Des prêtres capables de donner vie à une pastorale « nouvelle », des prêtres-Christ pour l’humanité, prêts à sortir vers les « périphéries existentielles » est le souhait de Maria Voce. La présidente des Focolari, faisant écho aux paroles du Pape François, a illustré défis et finalités du Centre de spiritualité pour prêtres « Vinea Mea », officiellement rouvert le 22 octobre avec le congrès « Prêtres, diacres et séminaristes à l’école de communion » qui s’est déroulé, en direct streaming, au Centre international de Loppiano. Étaient présents Mgr Mario Meini, Mgr Luciano Giovannetti, des maires des villages voisins et plus de 200 invités provenant de différentes régions italiennes.

Maria Voce a mis en évidence l’importance pour le Centre Vinea Mea de faire partie de la cité-pilote de Loppiano, dont la proposition de formation tire sa vie: « Loppiano est une portion d’Église vivante et une ébauche de société nouvelle, montrant comment serait le monde si, à la base de toute relation, se trouvait l’amour évangélique; un lieu où se forment des hommes « nouveaux », ouverts au dialogue, à la communion, des hommes capables de faire de leur propre vie un don pour les autres ».

Elle a rappelé le souhait que Chiara Lubich avait émis en 1966 aux prêtres qui étaient les premiers à fréquenter l’école naissante pour prêtres: « Apprendre à tout mettre de côté, se détacher de toute prétention de pouvoir, pour assurer la présence de Jésus parmi vous. De cette manière, il sera inévitable que Jésus produise une pastorale « nouvelle » et des prêtres « nouveaux, des prêtres prêts à donner leur vie pour tous ». Elle a aussi souhaité que des expériences comme celle-là se multiplient dans d’autres pays.

Vita Zanolini et Elena Di Taranto, de l’étude d’architectes Centre Ave Arte, ont illustré le défi posé par le projet de restructuration et restauration de l’ancien couvent franciscain du XVIe siècle: rendre les environnements convenables pour le style de vie communautaire caractéristique de cette école pour prêtres, continuant cependant à dialoguer avec respect et continuité avec la mémoire historique dont l’édifice est témoin.

Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole, a voulu mettre en évidence la dimension humaine du prêtre, le fait qu’il est un homme près des hommes, le frère de tous. « Le Concile Vatican II nous a rappelé que le prêtre est « choisi parmi les hommes » et que son « ministère est dans la communauté. Il faut une spiritualité presbytérale qui n’est pas liée à une culture ou à un environnement, mais qui sache être la voix du monde entier, qui sente la respiration de l’histoire aujourd’hui. Nous avons besoin de prêtres porteurs de communion. »

Don Imre Kiss, prêtre hongrois, responsable de Vinea Mea, a illustré la méthode de formation et le programme des cours de formation pour prêtres. « Nous sommes une unique communauté, mais nous vivons aussi dans de petits « focolares », de taille familiale, dans lesquels l’amour réciproque est concret et profond. On peut y apprendre ce que veut dire « la spiritualité de communion rend les environnements convenables pour le style de vie qui constitue la caractéristique de cette école pour prêtres: la nouvelle dimension communautaire de l’Église. »

Stefania Tanesini

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