Mouvement des Focolari

Bienvenue sur le nouveau site focolare.org !

Nouvelle veste et nouvelles fonctionnalités pour le site du Mouvement des Focolari Huit ans après le dernier relookage, cet espace web se renouvelle. L’aspect graphique change mais la structure du site change aussi avec des contenus plus courts, enrichis d’infographies et de fiches-vidéo. La nouvelle structure permet une intégration plus grande avec les réseaux sociaux ; il est adapté aux mobiles et il tient compte de l’utilisation grandissante des téléphones portables pour s’informer et communiquer. Parmi les nouveautés : l’offre diversifiée et personnalisée des contenus auxquels les utilisateurs peuvent accéder. Les articles des pages fixes du site précédent sont toujours disponibles, rassemblés dans quelques e-books, les nouvelles sont plutôt consultables dans les archives. Les mises au courant des nombreux aspects de la vie du mouvement des Focolari se trouvent maintenant dans l’espace communautaire “Mariapoli“, du nom des rencontres estivales des Focolari du monde entier, dont le bulletin publié sur papier jusqu’en décembre 2018 a tiré son nom. À partir de 2019, un bulletin d’information “Mariapoli” sera publié tous les deux mois en format PDF, qui proposera une collection des principales nouvelles. Dans ce domaine, un système de notifications permet aux utilisateurs de choisir eux-mêmes quand, sur quels sujets et sur quel canal (ordinateur, tablette ou téléphone portable) ils veulent être informés. Ce nouveau site est le résultat d’un processus en cours au Centre International des Focolari de Rocca di Papa (Rome) depuis près de deux ans et qui a abouti, le 1er février 2018, à la création d’un bureau de communication unique qui complète le travail précédemment effectué par quatre rédactions distinctes. Parmi les objectifs de ce Bureau : recueillir les nouvelles de la vie du Mouvement à du monde entier et les transmettre à travers différents médias ; promouvoir les activités et faire connaître la vie du Mouvement des Focolari par différents canaux de communication ; contribuer à une communion toujours plus grande de vie et de nouvelles entre les différentes communautés du Mouvement à travers le monde. Bonne navigation !  

Merci Eli

Merci Eli

Giulia (Eli) Folonari s’est éteinte paisiblement à l’âge de 92 ans le 26 novembre 2018. Elle était l’un des témoins privilégiés de la vie publique, mais surtout de la vie quotidienne, de la fondatrice du Mouvement des Focolari.
 
Eli naît à Milan, dans le nord de l’Italie, le 8 février 1926. Elle est l’aînée des huit enfants de Luigi et Speranza Folonari, une riche famille d’industriels de Brescia.
A 25 ans, elle termine ses études d’économie et de commerce à l’Université Catholique du Sacré Cœur de Milan. Par Valeria (Vale) Ronchetti, Eli entend parler pour la première fois du mouvement naissant des Focolari. La même année, alors qu’elle passe ses vacances non loin de Tonadico (Trente), où a lieu l’une des premières Mariapolis, elle décide d’y participer avec son frère Vincenzo et sa sœur Camilla. C’est à cette occasion qu’elle rencontre Chiara Lubich. Elle s’installe à Rome en 1951 et accompagne Chiara dans tous ses voyages en Italie, Amérique du Sud, Asie, Australie, Amérique du Nord et Europe. « Une aventure divine – dira-t-elle plus tard -. Une longue course pour suivre Chiara de surprise en surprise ». Elle est sa confidente et conseillère durant les années difficiles d’étude du Mouvement des Focolari (Œuvre de Marie) par l’Église, elle suit, en particulier, le développement des médias : la fondation du Centre audiovisuel dédié à sainte Claire d’Assise et, en 1980, en Suisse, la naissance d’une « conférence téléphonique collective » qui s’étend rapidement à tous les pays où les Focolari sont présents. Née comme un outil de partage de la vie spirituelle, des joies, des peines et des nouvelles, la « conférence » se transforme au fil du temps en connexion par streaming et satellite, grâce à l’évolution technologique ; elle est appelée CH (du latin Confoederatio Helvetica) pour rappeler ses origines. Eli Folonari est toujours aux côtés de la fondatrice des Focolari lors des rencontres avec les personnalités de l’époque, de Paul VI à Jean-Paul II, de Mère Teresa de Calcutta à Vaclav Havel et au Patriarche œcuménique de Constantinople, Athénagoras I. Son témoignage comme témoin direct de ces événements est contenu dans le volume « Lo spartito scritto in Cielo. Cinquant’anni con Chiara Lubich” (Città Nuova,2012). Depuis sa fondation en juillet 2008 et jusqu’en 2014, Eli Folonari est responsable du Centre Chiara Lubich, créé pour sauvegarder sa pensée, son authenticité et en diffuser son charisme, ainsi que l’histoire du Mouvement, à travers des rencontres, des conférences et un site web. Le Centre met à la disposition des chercheurs et du public le riche patrimoine de documents papier et multimédia que la fondatrice de l’Œuvre de Marie a laissé.

Les focolarini de Fontem écrivent

La vague de violence dans le Sud-Ouest du Cameroun ne s’arrête pas et les focolarini ont dû quitter la cité-pilote, tout en restant au Cameroun. “Combien de temps allons-nous pouvoir tenir le coup ? Comment la situation évoluera-t-elle ? Pouvons-nous continuer à vivre à Fontem ? Nous avons continué à persévérer même dans les conditions les plus difficiles. Par ces mots, les focolarini de la cité-pilote du Cameroun ont voulu partager le 16 novembre dernier la décision difficile de ne pas retourner à la cité-pilote pour l’instant – tout en restant dans le pays – parce que ” les conditions de base pour pouvoir continuer à y vivre” manquent . Le communiqué continue : “Beaucoup de choses se sont déroulées et en particulier certains graves accidents nous ont fait réfléchir sur les décisions à prendre. (…) C’est avec le cœur lourd que nous avons décidé de ne pas retourner à Fontem pour le moment, afin de reprendre des forces et d’essayer de comprendre ce que Dieu veut. La vague de violence qui traverse le Sud-Ouest du Cameroun où se trouve Fontem ne s’arrête malheureusement pas. Ces derniers mois, les évêques camerounais ont également fait entendre leur voix à plusieurs reprises, soulevant “un cri d’angoisse” face à la dégradation des conditions de sécurité dans les régions anglophones, demandant une médiation politique pour éviter des “guerres civiles inutiles”. La cité-pilote des Focolari se trouve en fait dans une zone de conflit armé et a dû fermer pendant un certain temps le complexe scolaire, mais son hôpital continue de fonctionner et offre son aide aux personnes dans le besoin.

Suède, “traquer” les divisions

Du 6 au 10 novembre 2018, quarante Évêques amis des Focolari, venant de 12 Églises et des cinq continents, se sont rencontrés à Sigtuna, en Suède. Ils portaient en eux les difficultés et les joies de leur vie. Quelle est la signification de ces rencontres ? À quel résultat sont-ils parvenus ? Susan Gately, journaliste irlandaise, nous le raconte. https://vimeo.com/301871963