L’infirmière
Je suis albanaise. Suite à de nombreuses recherches, j’avais été engagée comme infirmière dans un hôpital de la Macédoine. Un jour, pour être cohérent avec mes principes religieux, j’ai refusé d’assister à un avortement, à la grande surprise de mes collègues car en faisant ainsi, je risquais d’être licencié. Tout en étant bien conscient que ma famille, qui vit de mon salaire, en aurait été victime, je suis resté fidèle à ma position. Après quelques jours, le responsable, en privé, m’a déclaré son admiration pour ce geste. Pour lui aussi, il fallait combattre la pratique des avortements mais il n’avait pas le courage de risquer son poste.
S.E. – Macédoine

Élevage de poules
Nous voulions mettre sur pied une entreprise afin de pourvoir aux besoins des pauvres. Ayant mis ensemble un peu de ce que nous possédions, nous avons commencé un élevage de poules pondeuses. Le premier travailleur que nous avons engagé était un jeune de vingt ans qui, comme je l’ai découvert par après, avait un comportement malhonnête. Une fois en effet, une grande quantité d’œufs a disparu et lui avait été le seul à s’être absenté de l’entreprise pendant l’horaire de travail. Chaque fois que je décidais de le licencier, cependant, je m’arrêtais :’’On fait vite à licencier quelqu’un – me suis-je dit – ; ne vaudrait-il pas mieux l’aider ?’’ J’ai demandé de l’aide à Dieu, et j’ai essayé de faire confiance à ce jeune. Il y a quelques mois, beaucoup de poules étaient en train de mourir et le vétérinaire n’en comprenais pas la raison. Ce jeune, en les observant, a découvert qu’il s’agissait d’une erreur quant à la disposition des nids : les poules qui allaient déposer leurs œufs n’étaient pas protégées des coups de bec des autres poules. Nous avons changé la disposition des nids et depuis lors, il n’y a plus de problèmes.
P.L. – Cameroun

Gardien de nuit
Un collègue qui est le gardien de nuit dans un centre électronique de la banque où je travaille, après la énième fois qu’un problème soit survenu, me téléphone en proie à la panique pour me demander de voler à son secours. Même si cela me coûte de sortir de chez moi et de quitter ma famille, je décide d’aller lui donner un coup de main. J’essaie avant toute chose d’absorber son énervement, puis il se calme peu à peu, et ensemble, nous réussissons à reconstruire toutes les données qui avaient été perdues. A ce moment-là, ma mission était terminée, mais en pensant aux paroles de Jésus : ‘’Si on te demande de parcourir un mile, fais-en deux avec lui’’, je lui propose qu’il rentre à la maison, en lui disant que j’allais rester pour couvrir la garde de nuit. Il préférait rester, je suis alors resté avec lui jusqu’à minuit. Plus que la fatigue que je ressens, j’expérimente une grande joie.
F.S. – Suisse

Incommunicabilité
Après tant d’années de mariage, ma femme et moi étions arrivés à une situation grave d’incommunicabilité. Tout ce qu’on disait pour éclaircir nos positions ou nos motivations dans nos actions, semblait mettre de l’huile sur le feu au point d’en arriver à se reprocher qu’entre nous, au fond, n’avait jamais existé une réelle communication. Des jours d’enfer ont rempli notre vie. Quant aux enfants, désormais en-dehors de la maison, ils sentaient eux aussi ce profond malaise.
Un jour alors que je me sentais particulièrement oppressé intérieurement, j’ai demandé de l’aide à Dieu. Peu de temps après, alors que je feuilletais une revue dans le tram, mon attention fut attirée par un article qui parlait de l’importance de faire confiance à l’autre. C’était vraiment de quoi j’avais besoin!J’ai compris que plutôt que d’analyser les actions et les paroles, je devais redonner confiance à ma femme, en lui prouvant que je croyais en elle. J’ai essayé et ce changement d’attitude a porté ses fruits. Après plusieurs jours de silence, ma femme et moi avons repris un dialogue nouveau.
F.T. – Hongrie

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