Donner une âme à l’œcuménisme – Le 3 février, le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, a rencontré la présidente Maria Voce et le coprésident Giancarlo Faletti, qui étaient accompagnés de Joan Patricia Back et de Severin Schmid, responsables du Centre pour le dialogue œcuménique.
L’occasion de mettre le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, au courant de la vie œcuménique des Focolari et des initiatives que celle-ci suscite. Le cardinal a manifesté beaucoup d’intérêt, d’estime et de reconnaissance pour tout ce que Chiara Lubich a accompli dans ce domaine, mais aussi pour la façon dont le mouvement le fait avancer. Ce rendez-vous a eu lieu à la demande de Maria Voce (Emmaüs), qui souhaitait rendre compte au cardinal de sa rencontre avec le patriarche Bartholomée, le 27 décembre dernier, à Fanar, le siège du patriarcat œcuménique de Constantinople.
Maria Voce a expliqué au président du dicastère du Vatican la spécificité, sur le plan œcuménique, des Focolari, dont les membres s’engagent à l’échelle du monde et à divers niveaux dans le « dialogue de la vie ». Cette expression est également le titre d’un livre offert au cardinal et qui contient les discours prononcés par Chiara Lubich à Genève en 2002. Lors de la rencontre, il a été question du 3ème anniversaire de la mort de Chiara et du 50ème anniversaire de la fondation du centre Uno, qui sera célébré du 11 au 16 mars à Cadine, près de Trente, par une semaine de rencontres œcuméniques internationales. Puis les focolarines et focolarini appartenant à d’autres Églises ont été présentés au cardinal et lui ont parlé de leur rencontre avec le cardinal Rylko, du Conseil pontifical pour les laïcs, à Castel Gandolfo, en janvier. Le cardinal Koch a commenté : « Toute vocation est inspirée par l’Esprit Saint. » Il y a donc eu la présentation de l’initiative « Ensemble pour l’Europe », avec une évocation de son histoire et de ses évolutions jusqu’à la prochaine rencontre à Bruxelles, en 2012, et la rencontre œcuménique annuelle des évêques a elle aussi été abordée.
Maria Voce a dit au cardinal qu’elle avait voulu le rencontrer avant tout pour l’assurer du soutien et des prières de tout le mouvement pour son travail. Et le cardinal a ensuite demandé à la présidente le sens de son nom, « Emmaüs ». Elle le lui a expliqué en rappelant le point central de la spiritualité de l’unité, qui concerne justement la présence spirituelle de Jésus parmi les siens, « Jésus au milieu » (Mt, 18-20). Le cardinal a alors fait ce commentaire : « Sans la présence mystique de Jésus, on n’arrive pas à l’unité. Les hommes n’en sont pas capables… seul Jésus le peut. »