Mouvement des Focolari

Mouvements et communautés chrétiens Ensemble en chemin

 » Ensemble nous sommes forts  » : Au Centre de cette rencontre se trouvaient 180 personnes représentant 41 communautés et mouvements chrétiens de toute la Suisse.  C’est en présence du  modérateur Benedikt Walker (Union des groupes bibliques, VBG), que se sont présentés Mgr Martin Gächter, représentant de la Conférence des évêques, Adèle Kelham, pasteur anglicane, présidente de la commission de travail des églises chrétiennes de Suisse, et Kristin Rossier, pasteur, vice-présidente de la Fédération des églises évangéliques suisses (SEK). Pour Martin Gächter, les mouvements représentent le plus grand espoir de l’oecuménisme. „Il y a différents chemins qui mènent à Dieu, a dit Kristin Rossier en parlant d’elle-même, et ils ont aussi leur place dans le SEK ». En réponse à la question: « que proposez-vous à la communauté? »,   Adèle Kelham mettait son espoir dans le fait que : „si nous exprimons ensemble des valeurs répondant aux questions ecclésiales et sociales, nous seront écoutés. Il vaut la peine de représenter les valeurs chrétiennes avec courage ». Il a toujours été clair qu’il ne s’agissait pas de mettre en évidence sa propre identité, mais de rester autonome tout en reconnaissant les autres mouvements.  Kristin Rossier reconnut sans aucune réserve avoir encore beaucoup à apprendre des mouvements en matière d’engagement. A la base de cette rencontre communautaire oecuménique, il y a eu l’exposé de Gerhard Pross de Esslingen, représentant du groupe international „Ensemble pour l’Europe“. Pross passa en revue l’histoire des 12 dernières années : Tout a commencé le 31 octobre 1999 à  Augsburg, lors de la reconnaissance commune du traité sur la justification. Chiara Lubich  du mouvement des Focolari avait alors parlé de l’amour réciproque comme chemin d’unité. „Un exposé qui n’est pas resté sans lendemain“, a dit Gerhard Pross. Les représentants évangéliques et catholiques sont allés les uns vers les autres et ont prié ensemble et se sont demandé pardon de tout leur coeur.  „L’Esprit-Saint a agit dans l’histoire et nous avons senti de manière très forte que quelque chose de nouveau avait commencé. La réconciliation a été le début de « Ensemble entre les mouvements ». D’autres rencontres nous ont fait comprendre que l’unité ne peut pas se limiter au peuple de Dieu. Il s’agit de construire en même temps la communauté humaine, l’Europe. Ce n’est pas par hasard si Gerhard Pross a choisi comme titre de son exposé « L’espérance a besoin d’une vision ».  Dieu a fait surgir de la division entre les églises quelque chose de bien. Chaque église et chaque mouvement a un charisme particulier, ce qui veut dire que’aucune église n’a tout. Alfred Gassmann

Reportage

Reportage

7 novembre 2011
Avec les jeunes catholiques hollandais, les communautés des Focolari des pays nordiques, les habitants de la cité-pilote Marienkroon: la troisième journée de Maria Voce et Giancarlo Faletti en Hollande. Joie entre frères.
Hollande: avec les communautés de l’Europe du nord 6 novembre 2011 La présidente des Focolari rencontre les communautés du Mouvement de la Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Islande et Hollande. Entretiens avec quelques évêques catholiques. Rencontre en tête-à-tête avec les jeunes.
4 novembre 2011
Les responsables du Mouvement des Focolari, en visite auprès des communautés de Hollande. Leur voyage a commencé par Marienkroon, jusqu’à présent Centre de spiritualité cistercienne et désormais cité-pilote des Focolari.
Reportage

