitement de chimio qui ne semble pas m’aider et peut-être une intervention pour me permettre de manger, puisque je n’y arrive plus. Si cette opération ne réussit pas, il n’y a plus grand-chose à faire. Il s’agira pour moi d’envisager comment et où mourir. Je tiens à te dire simplement que j’ai choisi de mourir à la maison. Je n’entrerai pas dans des détails douloureux, mais c’est ainsi que je me sens le plus à l’aise. Tout le reste, papa te l’expliquera quand tu seras plus grande. Je reviendrai sur cette question seulement pour te dire pourquoi je n’ai pas choisi de mourir en recourant à l’euthanasie. J’ai beaucoup réfléchi à cette possibilité, mais j’ai finalement décidé que je serai accompagnée par Dieu dans ce voyage et que si l’on doit passer par la mort, c’est le chemin, sans raccourcis, sans lâcheté. Je suis convaincue que Dieu nous enseigne quelque chose au moment de ce passage et que nous devons l’affronter tout comme on affronte la naissance. Je t’ écris ces lignes parce que je me demande si de telles pensées te viendront un jour à l’esprit lorsque tu réfléchiras à ces réalités de la vie, et puisque j’ai passé beaucoup de temps à analyser l’ensemble de ce problème sous divers angles, peut-être qu’une de mes idées pourrait t’aider. Tout est donc parti de l’idée que si la mort est proche, pourquoi devoir l’attendre si longuement ? Si tout espoir de guérison est perdu, pourquoi laisser un être humain souffrir dans un état privé de toute empathie? Parce que j’ai appris qu’il s’agit d’un processus, d’un cheminement préparatoire, sans lequel nous ne serions pas en mesure de franchir l’étape suivante ni d’aller là où elle nous conduira. Laissons-nous guider par Dieu qui sait tout. Ces derniers temps, je pense à ces personnes qui n’ont pas pu accomplir correctement ce passage. Elles se sont, me semble-t-il, égarées dans les limbes, entre notre chemin terrestre et l’au-delà, incapables de faire un pas vers le ciel ni de revenir sur terre, parmi leurs proches. J’ai donc finalement compris que la voie de l’euthanasie n’est pas pour moi. J’ai peur de mourir en souffrant et je prie Dieu d’être miséricordieux et indulgent au moment venu. Espérons qu’Il vienne me prendre en soulageant mes souffrances et mon corps. Telle est la part qui me revient, celle que je devrai affronter toute seule. Voilà où je me trouve aujourd’hui mon amour, c’est un chemin difficile. Et pourtant, je bénéficie du soutien de très nombreuses personnes qui m’aident, moi et ma famille. Le soutien spirituel que je reçois d’un ami prêtre est très réconfortant. Mais des moments de peur et de désarroi se présentent, même si je dois dire qu’ils ne sont pas aussi nombreux que je l’aurais cru. Je me sens soutenue par une force sans savoir d’où elle vient. Je vois clairement la fin de mes jours et malgré cela, je ne me sens pas abattue. Bien sûr, ce n’est pas facile à vivre, mais la peur ne fait pas partie de mon quotidien. »

