Amoris Laetitia – Neuvième épisode – Famille et Eucharistie

 
Le don total de soi des époux chrétiens trouve son inspiration et sa nourriture parfaites dans le don de l'Eucharistie

Famille et Eucharistie.
Le don total de soi des époux chrétiens trouve son inspiration et sa nourriture parfaites dans le don de l’Eucharistie :
 » Jésus frappe à la porte de la famille pour partager avec elle la Cène eucharistique (cf. Ap 3,20). Là, les époux peuvent toujours sceller l’alliance pascale qui les a unis et qui reflète l’alliance que Dieu a scellée avec l’humanité sur la Croix. L’Eucharistie est le sacrement de la Nouvelle Alliance dans lequel l’action rédemptrice du Christ est rendue présente (cf. Lc 22,20). Nous voyons ainsi les liens profonds qui existent entre la vie conjugale et l’Eucharistie. La nourriture de l’Eucharistie est la force et l’incitation à vivre chaque jour l’alliance du mariage comme une ‘Église domestique’  » (AL 318).

L’Eucharistie a aussi une profonde dimension sociale, qui demande aux familles chrétiennes de choisir un style de vie sobre et solidaire, sensible aux besoins de leurs frères et sœurs.

Le pape commente un texte de saint Paul : le chapitre 11 de la première lettre aux Corinthiens, du v. 17 au v. 34 :
« … La célébration de l’Eucharistie devient ainsi un appel constant à chacun à « s’examiner » pour ouvrir les portes de sa propre famille à une plus grande communion avec ceux qui sont rejetés par la société et recevoir ainsi véritablement le sacrement de l’amour eucharistique qui fait de nous un seul corps. Nous ne devons pas oublier que la « mystique » du sacrement a un caractère social. Lorsque ceux qui communient n’acceptent pas de se laisser pousser vers un engagement envers les pauvres et les souffrants, ou consentent à diverses formes de division, de mépris et d’injustice, l’Eucharistie est reçue de manière indigne. D’autre part, les familles qui se nourrissent de l’Eucharistie avec la bonne disposition, renforcent leur désir de fraternité, leur sens social et leur engagement envers les nécessiteux » (AL 186).

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