Le Mouvement des Focolari en Bolivie

La Bolivie est un pays caractérisé par un taux de pauvreté élevé, ainsi que par de forts contrastes sociaux et culturels. Cela a déterminé quelles devaient être les caractéristiques et les priorités du Mouvement dès son arrivée dans ce pays, justement pour répondre à ces défis.

1968. Anna Sorlini, focolarine italienne, visite la Bolivie pour la première fois. Ensuite, ce sont les religieux et les religieuses d’Espagne qui diffusent la spiritualité de l’unité et, durant la deuxième moitié des années soixante-dix, créent les premières communautés. Dans différentes villes naissent des « groupes de Parole de Vie » avec une forte présence de jeunes.

1969. La première Mariapolis a lieu à La Paz, organisée par Don Michele Rothelmel, aidé aussi par Padi González et par Don Roberto, qui sont venus d’Argentine pour l’occasion. Plus tard, les mariapolis se tiendront à Cochabamba, au cœur de la Bolivie, avec la présence de focolarini qui viendront du Chili. Naissance des premiers gen.

20 mars 1986. Ouverture du focolare féminin à La Paz. Arrivée d’Italie, la famille Foderaro s’établit à Cochabamba, pour renforcer la vie de l’unité de la communauté née les dernières années.

1996. Le focolare déménage à Cochabamba.

Janvier 1999. Ouverture du focolare masculin dans la même ville.

Les vocations adultes du Mouvement se multiplient (focolarini, volontaires, familles nouvelles, etc.)

Diffusion. Actuellement, il y a des communautés locales dans la zone du haut plateau (La Paz, Oruro, El Alto et Potosí), dans les vallées (Cochabamba et Sucre) et dans la région tropicale (Santa Cruz de la Sierra). La famille de Chiara Lubich en Bolivie se caractérise donc par une grande variété, non seulement géographique, mais aussi de conditions sociales, âges, styles de vie, qui constituent, en même temps, une richesse et un défi.

Initiatives. Ces dernières années, différents projets ont abouti.

Deux centres éducatifs en zones périphériques. Le « Centre Chiara Luce », à La Guardia (à environ 30 km de Santa Cruz), avec une garderie pour environ 100 enfants, un espace de formation scolaire pour adultes et de soutien scolaire. Le « Centre Rincón de Luz », dans la périphérie de Cochabamba, qui offre une formation complète et un soutien scolaire à environ 50 enfants, ainsi que des cours et des ateliers pour adultes.

Entreprises de l’Économie de Communion (EdC), dans le secteur de l’alimentation, installations électriques, tourisme et construction. Un fonds pour promouvoir des micro-entreprises a été constitué, ce qui a permis de générer des places de travail.

En 1995 et 1996, les Mariapolis Aymara ont été réalisées. L’Aymara est une des principales cultures indigènes de la Bolivie. Les mariapolis ont été le début de visites successives aux communautés Aymara pour approfondir la connaissance réciproque et ainsi instaurer un dialogue.

Participation, organisation et promotion de l’œcuménisme grâce au « Cercle de Prière » et à la préparation de la Semaine pour l’Unité des Chrétiens.

L’adhésion au projet « Parrains à distance », avec plus de 150 adoptions, présentes dans cinq villes: Cochabamba, Sucre, Oruro, La Paz et Santa Cruz.

  1. Pour la première fois, une des premières compagnes de Chiara, Bruna Tommasi, visite la Bolivie.

Troisième congrès de l’Économie de Communion, pour toute l’Amérique latine, avec la présence du coordinateur central, le professeur Luigino Bruni, qui a aussi participé, à La Paz, à des conférences organisées par la Conférence épiscopale bolivienne, Caritas et la Fondation Jubilé.