Mai 22, 2018 | Focolare Worldwide
Le 16 mai dernier sāest dĆ©roulĆ© au Centre Mariapolis Arnold du mouvement des Focolari Ć SĆ£o Leopoldo (au sud du BrĆ©sil) la 18iĆØme Ć©dition de āNoite Musical ecumenicaā, Ć lāoccasion de la semaine de priĆØre pour lāunitĆ© des chrĆ©tiens. Sept chÅurs y ont participĆ©, de diffĆ©rentes confessions chrĆ©tiennes de Vale dos Sinos et Porto Alegre. Ā« La soirĆ©e musicale āexplique Marines Silva, responsable du Centre Mariapolis ā reprĆ©sente un moment de communion entre les chÅurs de diffĆ©rentes Eglises chrĆ©tiennes, dans le domaine du dialogue ÅcumĆ©nique pour lequel nous travaillons tous les jours Ā». Dans un climat fraternel et joyeux, lāĆ©vĆ©nement a rassemblĆ© environ 400 personnes, appartenant aux Eglises Adventiste du 7iĆØme jour, EvangĆ©lique luthĆ©rienne, Catholique, Baptiste, au JUAD, aux Missionnaires du Christ RessuscitĆ© et Ć la CommunautĆ© de louange et dāadoration de lāEmmanuel.
Mai 22, 2018 | Focolare Worldwide
Le congrĆØs ÅcumĆ©nique « Ensemble dans la CharitĆ©, du Dialogue Ć la CoopĆ©rationĀ Ā» sāest tenu Ć Palerme, capitale rĆ©gionale de la Sicile, en prĆ©sence des autoritĆ©s civiles et religieuses de la ville et de reprĆ©sentants du monde de la culture et de la presse. Un Ć©vĆ©nement Ć lāinitiative de nombreux pasteurs et responsables de diffĆ©rentes Ćglises de fondation ancienne et rĆ©cente, ainsi que de Maria Voce et JesĆŗs MorĆ”n (prĆ©sidente et coprĆ©sident des Focolari). Voici quelques extraits de lāintervention de Maria VoceĀ : Lire le discours en entier
Mai 21, 2018 | Non classifiƩ(e)
Ā« Je suis allĆ©e Ć Budapest sur le conseil de ma tante. Je me suis une fois de plus fiĆ©e Ć elle, une personne spĆ©ciale, ouverte et disponible, qui a toujours Ć©tĆ© Ć mes cĆ“tĆ©s dans les annĆ©es difficiles. Tout avait commencĆ© en premiĆØre annĆ©e de lycĆ©e. LāĆ©cole me prenait, jāĆ©tais entrĆ©e dans une nouvelle phase, les premiers problĆØmes dāadolescence, les amis qui prennent dāautres routes, les incomprĆ©hensions en famille, une transformation peut-ĆŖtre un peu trop rapide. Jāavais connu un garƧon, cāĆ©tait mon seul vĆ©ritable ami. Mais je sentais en moi grandir une grande angoisse. JāĆ©tais de plus en plus seule, Ć part les moments où lāun ou lāautre, sans me poser de question, accueillait mes silences et partageait un peu de cette souffrance. Jāai terminĆ© mes Ć©tudes. Les amitiĆ©s diminuaient et les heurts en famille augmentaient. Je maigrissais. Ce problĆØme alimentaire et nerveux, que jāessayais de cacher aux yeux de tous, avec le temps, devenait une vraie pathologie. Il māenlevait la joie de vivre, les couleurs, lāamour, la lumiĆØre. Je me repliais uniquement sur moi-mĆŖme et sur la solitude que je māĆ©tais imposĆ©e.
