La première des 33 cités-pilotes des Focolari a 40 ans.
Située sur les collines de Toscane près de Florence,
dans la commune d’Incisa Valdarno, elle comporte des écoles, des entreprises, des centres artistiques et compte actuellement un millier d’habitants de 70 pays différents : de toute l’Europe de la Russie au Portugal ; de Jordanie, du Liban, d’Égypte au Burundi, au Congo et à l’Afrique du Sud ; des Etats-Unis et du Mexique à la Terre de Feu ; du Japon, de Chine, de Corée aux Philippines ; d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Ils sont étudiants et enseignants, artisans, agriculteurs, artistes… Ce sont des familles, des religieux, des prêtres, des chrétiens de différentes confessions et des fidèles d’autres religions : le prototype d’une société nouvelle fondée sur la loi évangélique de l’amour.

Une ville qui reflète un idéal d’unité et de paix
Construire une cité-pilote selon ses propres idées a été le rêve de tous ceux qui ont lancé de nouveaux courants philosophiques, idéologiques ou spirituels.
De même pour Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari qui, en visitant l’abbaye bénédictine d’Einsiedeln en 1962, a eu l’intuition que naîtraient dans le monde des cités-pilotes modernes, avec des maisons, des écoles, des entreprises… Plus de 40 000 visiteurs passent chaque année par Loppiano. Avec ceux qui y habitent, ils contribuent au plan d’unité qui est le fondement de la ville.

Marie Théotokos : l’église de la cité-pilote
L’église dédiée à Marie Théotokos, la « Mère de Dieu » a été inaugurée le samedi 30 octobre, lors d’une concélébration solennelle présidée par l’archevêque métropolite de Florence et par l’évêque de Fiesole. Sa construction a été réalisée grâce au concours de la conférence épiscopale italienne.

L’œuvre du Centre Ave, composé de femmes architectes et peintres
L’église a été réalisée par le bureau d’études du Centre Ave,
basé à Loppiano et composé d’un groupe de femmes dont l’une est sculpteur, trois sont architectes et trois peintres. Elle se détache délicatement sur les collines en un vaste plan incliné qui commence au niveau du terrain et s’élève jusqu’au sommet de la construction. Elle est couronnée d’un clocher recouvert de pans triangulaires dorés dont la forme claire évoque la Trinité.

Le projet et la chapelle œcuménique
A l’intérieur, un grand vitrail en camaïeu bleu sert de fond au tabernacle doré. « Par la forme de l’église – explique Ave Cerquetti, auteur du projet de la construction – je voulais exprimer la grandeur de la Mère de Dieu qui, plus grande qu’on ne peut l’imaginer, comme l’Église l’a déclarée dès les premiers conciles, est comme une pente douce qui conduit de la terre au ciel, à Dieu. Au premier étage du clocher se trouve une chapelle œcuménique

Les chrétiens ne sont pas les seuls à honorer Marie dans cette église
Un grand tableau représentant une Vierge à l’enfant est arrivé de l’Inde. Œuvre d’un artiste hindou, il est enrichi à la feuille d’or et incrusté de pierres semi-précieuses. Le Maître Pra Maha Thongrattana, moine bouddhiste thaïlandais est venu assister à la cérémonie d’inauguration. En 1992, son séjour à Loppiano avait été le point de départ d’un fructueux dialogue entre les moines bouddhistes thaïlandais et les Focolari.

Renata Borlone sera inhumée dans la nouvelle église
Renata (1930-1990), pionnière de Loppiano, en a été coresponsable pendant de nombreuses années. Sa cause de béatification est en cours.

Pôle d’activités économiques « Lionello Bonfanti »
Cette année du 40e anniversaire de Loppiano a vu démarrer les travaux de construction du pôle d’activités économiques. 5 615 actionnaires en soutiennent la construction, au sein de la société de gestion « E. di C. Spa », qui s’est constituée en 2001 (www.edicspa.com). D’autres pôles du même genre existent dans le monde ou sont en projet : au Brésil, en Argentine, aux USA, au Portugal, en France et en Belgique. Ils donnent visibilité au projet de l’Économie de communion qui inspire la gestion de 270 entreprises en Italie et au total 800 dans le monde.

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