Ce peuple né de l’Evangile, présent dans le monde entier, compte aussi des filles et des garçons qui partagent la spiritualité de l’unité ; ils la vivent au quotidien, avec la sensibilité particulière qui est la leur. Lors de leur dernier congrès mondial, une petite fille coréenne a posé cette question à Chiara Lubich : «Tu nous apprends à toujours donner, sans jamais rien garder. Mais moi, je n’ai pas beaucoup de choses à donner. Qu’est-ce que je peux faire?»

La réponse s’est traduite par un album très coloré, qui illustre les mille manières de donner :

Prêter un crayon; aider maman à la cuisine; apprendre un jeu à un camarade qui ne le connaît pas; écouter quelqu’un qui a envie d’être écouté; répondre gentiment; partager son goûter; dire “bonjour” avec amour; pardonner; donner un sourire; donner son aide aux pauvres; tenir compagnie à quelqu’un; offrir un cadeau; donner un coup de main; donner de la joie; donner une nouvelle qui fera plaisir. Quelques flashes du monde entier:

Donner une nouvelle qui fait plaisir

Dans une très grande ville du Mexique, Cecilia, Martina et Alexandra ont été invitées à raconter leurs expériences à la radio locale. Elles se sont préparées ensemble et elles ont demandé à Jésus de les aider. Cecilia a raconté quelque chose sur l’art d’aimer, et Alexandra a raconté comment elle a aimé quelqu’un qui était son ennemi. Martina dit au micro: “On a décoré une tirelire où on met de l’argent pour les enfants pauvres. Tout l’argent qu’on me donne, je le mets de côté pour acheter des friandises, que je revends pour gagner encore plus d’argent pour les pauvres, parce que dans chaque pauvre il y a Jésus qui me dira: ‘C’est à moi que tu l’as fait’. Cette année, avec l’argent mis de côté, nous avons acheté des couvertures et des pull-overs pour les pauvres qui sont à la porte de l’église”.

Consoler

Un jour, je jouais avec mon petit frère, pendant que mon autre frère faisait la sieste. Maman m’a envoyé au marché acheter des bananes et des légumes. Quand je suis rentré, mon petit frère qui faisait la sieste était réveillé et il pleurait. J’ai pensé “C’est Jésus”, et je l’ai fait jouer avec moi. Pour lui faire plaisir on a joué aux billes, parce que c’est le jeu qu’il aime le plus. J’étais très content et tout s’est très bien passé. (T. – Madagascar)

Tenir compagnie

Un après-midi, j’étais très fatigué et il faisait très chaud. Des camarades m’ont invité à jouer au ballon, mais le soleil était tellement fort que je n’avais pas du tout envie d’y aller. Après, j’ai pensé que je pouvais les aimer et j’y suis allé. Au bout d’un moment, un de mes camarades a vu que je transpirais beaucoup, et il est allé au bar acheter une orangeade pour moi. (A. – Pakistan)

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