Cāest alors que ma tante, de la communautĆ© des Focolari, me proposa dāaller ensemble Ć Loppiano, leur citĆ©-pilote en Toscane. Jāai pensĆ© : Ā« trois jours je ne sais où, sans Ć©tudier, sans Ć©cole, loin de ce que je vivais, si Ć lāĆ©troit. Trois jours où je dois seulement penser comment cacher ma nourriture. Essayons !Ā». Ce fut presque une caresse aprĆØs des mois dāariditĆ©. Partout les gens māaccueillaient et māembrassaient avec respect et dĆ©licatesse. Lāune dāentre elles, aprĆØs māavoir Ć©coutĆ©e, me parla de Chiara Lubich. Je me suis aperƧue que jāavais oubliĆ© mes problĆØmes, moi-mĆŖme, mais surtout la nourriture. Libre ! Pendant le voyage de retour, jāai pensĆ© que jāaurais aimĆ© vivre toujours comme Ƨa, comme dans une grande famille. Mais reprendre le quotidien nāĆ©tait pas du tout facile, je me suis rendu compte que je voulais retomber. Cāest ce qui se passa. La tĆŖte toujours dans les livres, lāesprit prĆŖt Ć la programmation de calculs et de piĆØges pour faire tomber tout le monde. Mon poids diminuait, ma famille ne me reconnaissait pas. Mais je savais que quelquāun priait pour moi. Jāai commencĆ© Ć aller Ć la messe le dimanche, un peu avec lāexcuse de faire de la marche, un peu pour māĆ©loigner de la maison. Jāavais toujours Ć©tĆ© croyante mais cāest seulement Ć ce moment-lĆ que jāai commencĆ© Ć penser que JĆ©sus pouvait me comprendre et māaccueillir sans jugements. Pendant la deuxiĆØme et troisiĆØme annĆ©e de lycĆ©e, la situation a encore empirĆ©. JāĆ©tais de moins en moins tolĆ©rante dans mes rapports avec ma famille et les autres. La thĆ©rapie psychologique que jāavais dĆ©butĆ©e ne donnait pas les fruits escomptĆ©s. Jāarrivais habilement Ć tisser des filets mensongers qui me portaient toujours plus hors de ma route. La seule pĆ©riode qui me distrayait Ć©tait lāĆ©tĆ©, loin de la maison, avec les amis. Mais lāĆ©tĆ© est bref, je ne pouvais pas me plaire uniquement un mois par an. A la fin de lāĆ©tĆ©, ma tante me fit une nouvelle proposition : Budapest, Genfest 2012. Jāai acceptĆ©, et je suis partie avec cinq jeunes de ma ville, parmi lesquels une compagne de classe. JāĆ©tais plongĆ©e dans une Ć©motion continuelle : des milliers de jeunes sāexprimaient en une seule Ć¢me. Un vĆ©ritable pont comme il se doit, non seulement entre nations et cultures, mais aussi entre moi et la nouvelle vie qui māattendait. Je me trouvais face Ć une marĆ©e de jeunes, douze mille, des ponts Ć partager avec moi pour le dĆ©marrage dāune nouvelle vie. Le Ā« flashmob Ā» avec nos foulards, sur lesquels nous avions Ć©crit des messages, les Ć©changes avec des jeunes dāautres pays, les queues pour les repas, la marche de la fraternitĆ© : je sentais que je faisais partie dāune unitĆ©. Jāaurais pu aller partout, jāaurais Ć©tĆ© partout chez moi. Une fois rentrĆ©es Ć la maison, nous avons essayĆ© de contacter la communautĆ© des Focolari de notre ville avec ma compagne de classe, Le chemin que je voulais suivre Ć©tait celui de JĆ©sus. Ce nāĆ©tait pas tout simple, le problĆØme de la nourriture avait des racines profondes, et les prĆ©occupations de ma famille nāavaient pas disparu. Mais je sentais que je portais moi aussi une nouvelle lumiĆØre. En vivant une Ć la fois les paroles de lāĆ©vangile, petit Ć petit jāai repris possession de ma vie. En me donnant aux autres de toutes mes forces, jāai dĆ©couvert que Dieu māaime immensĆ©ment et a un grand projet sur moi Ā».
