Mouvement des Focolari
Nôtre Noël

Nôtre Noël

Pour les Anciens, Christ voulait dire: roi. Mais le Christ a été un roi en dehors de tout schéma: il est né dans une étable d’une fille de paysans, entre bêtes et bergers. Là où les autres souverains menaçaient d’en haut, descendant de leurs trônes pour dominer, Lui est venu d’en bas, de la dernière strate, pour servir tous, pour être le serviteur universel. Sa royauté a consisté précisement dans le service.

Tout est simple et ravissant, comme une idylle, dans cette naissance d’un enfant au cœur de la nuit venteuse – au cœur de la nuit des temps – un enfant envoyé pour le salut. Parce que le monde avait besoin d’être sauvé. Il était accablé de maux, comme atteint d’une maladie, d’une fièvre dans laquelle l’humanité se décomposait. Or Jésus a apporté la santé, a restauré la vie, a vaincu la mort.

Quand est apparu le Sauveur, une grande lumière a éclairé la nuit. La nuit est restée, mais la lumière aussi est restée: dans le christianisme, Noël est toujours là, on ne se laisse pas vaincre par la mort: on recommence toujours. Et Noël, au milieu des larmes, apporte la joie, même aujourd’hui. Dieu est descendu parmi nous, nous remontons à Dieu. Il nous humanise et nous, nous nous divinisons: le point de rencontre est son Cœur.

De sa naissance est né un peuple nouveau. Comme l’a annoncé l’ange aux bergers effrayés: «Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple» (Lc 2,10). Pour tout le peuple, une grande joie: personne n’est exclu, aucune classe, ni race, ni langue, ni couleur. Car là où sont les discriminations, là pèse la mort.

L’Eglise est par le Christ; afin que le Christ, né pour tous une nuit à Bethléem, renaisse chaque jour pour chacun. Il nous demande de ne pas le rejeter, mais de lui offrir l’hospitalité de notre cœur, même misérable, comme une étable. C’est lui qui pensera à la transformer en un temple rempli d’anges.

Nôtre Noël

Marie dans l’expérience du mouvement des Focolari

VIDEO EN ITALIEN – Chiara Lubich: « Marie dans l’expérience du Mouvement des Focolari »

Messieurs les cardinaux et Messieurs les évêques, le point fondamental de notre spiritualité que j’ai été invitée à vous présenter cette année  est Marie.

Je ne prétends pas cependant parler de Marie comme il conviendrait pour la créature la plus sublime du monde : cette tâche est si vaste et si importante que seule l’Église peut la remplir au cours des siècles.

Je désire simplement vous exposer brièvement ce, qu’avec l’esprit du Mouvement, nous avons compris de Marie, de ses richesses qui sont venues davantage en évidence au cours de notre histoire.

Le thème que je vais traiter s’intitule par conséquent « Marie dans l’expérience du Mouvement des Focolari ».

Marie avait sa place dans notre vie dès le début du Mouvement et même avant qu’il ne commence officiellement à exister.

Beaucoup d’entre vous savent que j’ai eu la première intuition de ce qui devait, naître – il y a bien longtemps, en 1939 – dans la maison de Marie, à Lorette, en Italie.

C’est là que j’ai compris que le Seigneur avait préparé une voie nouvelle – la “quatrième” voie comme nous l’appelons pour une nouvelle famille spirituelle dans L’Église : les focolarini. C’est en ce lieu que j’ai eu l’intuition qu’une armée de vierges suivrait cette voie.

Oui, Marie était déjà là à Lorette, silencieuse, et attendait tous ceux qui la suivraient dans son OEuvre.  (Texte)