Avril 2020

L’évangile de Jean décrit les rencontres  des apôtres, de Marie de Magdala et d’autres disciples avec Jésus ressuscité. Plusieurs fois, il se montre à eux, avec les signes de la crucifixion, pour emplir à nouveau leurs cœurs de joie et d’espérance.  Dans l’une de ces circonstances,  l’apôtre Thomas est absent. Les autres lui racontent  l’expérience si forte de leur rencontre avec le Seigneur et souhaitent le voir partager leur joie. Pourtant Thomas refuse ce témoignage car il veut vraiment voir et toucher Jésus.

Et cela se produit quelques jours plus tard : Jésus apparaît de nouveau à un groupe de disciples, dont fait partie Thomas cette fois-là. Thomas proclame alors sa foi, son désir d’appartenir complètement au Ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Et Jésus lui répond :

« Bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru »

Cet Évangile a été écrit une fois disparus les témoins oculaires de la vie, mort et résurrection du Christ (1). Le message évangélique  a été confié aux générations suivantes et sa transmission fondée sur le témoignage de ceux qui, à leur tour, ont reçu l’annonce. À cette époque, commence le temps de l’Église, peuple de Dieu qui continue à annoncer le message de Jésus en transmettant fidèlement Sa parole et en la vivant.

Nous tous aussi nous avons rencontré  Jésus, l’Évangile, la foi chrétienne à travers la parole et le témoignage d’autres   personnes  et  nous y  avons cru.  Pour cette  raison, « nous sommes bienheureux ».

« Bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru »

Pour vivre cette Parole, rappelons-nous  l’invitation de Chiara Lubich : « Jésus  désire  que nous gardions, ainsi que tous les hommes qui n’ont pas vécu dans son entoura ge, la conviction que nous possédons la même réalité que les Apôtres. Il veut nous faire comprendre que nous ne sommes pas défavorisés par rapport à ceux qui l’ont vu. En fait nous possédons la foi et c’est la nouvelle manière de « voir », pour ainsi dire, Jésus. Par elle nous pouvons nous approcher de lui, le comprendre en profondeur, le rencontrer au plus profond de notre cœur. Par elle nous pouvons le découvrir au milieu de deux ou trois personnes unies en son nom. Ou bien dans l’Église qui continue sa présence […]. Cette phrase constitue pour nous, en outre, une invitation à raviver notre foi, sans chercher  des points d’appui ni attendre des signes pour progresser dans notre vie spirituelle. Elle nous invite à ne pas douter de la présence du Christ dans notre vie et dans l’histoire, même s’il peut sembler loin de nous […].  Jésus  désire que nous croyions  à son amour, même si nous  nous  trouvons  dans des situations difficiles, ou que des problèmes insolubles nous écrasent (2).»

Anne est une jeune australienne,  née avec un grave handicap.  Elle  raconte  : « Pendant  mon adolescence, je me demandais pourquoi je n’étais pas morte tout de suite, tant me pesait mon handicap. Mes parents, qui vivent la Parole de vie, me donnaient toujours la même réponse : « Anne, Dieu t’aime immensément, il a un plan spécial pour toi. » Devant mes limites physiques, ils m’ont aidée à ne pas me laisser bloquer par les difficultés, mais plutôt à être “la première à aimer” les autres, comme Dieu l’a fait avec nous. J’ai  vu bien des situations changer autour de moi et les personnes  s’ouvrir envers  moi et envers  les  autres.  Puis, de mon père, j’ai reçu un message personnel, à n’ouvrir qu’après  sa mort. Ce message  ne contenait qu’une phrase : « Ma nuit ne connaît pas d’obscurité. » C’est mon expérience quotidienne : chaque fois que je choisis d’aimer et de servir ceux qui sont à côté de moi, les ténèbres disparaissent et je fais l’expérience de l’amour que Dieu a pour moi. »

Letizia Magri

(1) En l’état actuel des recherches, on ne sait de quel Jean il s’agit. Très vraisemblablement ce texte a été rédigé à la fin du premier siècle ou au début du IIe siècle par un membre de l’école johannique-

(2) Cf. Chiara LUBICH, Parole de vie d’avril 1980 ; d’après Parole di Vita, éd. Fabio Ciardi (Œuvres de Chiara Lubich 5), Città Nuova, Rome 2017, pp. 169-170.

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« Bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru » (Jn 20,29).

4 Comments

  • La ortografía es importante. Claro que sí, pero mucho más la esencia del mensaje. Deseo que ese mensaje haya tocado su corazón.

  • Buenos días, en la Palabra de Vida de abril de los niños hay una falta de ortografía: « Yo SI creo » El « SÍ » viene sin tilde.
    Muchas gracias por todo

    • Bienaventurados los que no vieron y creyeron. Es una hermosa palabra que nos invita a creer en todas las generaciones. Ayúdenme, hermanos, en oración ya que estoy pasando por una aflicción muy grande con mi salud, y mi fe de alguna manera ha decaído mucho. Coloco pues como petición todo mi núcleo familiar, y mi vida en el nombre de Jesús. Dios les siga bendiciendo.

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