Être feu: la journée des jeunes hollandais

Bain de jouvence pour Maria Voce lors de la Rencontre annuelle des jeunes catholiques hollandais, organisée le 6 novembre par la Conférence épiscopale et plusieurs mouvements. Plusieurs milliers de  participants. Le style est celui des concerts rock, rythme rapide, sono à plein volume, bonne ambiance mais aussi réflexion. L’identité catholique, minoritaire en Hollande, a été fortement soulignée. Entre une chanson à thème religieux et l’autre, l’interview d’un prêtre, puis c’est le tour de Maria Voce. Un petit groupe de Gen monte avec elle sur scène. On leur pose quelques questions. Les réponses soulignent l’unité plutôt que la diversité : « Avant de se dire membre d’une église ou d’une autre, croyant ou non, nous sommes avant tout fils de Dieu, donc frères ». Maria Voce rappelle comment, lorsqu’elle rencontra le Mouvement, elle fut frappée par cette affirmation: “Il ne s’agit pas d’une organisation, c’est une vie; si tu vis l’Evangile, tu fais partie de ce groupe”. Suivent d’autres chansons, l’interview d’un évêque qui accompagne les jeunes depuis 12 ans et laisse désormais cette charge à un évêque auxiliaire (lui aussi interviewé), une vidéo sur les JMJ, un quart d’heure de Radio Maria qui commence à émettre en Hollande. Puis la messe, les ateliers, les stands et beaucoup, beaucoup d’enthousiasme. Mais aussi, chez beaucoup, un engagement sérieux à vivre et témoigner de ce « feu » qui donne son titre à la journée et qui a été aujourd’hui allumé ou ravivé. La présentatrice répète : “Laissons-nous enflammer!”. Durant l’après-midi, dans la cité-pilote Marienkroon, Maria Voce rencontre les membres des Focolari venus du Danemark, Norvège, Suède, Islande et Finlande.  «Nous avons toujours rêvé que  Chiara Lubich puisse venir visiter nos pays, mais elle n’y est pas arrivée. Aujourd’hui, c’est un moment historique pour nous». Ils accueillent ainsi la présidente, avec simplicité, beaucoup de confiance et de chaleur (et on dit que les peuples du nord sont froids !), racontant leurs réussites et leurs difficultés, surtout dans le domaine de l’œcuménisme. Maria Voce les remercie pour leur fidélité et les encourage: «Nous devons arriver à la famille universelle. Rappelons-nous cependant que nous, nous ne développons pas le dialogue entre les religions, mais entre les personnes. Par exemple, durant la récente grande rencontre entre les religions à Assise, j’ai ressenti une grande joie parce que pratiquement tous les  participants, de diverses religions, connaissaient le Mouvement et me témoignaient leur reconnaissance. Certes, parfois nous pouvons découvrir des différences que nous ne réussirons jamais à surmonter mais nous pouvons cependant nous accepter jusqu’au bout, en nous aimant tels que nous sommes. Et je dois dire qu’en 2011 j’ai eu la surprise de trouver des personnes d’autres religions qui n’étaient plus seulement en dialogue avec nous, comme de l’extérieur, mais toutes ensemble devant le monde pour témoigner l’idéal de l’unité. » A la fin, les chansons, les photos, les salutations, un peu d’émotion et la promesse de se revoir rapidement, peut-être dans un de ces pays nordiques ! Dernier moment de la journée, la rencontre avec les habitants de la cité-pilote, spécialement les “pionniers” qui ont permis, par leurs vies et leur disponibilité à tout laisser, que naisse et se développe Marienkroon. Des personnes qui n’ont peut-être jamais eu le micro dans les mains en public mais qui, aujourd’hui, face à la présidente, font l’effort de donner avec beaucoup de simplicité les moments les plus intimes de leur vie. «Je travaille à la cité-pilote pour que les personnes qui y viennent puissent dire: “Que c’est beau ici!”. Et trouver Dieu, parce que « Dieu est beau ». Marienkroon: une cité-pilote unique, une cité-pilote faite de cœurs. Dall’inviato Giulio Meazzini