Mai 20, 2018 | Focolare Worldwide
Un rĆŖve naĆ®t, comme pour les autres citĆ©s pilotes des Focolari dispersĆ©es dans le monde. Dans les annĆ©es ā50, en Suisse, aprĆØs avoir contemplĆ© du haut dāune colline, la merveilleuse abbaye bĆ©nĆ©dictine dāEinsiedeln, Chiara Lubich eut lāidĆ©e quāun jour, la spiritualitĆ© de lāunitĆ© aurait exprimĆ© quelque chose de semblable : Ā« Une petite ville, avec tous les Ć©lĆ©ments dāune ville moderne, des maisons, des Ć©glises, des Ć©coles, des magasins, des entreprises et des services publics.Une convivialitĆ© de personnes, de diffĆ©rentes conditions, liĆ©es par le commandement de JĆ©sus :āāAimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĆ©sāā Ā». Ces paroles sont devenues rĆ©alitĆ© dāabord Ć Loppiano, en Italie, et ensuite dans 24 autres petites villes, les āācitadelles ou citĆ©s pilotesāā justement. Parmi celles-ci, la āāMariapolis Liaāā, au beau milieu de la pampa de lāArgentine. Carlos Becaria, uruguayen, actuellement responsable de la petite ville, faisait partie du groupe des pionniers : Ā« Il nāy avait encore rien du tout. Mais il y avait une inspiration prophĆ©tique. Vittorio Sabbione, qui Ć©tait parmi les premiers focolarini, nous dit alors :āāVous ĆŖtes ici parce que vous avez choisi Dieu. Les difficultĆ©s ne manqueront pas et alors, vous devrez penser Ć JĆ©sus en croix. Je ne vous offre rien qui soit dĆ©jĆ fait : vous devez tout construire vous-mĆŖmesāā. Nous restĆ¢mes car nous y croyions dans cette utopie Ā».
La āāMariapolis Liaāā (www.focolare.org/mariapolislia), dans la localitĆ© dāOāHiggins (province de Buenos Aires), porte le nom de Lia Brunet (25 dĆ©cembre 1917 ā 5 fĆ©vrier 2005), une des compagnes de la premiĆØre heure de Chiara Lubich, envoyĆ©e par elle āāĆ la maniĆØre des pionniersāāpour porter le charisme de lāunitĆ© sur le continent latino amĆ©ricain. Originaire de Trente, comme la fondatrice des Focolari, elle est dĆ©finie comme Ć©tant une āārĆ©volutionnaireāā par la radicalitĆ© avec laquelle elle a vĆ©cu lāĆvangile dans un continent marquĆ© par de fortes problĆ©matiques sociales, elle vĆ©cut pour en changer la rĆ©alitĆ©. Elle nāimaginait bien sĆ»r pas , alors quāelle donnait une forte impulsion Ć la naissance et au dĆ©veloppement de la citadelle dāOāHiggins, quāun jour, celle-ci aurait portĆ© son nom. āāLiaāā, comme Loppiano en Italie, rĆ©cemment visitĆ©e par le Pape, et comme les autres citadelles dans le monde, veut ĆŖtre le signe tangible dāun rĆŖve qui est en train de se rĆ©aliser, celui dāune humanitĆ© plus fraternelle, renouvelĆ©e par lāĆvangile. Elle accueille aujourdāhui environ 220 habitants stables mais en accueille chaque annĆ©e des centaines, particuliĆØrement des jeunes, pour des pĆ©riodes plus ou moins longues de formation. Dans ses alentours, se construit le pĆ“le entrepreneurial āāSolidaridadāā, inspirĆ© par le projet de lāĆconomie de Communion. Plus de 250 personnes ont participĆ© aux festivitĆ©s Ć la fin du mois dāavril et celles-ci continueront pendant toute lāannĆ©e, pour le 50ĆØme anniversaire de la fondation de la āāMariapolisāā, avec la prĆ©sence des autoritĆ©s ecclĆ©siastiques, des reprĆ©sentants de diffĆ©rents mouvements, Ć©glises chrĆ©tiennes, fidĆØles juifs et personnes de convictions non religieuses. Ā« Nous arrivĆ¢mes pendant la nuit ā se souvient Marta Yofre, une des premiĆØres jeunes filles arrivĆ©es lĆ où est en train de sāĆ©difier la citadelle -. Jāeus une sensation dāimpuissance, mais aussi une certitude : ce serait Marie qui allait la construire Ā». Nieves Tapia, fondatrice du Centre Latino amĆ©ricain de formation et de service solidaire, a frĆ©quentĆ© dans les annĆ©es ā80, lāĆ©cole de formation pour les jeunes. Ā« LĆ jāai appris Ć aimer la patrie de lāautre comme la mienne et Ć Ć©largir le cÅur Ć toute lāAmĆ©rique latine Ā». AdriĆ”n Burset, musicien et producteur artistique a grandi dans la Mariapolis Lia. Ā« Sans en ĆŖtre conscient, jāai reƧu en cadeau de vivre comme si cāĆ©tait normal, quelque chose qui au contraire est rĆ©volutionnaire : lāamour du prochain Ā». Pour Arturo ClariĆ”, psychologue, master Unesco en Culture de la Paix, ce quāil a vĆ©cu dans la citadelle il y a vingt ans, est āāun cachet quāon ne plus plus effacer, la dĆ©monstration que lāamour transcende la vie Ā».
