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Maintenir allumée la flamme de l’amour, cet amour que l’Esprit Saint a répandu en nos cœurs et qui doit s’exprimer par des faits concrets comme nous l’avons vu récemment.
Pendant les quinze jours prochains, nous devons nous arrêter précisément sur cet aspect de l’amour, son caractère concret, et travailler à le rendre authentique. Comment ?
[…] Nous savons combien, en vivant dans le monde, il est facile de se laisser envahir par la poussière, d’accumuler avec le temps des choses plus ou moins utiles ou superflues et de les garder chez soi. Il s’agit peut-être d’un crayon en trop, d’un livre, d’un vêtement, d’un instrument, d’un tableau, d’un tapis, de linge, de meubles, d’objets petits ou grands, d’une somme d’argent…
Pourquoi ne pas rassembler tous ces objets et les mettre à la disposition de celui qui n’en a pas dans notre communauté ou des personnes pauvres, ou pour le “Jésus Abandonné au quotidien”, comme nous appelons chaque catastrophe qui plonge tant de gens dans la souffrance, dans l’angoisse, dans le froid et dans des situations terribles.
Chaque matin, à peine levé, on se lave le visage. Ne serait-il pas nécessaire, peut-être, de revoir chaque année, au début de l’année, quel est notre superflu et de le donner pour concrétiser ce à quoi la charité nous engage ? Je l’ai déjà dit aux focolarini.

Dans le focolare on fait de temps en temps ce qu’on appelle “le tas”, c’est-à-dire qu’on rassemble tout ce qu’on a en plus et on le distribue.
Ne pourrions-nous pas, nous tous faire de même ? […] En rassemblant le superflu et en le donnant, notre charité envers le prochain sera vraie et nous sauverons ainsi la présence du Ressuscité vivante en nous.
J’ai expérimenté que pour réaliser cela, il faut un peu de temps. Il faut bien prendre en considération chaque chose l’une après l’autre. Nous ne devons bien sûr, disposer que de ce qui nous appartient personnellement et bien déterminer : ceci est superflu, cela ne l’est pas. Et soyons généreux, en pensant qu’il est préférable de manquer de quelque chose d’utile plutôt que d’en avoir en trop.
[…] Fuyons, nous aussi, ces attachements, tout ce qui est conséquence plus ou moins importante, même involontaire, de la société de consommation dans notre vie. Nous nous sentirons plus libres, plus légers, plus aptes à travailler pour […] faire du présent une année riche de fruits.

 

Da “Cercando le cose di lassù” – Città Nuova 1992 – p. 122 et suivantes.

1 Comment

  • Tutto questo è molto utile, per chi dona e per chi riceve. E nella mia abitudine di farlo. Pero questa volta mi privero di cose che sonl attaccata.

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