, «…Je rêve que notre Église soit enveloppée d’une atmosphère qui corresponde davantage à son être Épouse du Christ ; qu’elle se présente au monde plus belle, plus une, plus sainte, plus charismatique, plus conforme à son modèle Marie, donc plus mariale, plus dynamique, plus familiale, plus intime, et qu’elle se modèle davantage sur le Christ son Époux. Je rêve qu’elle soit un phare pour l’humanité. Et je rêve qu’elle suscite un peuple saint, d’une sainteté jamais vue jusqu’à présent.
Je rêve que l’aspiration à une fraternité vécue, diffusée sur la terre, réclamée — comme on le constate aujourd’hui — par les consciences de millions de personnes, devienne dans l’avenir, au cours du troisième millénaire, générale, universelle.
Je rêve donc d’une diminution des guerres, des conflits, de la faim, des innombrables maux dont le monde est affligé.
Je rêve d’un dialogue d’amour plus intense entre les Églises qui rapproche l’heure où nous formerons une unique Église.
Je rêve que le dialogue soit vivant et fécond entre les religions et qu’il s’accroisse ; que les personnes des religions les plus variées soient liées entre elles par l’amour, cette “ règle d’or ” qui se trouve dans leurs livres sacrés.
Je rêve que les diverses cultures du monde se rapprochent et s’enrichissent réciproquement, pour former une culture mondiale basée sur les valeurs permanentes, véritable richesse des peuples, qui doivent s’imposer comme sagesse globale.
Je rêve que l’Esprit Saint continue à être la source d’eau vive des Églises ; qu’il consolide, au-delà de leurs frontières, les “ semences du Verbe ”. Ainsi l’avènement de quelque chose de “ nouveau ” — lumière, vie, œuvres nouvelles que seul Lui peut susciter — ne cessera d’inonder le monde. Et toujours davantage d’hommes et de femmes suivront le droit chemin, convergeront vers leur Créateur, se mettront cœur et âme à son service.
Je rêve que les relations basées sur l’évangile s’étendent des personnes aux groupes, aux mouvements, aux associations religieuses et laïques ; aux peuples, aux États… Ainsi, il sera naturel d’aimer la patrie de l’autre comme la sienne et de tendre à une communion des biens universelle : au moins en prospective.
Je rêve d’un monde uni dans la variété des peuples…. Je rêve donc que les Cieux nouveaux et les terres nouvelles commencent à se réaliser sur la terre, autant que possible. Je rêve beaucoup mais nous avons devant nous un millénaire pour réaliser tout cela ».
(extrait de : Chiara Lubich, Actualità leggere il proprio tempo (écrit par Michele Zanzucchi), Editions Città Nuova, Rome 2013)
Per esperienza personale Chiara quando parla di ‘sogno’ parla di cose già sperimentate in ‘sé’. Rileggendo questo scritto mi ritorna in mente quello sull’unità dove Chiara parla di un sogno e termina pressapoco così: ‘È un sogno. No, l’unità non è un sogno perchè 2000 anni fa Tu l’hai chiesta al Padre: Padre che tutti siano una cosa sola. ‘.
Sta a me, a noi contribuire a realizzare questo ‘sogno’ perchè, come dice sempre lei parlando dell’unità, ‘La nostra carità deve essere come il calore del sole. Avete visto l’inverno? Ebbene, in primavera per un po’ di sole spunta l’erba e fioriscono i fiori. Non è che il sole faccia tutto, fa solo la sua parte; eppure tutto sembra cambiare.’
Buona giornata e grazie, grazie grazie di queste pagine.
Francesco G. Scariolo
Straordinario Chiara, continuiamo a sognarlo insieme!! Anche se tu immagino che lo veda già realizzato. Qui siamo in cammino, e in questi giorni costatiamo che no è una utopia.
Continua ad aiutarci!