Où la vie s’allume

 
Quand on dit que la famille est une « petite église ».

Aujourd’hui, sans doute davantage qu’en d’autres temps, la famille chrétienne doit se sentir une cellule vivante de l’Église. Si les pères et les mères de famille, les maris et les femmes ainsi que leurs enfants s’aiment d’un amour surnaturel, c’est-à-dire s’ils se considèrent les uns les autres comme des frères en Jésus-Christ et s’aiment réciproquement comme il nous l’a commandé, le Christ ne pourra que tenir sa promesse d’être présent parmi ceux qui sont unis en son nom (cf. Mt. 18,20)

Alors chaque noyau familial reflétera mieux la famille de Nazareth. Or Dieu a doté celle-ci du sens de la famille le plus délicat, de l’affection naturelle la plus pure. Dans quel but ? Le plus élevé, le plus généreux, le plus ouvert sur le monde entier d’hier, d’aujourd’hui et de demain : la Rédemption, que le fils a accomplie, à laquelle la mère a concouru, pour laquelle le père adoptif a donné sa part de renoncement, de respect, de travail, d’amour fort et désintéressé.

(Source: Chiara Lubich – Où la vie s’allume pag. 38 – Nouvelle Cité 1998)

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