Vangelo vissuto maggio 2

Jésus ressuscité nous invite à ‘’sortir’’ de nous-mêmes, de nos fragiles sécurités et de nos limites.

L’examen réussi
Le bruit d’une bagarre entre deux étudiants s’entendait jusqu’au couloir où, dans l’attente d’être interrogé, je faisais nerveusement des allers et retours. L’idée d’aller les calmer me vint à l’esprit mais la préoccupation d’être entre-temps appelé et déclaré absent me freinait. D’autres s’occuperaient bien de cette dispute… Mais les cris s’élevaient de plus en plus, je ne pouvais rester indifférent au prochain, pour moi, c’était très important. Une seconde après, je courrais et allais séparer et calmer les deux étudiants. Retourné à l’étage supérieur, après un peu, j’ai entendu qu’on appelait mon nom. Dans la classe, j’ai répondu à toutes les questions et j’ai réussi l’examen. Mais l’autre aussi, je ne l’avais pas raté !

Au couvent
Après quelques années d’enthousiasme depuis mon entrée au couvent, tout doucement naissait en moi la sensation de vivre une vie sans affection, presque sans humanité. Un jour, je fus hospitalisée, j’étais complètement seule, alors que je voyais les autres malades entourées d’affection et de tendresse. Plus tard, avec l’angoisse d’avoir fait fausse route dans ma vie, je me suis recueillie en prière et j’ai compris que Dieu me confiait la mission d’être moi, pour les autres, la source de cette affection que je cherchais pour moi. Lorsque je suis rentrée, j’étais ‘’guérie’’, j’avais la force de recommencer. Et les choses n’étaient plus comme avant !
(G.d.G. – Slovénie)

Technologie
Mon mari s’intéresse à toutes les nouveautés de l’informatique, par contre, moi, face à tous ces outils, je me sens incapable et je suis lente à m’adapter aux nouveautés. Avec le temps, en moi grandissait un sens d’infériorité que lui, accentuait en me faisant remarquer ce que je ne comprenais pas ou en me ridiculisant devant les enfants. Je finis par jeter mon GSM et me renfermai dans un grand mutisme. Ce fut notre fils aîné qui fit comprendre à son père que quelque chose n’allait pas et comme exemple, il lui rappela que j’avais été chez le médecin et que lui n’avait même pas demandé comment avait été la visite, en ajoutant :’’Si ta technique te rend tellement distrait pourquoi as-tu voulu une famille ?’’. Lorsque peu après, mon mari est venu me demander pardon, je lui ai dit que nous devions être reconnaissants pour les enfants que nous avons.
(E.d.F. – Slovaquie)

Divorce
Lorsque notre fille nous a confié qu’elle était proche du divorce, nous nous sommes de nouveau dits que nous voulions partager sa souffrance, ses doutes, ses problèmes, sans juger. Souvent nous l’entendions au téléphone, pour lui faire sentir qu’elle n’était pas seule. Lorsqu’elle est venue avec ses enfants quelques jours à la maison, nous l’avons accueillie avec une affection particulière. Retournée chez elle après quelques jours, elle nous a téléphoné qu’elle ne voulait plus continuer avec les pratiques administratives du divorce, et qu’elle voulait faire toute sa part pour reconstruire son mariage.
(J.S. – USA)

d’après Chiara Favotti

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