Être en mesure de garantir la sécurité.
L’Évangile dit encore que nous devons aimer tout le monde, sans distinction de personne.
Il n’y a pas celui qui est beau, méchant, sympathique, antipathique…
Jésus a donné sa vie pour tous les hommes, et aussi pour ceux qui l’ont mis en croix, pour les Samaritains,
pour ceux qui ont blasphémé contre lui, ceux qui l’ont renié.
Cet amour universel nous ouvre l’âme et nous dilate le cœur, nous rend plus attentifs à nous aimer en couple
et en famille, avec les enfants, les enfants entre eux, avec les parents…
L’amour est comme un feu, qui a besoin d’être alimenté pour rester allumé.
Aimer tout le monde est comme le bois qui nourrit le feu de l’amour familial.
Dans le couple et en famille, si nous essayons de vivre ainsi, en recommençant toujours, en nous pardonnant,
sans nous décourager quand nous n’y arrivons pas et en essayant que la mesure de notre amour soit la mesure
de l’amour de Jésus, cet amour devient réciproque et peut mériter la présence de Jésus dans le couple et en famille.
Parce que Jésus l’a dit : «Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).
Et cette présence est source d’un grand bonheur qui garantit la sécurité.

Continuons aujourd’hui à croire en l’autre, malgré tout, à espérer.
Trouvons un moment pour nous dire ce qu’est pour nous la sécurité comme époux/épouse,
comme parents, comme enfants avec les parents.
Essayons de la ressentir, de la comprendre pour pouvoir la faire sentir à l’autre.