« Une seule famille au cœur de l’Afrique »

 
À Nairobi, plus de 130 participants, membres des secrétariats de Familles Nouvelles du monde entier, ont vécu une expérience de communion et de fraternité. Une rencontre au cœur de l'Afrique qui a montré la beauté d'être une seule famille. Titre du congrès : « Semer la famille, récolter l'espoir ».

Voici le récit à travers les mots de deux participants : Mar Navarro, d’Espagne, et Guy Constant, du Bénin.
Mar écrit :
À Nairobi, la rencontre mondiale des secrétariats des Familles nouvelles a montré la beauté de la communion entre des peuples et des cultures différents, signe vivant de l’amour de Dieu pour chaque famille.
Du 23 au 26 octobre 2025, la rencontre annuelle des Secrétariats des Familles Nouvelles s’est tenue pour la première fois sur le continent africain, à la Mariapolis Piero, à Nairobi, au Kenya.
Un événement inoubliable qui a réuni des participants venus du monde entier – d’Asie, d’Amérique, d’Europe et d’Afrique, dont de nombreux représentants de différents pays.

Une rencontre de communion et de perspective.
L’objectif de la rencontre était double : d’une part, identifier les problèmes et les défis auxquels les familles sont confrontées dans les différentes réalités culturelles et sociales ; d’autre part, définir de nouveaux parcours d’accompagnement pour les jeunes couples, les jeunes et les familles dans les différentes situations et étapes de la vie, grâce à une formation solide, accessible et ancrée dans la vie quotidienne, avec l’aide d’un réseau d’experts ayant une formation spécifique.
Au cours des trois jours de travail, des moments de prière et d’approfondissement spirituel, le partage de nombreux témoignages provenant de différents pays, le dialogue et la confrontation sur les thèmes de chaque journée se sont succédé de manière équilibrée. « Famille et nouvelles générations », « Les défis de la famille aujourd’hui », « Familles nouvelles 2.0 : nouvelles pistes de travail ». Parmi les thèmes abordés : l’égalité entre les hommes et les femmes, le soutien aux couples en crise, la préparation au mariage, les défis de la bioéthique, l’adoption et le service des familles dans l’Église et pour renouveler la société.

L’intervention en ligne de Mme Gabriella Gambino, sous-secrétaire à la famille du Dicastère pour les laïcs, les familles et la vie, a été très significative (voir : Intervention de Mme Gambino.)

 

Au centre de tout cela, il y avait la Parole de Dieu et l’invitation à vivre concrètement l’Évangile au quotidien, en reconnaissant Dieu comme le fondement de l’amour familial.
Les participants ont été appelés à être des missionnaires des familles, des témoins et des accompagnateurs dans leurs propres communautés, en aidant les nouvelles générations à redécouvrir les valeurs chrétiennes et à vivre la foi dans la vie domestique.

Une fraternité vécue.
Tous sont repartis avec plus de courage et un élan missionnaire renouvelé, désireux de continuer à être un signe de l’amour de Dieu pour les familles, comme l’a demandé le pape François à la fin de la 10e Rencontre mondiale des familles à Rome.

Impression personnelle : « Ce fut une expérience inoubliable et fructueuse, pour notre vie de foi en tant qu’individus et aussi en tant que couple. Nous avons été profondément touchés par l’accueil, le service et surtout la joie des familles africaines. Ce fut une rencontre unique et différente de toutes les autres, où l’on percevait plus que jamais le multiculturalisme de l’Église. Vivre tout cela nous a permis de réfléchir à la grandeur de l’Amour de Dieu, qui se manifeste dans la vie des êtres humains et des familles de toute la planète Terre, et qui, en même temps, nous fait sentir chacun comme un enfant unique. »

Voici maintenant le témoignage à travers les mots de Guy Costant Ehoumi du Bénin : « […] À l’issue des 72 heures de formation et d’échange, les membres des secrétariats des Familles nouvelles, venus du monde entier, sont repartis chargés de messages d’espoir qu’ils pourront transmettre, grâce au charisme reçu et développé par Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari. Chaque journée a été organisée autour d’un moment de médiation, d’une table ronde, d’un partage d’expériences et de travaux en groupe, dont les conclusions ont toujours été partagées en plénière. Les familles et les nouvelles générations, la réalité des jeunes couples, des fiancés, des adolescents, des enfants, sont autant d’aspects de la vie familiale abordés le premier jour. Le deuxième jour, les défis de la famille d’aujourd’hui ont été abordés et le troisième jour a porté sur « Familles Nouvelles 2.0 », c’est-à-dire les nouvelles pistes d’action de Familles Nouvelles.  Au cours de cette dernière journée, il a été principalement question de la famille au service de l’Église et de la société, de la famille et des défis de l’avenir, et surtout de l’évolution du Mouvement Familles Nouvelles […] […] La famille est l’Église domestique et il appartient aux familles d’évangéliser le monde dans lequel nous vivons et d’y faire grandir la foi. La pastorale des jeunes en vue du mariage doit être améliorée et recentrée sur l’essentiel, qui est l’Amour, malgré toutes les difficultés qui peuvent surgir […]

L’appel du pape Léon XIV, qui nous exhorte à ne pas nous décourager face aux difficultés actuelles, a été rappelé aux participants, car la famille a besoin de mûrir et de comprendre que la pédagogie de Dieu n’est pas de résoudre tous les problèmes des familles, mais de les interroger sur le sens de l’évangélisation. « Les diocèses ont besoin de personnes qui se consacrent à la pastorale familiale. Les paroisses et les diocèses ont besoin de vous. N’ayez pas peur de perdre votre charisme. Soyez des « familles pêcheuses », des familles capables de relever les défis de vos communautés », tel est le message fort avec lequel les participants sont repartis.

Il faut noter noter que les journées ont également été enrichies par des célébrations eucharistiques, des chants et des danses exprimant la joie, dans un style africain magnifique et captivant ; enfin, lors de la fête de clôture, les différents pays ont pu offrir à tous leurs talents artistiques, à travers des chants et des danses, avec les couleurs et les caractéristiques typiques de chacun, dans une atmosphère de véritable famille planétaire.