aux bons soins d’Anna Lisa Innocenti

Ce qui compte vraiment

Combien de personnes, même influentes, ont souligné ces derniers mois que l’un des effets de la pandémie est de nous avoir tous mis face à l’essentiel, à ce qui compte et qui demeure. Combien d’entre nous ont perdu des parents ou des amis et ont touché du doigt la proximité de la mort. Dans ce texte, Chiara Lubich aborde ces deux points, si proches de ce que nous sommes en train de vivre dans le monde. […] Le début de l’aventure divine de notre Mouvement […], se situe […] dans une circonstance particulière : la guerre ; la guerre avec ses bombes, ses ruines et ses morts. […] Je pense qu’il est impossible que nous vivions parfaitement et intensément notre Idéal si nous ne nous rappelons pas constamment cette atmosphère, ce contexte, ces circonstances. Aujourd’hui encore, après plus de 40 ans, le Seigneur ne nous fait jamais manquer une occasion : les fréquents ‘’départs’’ des nôtres […] nous rappellent continuellement que « Tout passe », que « Tout s’écroule », toile de fond nécessaire pour comprendre ce qui compte réellement. Ce que nous font dire avec insistance ces frères « prêts à partir » nous impressionne […] Dans les situations où ils se sont trouvés, ils ont vu plus loin, comme, lorsqu’il fait nuit, on peut voir les étoiles. Ils saisissent, grâce à une lumière particulière, la valeur absolue de Dieu et ils le déclarent amour. Nous aussi, pendant que nous sommes ici-bas, si nous voulons faire de notre vie un véritable Saint Voyage, nous devons avoir comme eux les idées claires et considérer tout ce qui n’est pas Dieu comme transitoire et passager. Cependant, notre foi et notre Idéal ne s’arrêtent pas à la mort. La grande annonce du christianisme est : « Christ est ressuscité ! » Et notre Idéal même nous appelle toujours à aller au-delà de la plaie pour vivre le Ressuscité. Nous sommes donc appelés à penser surtout à l’”après”. Et c’est sur cet « après », ce mystérieux mais fascinant « après », que je voudrais m’arrêter cette fois. Il m’arrive assez souvent, et peut-être à vous aussi, de me demander : où sont les nôtres ? […] Ces pensées me traversent l’esprit parce qu’ici, sur terre, il y a quelque temps encore, je savais où ils étaient, ce qu’ils faisaient. À présent, tout m’est inconnu. Certes, la foi apporte des réponses à ces questions et nous les connaissons. Cependant une parole de Jésus m’a apporté dernièrement, lumière et réconfort, un grand réconfort. Jésus l’a dite au bon larron : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis[1]. »             Aujourd’hui, donc immédiatement, tout de suite après la mort. […] Que devons-nous donc déduire de ces pensées ? Efforçons-nous de vivre pour que nous soit dit aussi cet « aujourd’hui » : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. » Mais nous savons qu’il sera donné à celui qui a : « À qui a, il sera donné[2]. » Si ici, sur terre, nous sommes, par amour pour Dieu, Paradis pour nos frères ; si nous sommes joie, réconfort, consolation, soutien, pour les personnes, pour notre Œuvre, pour l’Église, pour le monde, le Seigneur nous accordera le Paradis. […]

Chiara Lubich

(Extrait d’une téléconférence, Rocca di Papa, le 10 mai 1990.) [1] Lc 23, 43 [2] Mt 13, 12