LāĆvĆŖque de Mercedes-LujĆ”n, Mgr. AgustĆn Radrizzani : Ā« Cela Ć©meut de constater la signification quāelle a eue pour notre patrie et pour le monde. La paix universelle nous unit et lāamour fraternel, illuminĆ© par la grĆ¢ce de cet idĆ©al Ā». Alors que Eduardo Leibobich, de lāOrganisation Juive pour le dialogue interconfessionnel, rappelle les nombreuses āāJournĆ©es de la paixāā rĆ©alisĆ©es dans la Mariapolis, le pasteur mĆ©thodiste Fernando SuĆ”rez, du Mouvement ÅcumĆ©nique des Droits de lāHomme, souligne que la Ā« tradition mĆ©thodiste a toujours travaillĆ© pour lāunitĆ©, en essayant de rĆ©aliser le message de Chiara Ā». Et enfin, Horacio Núñez, de la Commission internationale du Dialogue entre les personnes de convictions diffĆ©rentes : Ā« Jāinvite Ć unir les forces, il est trop beau, lāidĆ©al dāune humanitĆ© libre et Ć©gale, uni par le respect et lāamour rĆ©ciproque Ā». Gustavo ClariĆ”
Mai 19, 2018 | Non classifiƩ(e)
La fĆŖte chrĆ©tienne de lāeffusion de lāEsprit Saint sur Marie et sur les disciples de JĆ©sus se cĆ©lĆØbre Ć la āāPentecĆ“teāā, cāest-Ć -dire le cinquantiĆØme jour aprĆØs PĆ¢ques. On lit dans les Actes des ApĆ“tres : Ā« Tandis que le jour de PentecĆ“te Ć©tait sur le point de se terminer, ils se trouvaient tous ensemble dans un mĆŖme lieu. Quand du ciel tout Ć coup vint un bruit tel que celui dāun violent coup de vent, qui remplit toute la maison(ā¦) et tous furent alors remplis de lāEsprit Saint Ā» (Actes 2, 1-4). Chiara Lubich Ć©crit en rĆ©fĆ©rence au charisme de lāunitĆ© : Ā« LāEsprit Saint est le don que JĆ©sus nous a fait pour que nous soyons un comme lui et le PĆØre. Sans aucun doute, lāEsprit Saint Ć©tait en nous aussi avant, car nous Ć©tions chrĆ©tiens ; mais ici, il y a eu une nouvelle illumination , une nouvelle manifestation sienne en nous, qui nous rend participants et acteurs dāune nouvelle PentecĆ“te, ensemble avec tous ces mouvements ecclĆ©siaux qui rendent nouveau le visage de lāĆglise Ā».
