Une physionomie du monde de la médecine dotée de beaucoup d’aspects novateurs : telle est la réalité qui est ressortie des travaux du 1er congrès international qui s’est déroulé les 16 et 17 février dernier à la Polyclinique Gemelli de Rome. Cette session a eu lieu en liaison par satellite avec 54 points du monde : Japon, Sibérie, Tanzanie, Etats-Unis, etc. Au centre des travaux de ces deux jours, un thème devenu désormais inéluctable : « Communication et relations dans le milieu de la médecine. »

Sur le front du traitement du sida, un nouveau modèle culturel, en cours de réalisation dans quelques pays d’Afrique et les fruits de la collaboration entre hémisphères nord et sud ont été présentés. Parmi ces collaborations, on peut citer le projet entre l’université de Florence et la région toscane, et l’hôpital de Fontem en plein cœur de la forêt nord camerounaise. Parmi les « bonnes pratiques », ces réalisations ont démontré scientifiquement, comme une évidence, l’efficacité de la relation dans ce domaine.

Les grande mutations en cours dans le monde la santé – notamment la relation médecin-malade -, ont été abordées durant ces deux journées de travail intenses par les 46 rapporteurs de 17 pays, aux compétences les plus diversifiées, chercheurs engagés dans les différents secteurs de la médecine.  « Nous pourrions définir la relation comme une composante essentielle de la médecine du XXIe siècle. »Telle est la constatation qui résonnait comme un défi dès les premiers moments du congrès.

D’où les nouvelles voies qui s’ouvrent dans le domaine de la formation – comme, par exemple, la proposition de nouvelles matières d’étude dans les universités et les écoles de spécialisation – et dans le développement des modèles d’application.

Le Congrès répondait ainsi aux messages du pape Benoît XVI qui – entre autre chose – invitait les 600 participants à « découvrir de nouvelles voies pour parvenir à une toujours plus grande authenticité des relations dans monde de la médecine » ;
et de Chiara Lubich qui leur souhaitait que le Congrès soit pour eux « une stimulation et permette un renouvellement dans leur travail pour construire des rapports authentiques de fraternité, ceci afin que l’engagement culturel soit soutenu par une réelle expérience de vie communautaire ».

Des représentants des Institutions ont donné leur apport durant le Congrès, notamment le ministre italien de la santé, Mme Livia Turco, qui s’est rendue présente par un message, le Président de la Commission Hygiène et Santé du Sénat italien, M. Ignazio Marino et plusieurs universitaires.

Les différents messages sont publiés sur www.mdc-net.org

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