Amour et fertilité.
Le pacte d’amour conjugal entre les époux est « par sa nature propre » ouvert à la fécondité ; il s’exprime à la fois par la génération d’enfants et – lorsque Dieu n’accorde pas ce grand don – par l’adoption et l’accueil, ainsi que par un service généreux aux pauvres et aux marginaux (AL ch. V).
Le Pape écrit :
» L’enfant qui naît ne vient pas s’ajouter de l’extérieur à l’amour mutuel des époux ; il s’épanouit au cœur même de leur don mutuel, dont il est le fruit et l’accomplissement. Elle ne vient pas comme à la fin d’un processus, mais est présente dès le début de leur amour comme une caractéristique essentielle qui ne peut être niée sans mutiler l’amour lui-même. Dès le début, l’amour rejette toute impulsion à se refermer sur lui-même et s’ouvre à une fécondité qui le prolonge au-delà de sa propre existence » (AL 80).
La fécondité de la famille se répercute spontanément sur la société :
« Par leur témoignage, et aussi par leurs paroles, les familles parlent de Jésus aux autres…. et montrer la beauté de l’Évangile et le mode de vie qu’il nous propose … aux couleurs de la fraternité, de la sensibilité sociale, de la défense des personnes fragiles, de la foi lumineuse et de l’espérance active. Leur fécondité s’étend et se traduit par mille manières de rendre présent l’amour de Dieu dans la société » (AL 184).