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« Il faudrait bannir les préjugés en se disant que même la partie adverse peut proposer quelque chose de bien. » Maria Voce avait introduit par ces mots sa réponse à la question des 4 députés du parlement coréen qu’elle avait rencontrés au début de l’année 2010, lors de son voyage en Corée.

Un an après, faisons le bilan du chemin parcouru. L’occasion nous en est donnée grâce à un autre voyage, celui de Marco Fatuzzo, président du Mouvement politique pour l’unité (MPPU) international, et grâce à deux manifestations publiques prévues ces jours-ci : un séminaire au parlement le 25 novembre, intitulé « La politique qui plaît au peuple », et la conclusion de l’école de formation politique pour les jeunes de Corée, le 27 novembre.

Faisons un retour en arrière pour mieux comprendre le contexte dans lequel nous évoluons.
Depuis quelques années, un groupe de recherche parlementaire, composé de députés de différentes tendances politiques, s’est constitué au parlement de Corée du Sud, une assemblée monocamérale. Il réunit des représentants aussi bien de la majorité que de l’opposition, appartenant à différentes religions et cultures : des chrétiens de diverses confessions, des bouddhistes, des won-bouddhistes, des confucéens, des taoïstes et des personnes ne se réclamant d’aucune religion.

Un groupe qui a grandi avec le temps et compte aujourd’hui environ 30 membres. Il a pris le nom de « Forum politique MPPU », dans la mesure où il se reconnaît dans la catégorie politique de la fraternité promue par le MPPU comme le modèle fondamental de sa pensée politique.

Ces groupes de recherche parlementaire bénéficient de financements pour leur activité et sont donc tenus de rédiger un rapport annuel pour le parlement. L’année passée, ils ont présenté au parlement un rapport copieux et fourni, de 80 pages, à la suite duquel l'Assemblée nationale a décidé d'attribuer un prix au « Forum politique MPPU », élu meilleur groupe de recherche parmi 60 concurrents. Il était récompensé pour « avoir contribué, en encourageant la fraternité, à améliorer les relations au sein du parlement ».

Parmi les initiatives lancées par le « Forum », il y eu également la présentation d’un projet de loi sur la « purification du langage » employé au parlement, qui prévoyait l’exclusion, dans la communication politique, des termes jugés offensants pour la dignité des adversaires.

Le séminaire « La politique qui plaît au peuple », organisé par le « Forum », débutera par deux interventions. La première, de Marco Fatuzzo, aura pour thème « Fraternité et politique : utopie ou possibilité ? », et la seconde, du parlementaire Won Hee Ryong, portera sur les activités du MPPU en Corée. Elles seront suivies par une table ronde à laquelle participeront 5 députés.

Le prix remis en mars dernier par l'Assemblée nationale prévoyait aussi une reconnaissance en argent, que le « Forum » a souhaité destiner à la création et au soutien à une école du MPPU pour la formation politique des jeunes à Séoul, où la fraternité est ce qui unit les différentes disciplines d’étude. Le 27 novembre aura lieu la session finale de la première école de formation, à laquelle ont participé 27 personnes, avec le cours de clôture et la remise des attestations.

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