IMG_7385“On peut tourner la tête quand on rencontre les problèmes d’un autre, ou les prendre à bras le corps en les faisant siens. Pour un mouvement qui a choisi d’embrasser le visage souffrant de Jésus sur la croix, on comprend que les focolares de Bombay aient choisi d’accueillir et de relever les défis de ses communautés avec amour et dévouement », écrit Anabel, une jeune des focolari, journaliste à Bombay. Le projet de Santacruz et celui d’Udisha sont nés pour concrétiser le fort engagement du mouvement en faveur de la justice sociale, de la fraternité universelle, et surtout pour témoigner, dans cette ville aussi, de l’amour pour Jésus présent en chaque prochain.“

Le projet Santacruz a débuté en 1992 pour répondre aux exigences des familles du lieu confrontées à la pauvreté, la toxicomanie et la pénurie de travail. Il fournit des rations alimentaires aux familles et une aide régulière afin que les enfants puissent continuer leurs études. « Au début nous avons peiné pour financer ce projet, mais nous avons mis en commun nos ressources et les contributions de toute la famille des Focolari en Inde. Je suis heureuse que nous soyons arrivés à soutenir ce projet pendant plus de 25 ans », nous confie Joan Viegas, une des premières volontaires de Bombay associées au projet. « Avec le temps nous nous sommes rendu compte que, pour résoudre le problème social de ces familles, il était aussi nécessaire de les nourrir spirituellement. Nous avons commencé par organiser des groupes Parole de Vie pour les mamans des filles qui avaient un besoin urgent de trouver un lieu où s’exprimer, partager leurs problèmes et trouver une force spirituelle. L’une d’entre nous, Joséphine Passanha qui n’est plus de ce monde, a commencé à faire des rencontres en langue Konkani pour ces femmes qui ne parlaient pas l’anglais et aussi à organiser des séminaires utiles pour la gestion de la famille, comme par exemple la planification des naissances et la gestion de l’épargne et des dépenses ».

IMG_7379_bAu cours de sa première visite en Inde en 2001, Chiara Lubich a encouragé les membres des focolari à Bombay à élargir le cercle de leur action en direction d’autres personnes aux marges de la société. Cela a donné un fort élan au Projet Udisha, une initiative déjà amorcée qui se concentre sur le développement intégral des enfants provenant des milieux très défavorisés. Udisha – « rayon de soleil » en sanscrit – éclaire aujourd’hui la vie de plus de 120 enfants grâce à ses diverses propositions : soutien scolaire, conseil familial, suivi médical, cures de désintoxication, camps de jeunes. Un cycle de dépistage sanitaire périodique est devenu l’une des principales spécialités d’Udisha, ce qui aide beaucoup d’enfants et leurs parents à relever divers défis, parfois même à sauver des vies en prévenant les tendances suicidaires. Mise en place de groupes pour l’autogestion qui aident les mamans à gérer leur budget et à compléter leurs revenus en créant de petites entreprises comme la confection de sacs au crochet, des services de restauration ou de soins esthétiques.

“Udisha est devenu une véritable organisation avec l’aide de la communauté des Focolari de toute la ville de Bombay, et aussi grâce au parrainage d’enfants à distance assuré par le Mouvement Familles Nouvelles », dit Brian D’Silva, l’un des pionniers du projet. « Nous cherchons chaque jour à rejoindre davantage de familles, en ayant toujours présent à l’esprit que c’est Jésus que nous servons en chaque personne. Et c’est pour moi une grande satisfaction de voir que les premiers enfants d’Udisha sont aujourd’hui bien instruits, qu’ils ont trouvé un travail et contribuent positivement à la société qui les entoure ».

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