Mai 18, 2018 | Non classifiƩ(e)
Ā«Marie, lorsque JĆ©sus nāest plus sur terre, vit avec lāĆglise, où JĆ©sus continue Ć ĆŖtre prĆ©sent. De lāextĆ©rieur elle nāapparaĆ®t pas comme mĆØre de JĆ©sus qui n’est plus lĆ ; elle devient la mĆØre de Jean, en qui tous les disciples se retrouvent. Ainsi Marie se situe dans le sein de lāĆglise, dans le cĆ©nacle où elle sāest rendue, depuis le mont des oliviers, où a eu lieu lāAscension, en compagnie du groupe des apĆ“tres, des disciples et des femmes pieuses. LĆ aussi, les apĆ“tres « persĆ©vĆ©raient tous ensemble dans la priĆØre, avec les femmes, ainsi que Marie, mĆØre de JĆ©susĀ Ā» (Act 1,14). La premiĆØre Ćglise ā dit saint Luc ā nāĆ©tait quā « un seul cÅur et une seule Ć¢meĀ Ā» et parmi eux nul cāĆ©tait dans le besoin » ; il nāexistait quāune seule table. Pourquoi une telle communion qui faisait de tous une seule rĆ©alité ? Parce que Marie Ć©tait lĆ et donc lāEsprit Saint aussiĀ : cāest alors que se rĆ©alisait lāidĆ©al du Fils et quāy rĆ©gnait son PĆØre. Son rĆØgne Ć©tait venuĀ : Notre PĆØre du ciel et sur terre notre pain quotidien. Le Magnificat se rĆ©pĆ©tait et la diakonia, le service, se rĆ©alisait. La fonction de Marie ā fonction dāamour, et donc de lāEsprit Saint ā Ć©tait, et est dāunifier, en mettant en commun biens cĆ©lestes et biens terrestresĀ ; elle favorisait ainsi lāĆ©mergence du corps mystique du ChristĀ : elle continuait Ć engendrer JĆ©sus dans le mondeĀ : et en Lui elle unifiait et rapprochait les Ć¢mesĀ : elle les installait dans la sagesse. Cāest le modĆØle de ce que doit ĆŖtre la mĆØre dans une famille chrĆ©tienneĀ : un cÅur qui unifie, un esprit qui vivifie en rallumant, chaque jour, lāatmosphĆØre du focolare, où tous se sentent unĀ : cellules dāun seul corps. Consciente de cette mission, qui est participation Ć lāÅuvre du Christ, la femme ā associĆ©e plus que tout autre crĆ©ature Ć lāÅuvre de la crĆ©ation ā se tourne plus facilement vers le CrĆ©ateur, et se confie plus tendrement Ć MarieĀ : comme Elle, elle confĆØre Ć lāintimitĆ© du foyer une puretĆ© virginale par sa chaleur maternelle, qui la rend semblable Ć la Vierge MĆØre. Marie reprĆ©sentait JĆ©sus au sein du cĆ©nacle et donc la dignitĆ© la plus haute, qui soutenait spirituellement la primautĆ© juridique de Pierre. Mais par son attitude elle se montrait lāĆ¢me qui se fond avec lāĆglise, la fait sienne, la vit comme fruit bĆ©ni en son seinĀ : perdue en elle, cachĆ©e, vĆ©ritable ancella Domini (servante du Seigneur). Cāest le sentiment dans lequel doivent vivre lāĆglise, dans lāĆglise, avec lāĆglise, tous les fidĆØles, mĆŖme les laĆÆcsĀ ; alors lāĆglise ne leur semblera plus Ć©trangĆØre, mais partie intĆ©grante de leur vie, centre de leur saintetĆ©. Inutile de parler ou de sāhabiller de maniĆØre spĆ©cialeĀ ; il faut vivre de sa saintetĆ©. Le premier fruit sera son unitĆ©. Marie inspire āles formes trĆØs diffĆ©rentes de lāapostolat des laĆÆcsā¦Elle obtient la grĆ¢ce de lāapostolat pour les Ć¢mes soucieuses de vivre plus ouvertement et de maniĆØre plus pleine la doctrine de JĆ©sus, pour celles qui brĆ»lent du dĆ©sir de la faire connaĆ®tre aux autres et en particulier Ć leurs compagnons de travail. Mais aussi pour ceux qui souhaitent Ā rĆ©tablir dans les organismes sociaux lāordre de la justice et de la charitĆ© et faire entrer dans lāordre temporel de la sociĆ©tĆ© un rĆ©servoir dāharmonie parfaite qui unit les enfants de Dieu. Elle met sur leurs lĆØvres les mots qui persuadent sans choquerā¦Ā Ā» (Pie XII). Marie, la rĆ©formatrice socialeĀ : modĆØle dāun apostolat convaincant; symbole de charitĆ©, source de justice, vers laquelle nombre de mouvements laĆÆcs se tournent pour concourir Ć la construction de lāunitĆ©, testament idĆ©al de JĆ©sus, dans un ordre « marialĀ Ā» des choses, prĆ©lude Ć la citĆ© de Dieu sur terreĀ : elle que les saints ont dĆ©jĆ considĆ©rĆ©e comme la CitĆ© de Dieu.Ā» Igino Giordani, Marie modĆØle parfait, CittĆ Nuova, Rome, 1967 2012, p.150-152.