L’Évangile vécu : des pierres vivantes pour une société fraternelle

Comme les disciples,  tous les chrétiens ont une mission : témoigner avec douceur, d’abord par la vie et ensuite aussi par la parole, de l’amour de Dieu qu’ils ont eux-mêmes rencontré, afin qu’il devienne une réalité joyeuse pour beaucoup, pour tous. Dans une société souvent marquée par la recherche de la réussite et de l’autonomie égoïste, les chrétiens sont appelés à montrer la beauté de la fraternité, qui reconnaît le besoin de chacun et met en marche la réciprocité. Un projet de loi Je travaille comme géomètre à la préfecture de ma ville et en même temps je me rends dans un quartier pauvre pour une activité de promotion humaine. Vu les conditions précaires des personnes qui y vivent, je me suis rendu compte que lorsqu’il s’agissait d’élargir une rue ou de démolir certains bâtiments, les matériaux récupérés étaient souvent simplement utilisés pour niveler le sol. Pourquoi ne pas les utiliser pour améliorer les logements des plus pauvres ? Mais pour cela il était nécessaire de  voter une loi municipale spécifique. Mon directeur a aimé l’idée et, après s’en être rendu sur place, il a pris les contacts nécessaires ; et une fois que le préfet de la ville a accepté notre proposition, un projet de loi a été présenté et immédiatement approuvé. Le maire est aujourd’hui autorisé à donner aux organismes d’aide sociale les matériaux inutilisés pour des raisons techniques, des matériaux précieux pour ceux qui vivent dans des baraques sans aucune possibilité de les améliorer. (G. A. – Brésil) Savoir pardonner Dans mon pays la guerre civile  avait causé du chagrin et de la souffrance, y compris dans ma famille. Mon père et mon frère ont été parmi les victimes de la guérilla ; mon mari subissait encore les conséquences d’un passage à tabac. En tant que chrétienne, j’aurais dû pardonner, mais en moi la douleur et le ressentiment grandissaient. Ce n’est que grâce au témoignage que j’ai reçu de certains chrétiens authentiques que j’ai pu prier pour ceux qui nous avaient tant fait souffrir. Dieu a mis ma cohérence à l’épreuve lorsque, une fois la paix revenue dans le pays, de la capitale où nous avions déménagé, nous nous sommes rendus dans ma ville natale, qui était restée entre les mains du pouvoir de la guérilla pendant douze ans. Pour les enfants, qui avaient plus souffert que d’autres, nous avons organisé une fête à laquelle de nombreuses personnes ont assisté. C’est alors seulement que j’ai réalisé que, parmi les autorités présentes, certaines avaient été impliquées dans la guérilla. Peut-être que parmi elles se trouvaient les responsables de la mort de mes parents. Une fois dépassé ce premier mouvement de rébellion, j’ai  senti une grande paix dans mon cœur et je suis allée leur offrir un verre à eux aussi. (M. – San Salvador) Les nuances de la douleur De retour en Italie après une expérience comme  médecin dans une vallée du Cameroun, mon attention s’est portée vers les personnes souffrant de maladies incurables et d’affections chroniques débilitantes. Des convictions profondes sont nées en moi au fil des ans. Une première concerne les nuances infinies de la douleur, qui n’est jamais égale. Chaque douleur, comme chaque homme, est unique. Autre impression forte : celle des petites attentes quotidiennes insérées dans la grande attente du rendez-vous final. Mais j’ai découvert une réalité encore plus importante: ces patients, mis à nu par la souffrance, m’apparaissent comme des pierres vivantes dans la construction de l’humanité et de ses valeurs. Ils sont revêtus d’une dimension infinie, mais aussi transparente ; ils sont porteurs d’une lumière particulière, celle de Dieu. Il semble s’incarner dans ces existences disloquées. Souvent, les paroles des mourants semblent être dictées par Lui. Je suis de plus en plus convaincu que – comme le dit Simone Weil – l’humanité, si elle était privée de ces personnes, n’aurait aucune idée de Dieu. (C. – Italie)

                                                            Témoignages choisis par Stefania Tanesini

 (extraits de Il Vangelo del Giorno, Città Nuova, année VI, n°3, mai-juin 2020)

Report de l’Assemblée Générale ordinaire de l’Œuvre de Marie

Elle aura lieu du 24 janvier au 7 février 2021. En raison de l’urgence sanitaire provoquée par le Covid-19, avec l’approbation du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, l’Assemblée Générale de l’Œuvre de Marie (Mouvement des Focolari) – qui était prévue pour le mois de septembre 2020 – a été reportée du 24 janvier au 7 février 2021. Il convient de rappeler que l’Assemblée générale est convoquée ordinairement tous les six ans ou de manière extraordinaire lorsque des raisons nécessitent ses délibérations (Statuts Généraux, art. 73, 75). Ce qui se passe à l’Assemblée générale : Quatre tâches principales (SG, art. 74) sont confiées à l’Assemblée Générale :

  • Elire la Présidente, le Coprésident, les Conseillers et les Conseillers généraux ;
  • Délibérer sur les modifications des Statuts généraux de l’Œuvre de Marie qui sont ensuite soumises à l’approbation du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie ;
  • Délibérer sur la modification des Règlements des subdivisions et du Règlement de l’Assemblée Générale;
  • Délibérer sur des thèmes recueillis et ordonnés par le Centre de l’Œuvre de Marie, qui lui sont présentés à l’initiative du Président, du Conseil général, d’une section, d’une branche ou d’un mouvement. Chaque participant à l’Assemblée peut proposer que d’autres thèmes relatifs à la vie de l’Œuvre soient examinés.

Le préambule de Chiara Chiara Lubich a voulu écrire un préambule aux Statuts Généraux, pour donner un sens aux contenus des Statuts, et donc aussi à l’Assemblée Générale : « Le préambule de toute autre règle – la charité mutuelle et constante, qui rend possible l’unité et apporte la présence de Jésus dans la collectivité, fonde dans tous ses aspects la vie des personnes qui font partie de l’Œuvre de Marie. Norme des normes, elle est le préambule de toute règle. » (SG, p.7).

Bureau de Communication des Focolari