Mai 18, 2018 | Focolare Worldwide
« Au cours de cette pĆ©riode, avant la visite du Saint PĆØre Ć Loppiano, jāai Ć©tĆ© en contact Ć©troit avec cinq moines bouddhistes thaĆÆlandais. Je parle leur langue et pour cette occasion, jāai pu ĆŖtre leur interprĆØteĀ Ā». Cāest Luigi Butori qui sāexprime, originaire du centre de lāItalie, mais depuis presque 30 ans, dans le sud est asiatique. « Une expĆ©rience forte, profonde et exigeante. Lors de la visite au Centre international des religieux du Mouvement des Focolari, prĆØs de Rome, ils ont Ć©tĆ© impressionnĆ©s par le service concret des deux religieuxāāplus vraiment jeunesāā qui se sont occupĆ©s dāeuxĀ . Et lĆ , les moines ont commencĆ© Ć percevoir une āālumiĆØreāā, une harmonie, ou comme ils lāont dit, une āāunique voixāā en eux et autour dāeuxĀ Ā». Le sĆ©jour des moines sāest prolongĆ© par une visite de la capitale, avec une focolarine comme guide, qui Ć leurs yeux āāavait le mĆŖme sourire que les religieux rencontrĆ©s avantāā. Et puis, une journĆ©e passĆ©e dans la ville de Lucca, avec la communautĆ© des Focolari, environ 80 personnes de 2 Ć 94 ans. « Et encore la mĆŖme lumiĆØre sur leurs visagesĀ Ā». Puis une pointe de quelques heures poussĆ©e vers Pise, la ville Ć la āātour penchĆ©eāā, lĆ aussi, une personne prĆ©sente de la communautĆ© locale. Le mĆŖme sourire. « ArrivĆ© lĆ , un des moines parmi les plus jeunes sāest exclamé :āāCette fille de Chiara Lubich a aussi le mĆŖme type de sourire que nous avons trouvĆ© Ć Rome, aux Castelli et Ć LuccaĀ : comment est-ce possibleĀ ?Ā Ā».

Ā© R. Orefice – CSC Audiovisivi
Et enfin Loppiano. « Dans la citĆ© pilote de 850 personnes où tous connaissent et attendent āāLuce Ardenteāā, comme est ici connu leur maĆ®tre, se crĆ©e parmi tous, pour le dire Ć leur maniĆØre, āāune harmonie particuliĆØreāāĀ : une āāville du sourireāāĀ tout entiĆØre! Les cÅurs des moines sāouvrent comme des fleurs au printemps, sensibles comme ils le sont au climat spirituel. Mais āāle moment des momentsāā advient lorsque dans le ciel, apparaĆ®t lāhĆ©licoptĆØre du Pape. Un dāentre eux, nouveau dans cette expĆ©rience, sāĆ©meut ā comme il me lāa dit ensuite – āintĆ©rieurementā, et puis des larmes, chose trĆØs rare pour des moines. Joie, mains qui se lĆØvent pour saluer le Pape FranƧois, Ć lāencontre de toute retenue bouddhiste. Une joie spontanĆ©e transparaĆ®t de leurs visages et de leurs gestes. Ils Ć©coutent les chansons des groupes Gen Verde et Gen Rosso et acquiescent dāun signe de la tĆŖte, heureux des significations quāils expriment. Jāessaie de traduire les paroles du Saint PĆØre mais je me rends compte quāils les comprennent de lāintĆ©rieur, au-delĆ de ce que je leur traduis. āāNous voulons ĆŖtre un signe dāunitĆ© et de paix pour le monde entierāā me disent-ils. Au moment de saluer personnellement le Pape, il y a en eux une sĆ©rĆ©nitĆ© incroyable. Ils lui disentĀ : « Saint PĆØre, nous sommes des moines bouddhistes et nous sommes du focolareĀ : nous avons Ć©tudiĆ© la spiritualitĆ© de lāunitĆ© de āāmaman Chiaraāā et nous voulons la vivreĀ : aimer tous, aimer en premier, aimer tout de suite et avec joie. Nous voulons vivre lāunitĆ© comme Chiara nous lāa enseignĆ©, comme lāarc-en-ciel du cielĀ : des couleurs diffĆ©rentes, mais tous unis. Nous vous offrons cette Ć©toffe thaĆÆ afin que vous puissiez vous souvenir de nousāā. Le Pape Ć©coute et consent en souriant. Et en-dehors du programme, un autre ajouteĀ :āāMerci pour ce que vous nous avez dit, mais surtout pour votre maniĆØre de vous mouvoir. Cāest un signe dāamour et de paix que je porterai toujours avec moi, où que jāailleāā. Un dāentre eux me dira par la suiteĀ :āāUn homme si important qui se meut dāune faƧon si simple et sāassied sur une simple chaise. Cāest un choc pour moi. Ce nāest pas par hasard que nous nous sommes rencontrĆ©sĀ : cela signifie que nous devons travailler ensemble pour le bien de lāhumanitĆ©āāĀ Ā». Chiara Favotti
Mai 16, 2018 | Focolare Worldwide
Maria Voce, PrĆ©sidente du Mouvement des Focolari, a conclu ces journĆ©es, riches en Ć©vĆ©nements dĆ©diĆ©s Ć la culture de lāunitĆ© et de la fraternitĆ©, par une rencontre de famille avec la communautĆ© des Focolari de la capitale rĆ©gionale de la Sicile, en lanƧant un dĆ©fiĀ : « Que Palerme devienne Ā capitale de la culture de la RĆ©surrection, capitale au sens de « leaderĀ Ā», celle dāoù part cette culture de la RĆ©surrection pour envahir le monde entierĀ Ā». Il y a vingt ans Chiara Lubich recevait la citoyennetĆ© dāhonneur de la ville de Palerme. Depuis la communautĆ© a continuĆ© sur cette voie en cherchant Ć actualiser les paroles prononcĆ©es par Chiara Ć cette occasionĀ : « Nous promettons que Palerme restera toujours prĆ©sente dans nos cÅurs, afin que, grĆ¢ce Ć lāaudace et au courage de ses habitants, elle parvienne Ć ĆŖtre pour de nombreuses autres villes dāItalie, mais pas seulement, le modĆØle dāune authentique āville sur la montagneāĀ». Les initiatives, au sein du programme de « Palerme Capitale de la Culture 2018Ā Ā», Ć©vĆ©nement promu par la Mairie, ont investi plusieurs domaines: le droit et lĆ©galitĆ©, le dialogue ÅcumĆ©nique, le monde de la musique et du spectacle avec le Gen Verde, les Workshops, le flash mob et les tables rondes Ć lāinitiative des jeunes. Au Palais des Normands, siĆØge du Parlement RĆ©gional, le samedi 11 mai, plus de 120 personnes ont participĆ© au CongrĆØs Ā«Le relationnel et le droit. Le bien relationnel et les biens communsĀ Ā». AprĆØs les interventions de quelques personnalitĆ©s du monde de la justice (magistrats, avocats, Ć©tudiants, enseignants), Maria Voce a conclu les travaux en affirmant que le monde du Droit et de la Justice a « un trĆØs grand besoin de personnes qui aient Ć cÅur le grand idĆ©al de lāunitĆ© de la famille humaine et qui pour cela sāengagent personnellement Ć travailler concrĆØtement Ć lāassainissement des relations, sans peur et sans compromis”.Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā
Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Au cours de lāaprĆØs-midi, plus de 300 jeunes ont participĆ© au programme « IdentitĆ© digitaleĀ Ā», une initiative de lāInstitut Universitaire Sophia et à « Nous sommes nos choix. Le courage de partir, le courage de resterĀ Ā», en prĆ©sence de JesĆŗs MorĆ”n, coprĆ©sident des Focolari, et du maire de la ville, Leoluca Orlando. Les jeunes ont tĆ©moignĆ© Ć propos du choix qui les met souvent en criseĀ : rester en Sicile ou aller tenter sa chance dans dāautres villes ou dāautres Pays?Ā JesĆŗs MorĆ”n a encouragĆ© les jeunes, trĆØs attentifs, Ć trouver leur voie en sachant « se donnerĀ Ā». Le choix dĆ©pend du lieu où Ā« je peux me donner le plus et où je peux dĆ©velopper le plus mes talents. [ā¦] Si je pars ce nāest pas pour fuir, et si je reste je ne peux rester par peurā. Le Maire, M. Orlando,Ā a soulignĆ© la difficultĆ© de changer une villeĀ marquĆ©e par des annĆ©es de soumission Ć des rĆØgles de comportements mafieux, mais qui cherche Ć se racheter Ć travers un changement culturel. Le dimanche matin 13 mai, moment de famille avec la cĆ©lĆ©bration de la messe, suivie dāune rencontre avec les familles du quartier du centre historique Alberghiera/ Ballarò, agrĆ©mentĆ©e dāintermĆØdes artistiques rĆ©alisĆ©s par les enfants. LāaprĆØs-midi, 500 personnes, Ā reprĆ©sentant Ā environ 20 Ćglises chrĆ©tiennes, ont participĆ©, au Théâtre Golden, au rassemblement « Ensemble dans la charitĆ©, du dialogue Ć la coopĆ©rationĀ Ā». Interventions de lāArchevĆŖque de Palerme, de M. Corrado Lorefice, de Maria Voce, et du Directeur du Bureau rĆ©gional pour lāÅcumĆ©nisme, Erina Ferlito. Les tĆ©moignages ont mis en valeurĀ lāengagement fermement tenu dans diverses villes de SicileĀ : quāil sāagisse de visiter les prisonniers ou bien dāaider les pauvres, les sans-abris, les immigrĆ©s. Ensuite, āOn the other sideā, le concert du Gen Verde avec plus de 800 spectateurs. La veille les jeunes qui avaient participĆ© aux workshops animĆ©s par le groupe musical Ć©taient sur scĆØne, puis avaient rĆ©alisĆ© un flash mob dans lāune des principales rues de la villeĀ : une expĆ©rience bouleversante, qui a enthousiasmĆ© jeunes et adultes, dans lāesprit du message de fraternitĆ© que le groupe musical international diffuse dans le monde entier.
Mai 15, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le 15 mai, le mois du Ramadan a commencĆ© et se terminera le 14 juin. PĆ©riode de 29 ou 30 jours pendant laquelle les fidĆØles musulmans rappellent Ā« le mois où fut rĆ©vĆ©lĆ© le Coran comme guide pour les hommes et preuve lumineuse de direction droite et de salut Ā» (Coran, Sourate II, vs 185). Durant cette pĆ©riode, au cours de laquelle on intensifie la priĆØre et les Åuvres de misĆ©ricorde, le jeĆ»ne depuis lāaube jusquāau coucher du soleil, pour tous les fidĆØles qui peuvent le supporter, est le quatriĆØme des cinq piliers de lāIslam. La signification spirituelle du jeĆ»ne, uni Ć la priĆØre et Ć la mĆ©ditation, de lāabstinence sexuelle et du renoncement en gĆ©nĆ©ral, selon de nombreux thĆ©ologiens, se rĆ©fĆØre Ć la capacitĆ© de lāhomme Ć sāautocontrĆ“ler, Ć exercer la patience et lāhumilitĆ© et Ć se souvenir dāaider les plus nĆ©cessiteux et les moins nantis. Le Ramadan est donc une faƧon de s’exercer Ć la puretĆ© contre toutes les passions mondaines, dont les bĆ©nĆ©fices retombent sur le fidĆØle toute lāannĆ©e.
Mai 15, 2018 | Focolare Worldwide