Mouvement des Focolari

‘Dobro Pozhalovat’ – Bienvenue à Moscou

Mai 15, 2011

Arrivée de la présidente des Focolari un jour particulièrement significatif pour l’Eglise et le Mouvement

13 mai. Une fête significative pour les catholiques: Notre-Dame de Fatima. 13 mai. Une date tout autant symbolique pour le mouvement des focolari: la nuit de “étoiles et larmes”, le fameux épisode de la vie de Chiara Lubich quand, à cause des bombardements de Trente, elle avait dû quitter sa maison pour se réfugier dans le bois de Goccia d’oro (Goutte d’or). Pleurant pendant des heures, elle avait observé le mouvement des constellations dans le ciel et avait compris que seul l’amour pouvait vaincre cette effroyable tragédie. 13 mai, cette fois-ci 2011. Maria Voce et Giancarlo Faletti ont atterri à Moscou pour rendre visite à la communauté du mouvement des focolari en Russie. Un voyage que Chiara Lubich aurait voulu faire depuis les années 60 comme en témoigne son discours de cette période, mais qui en fait n’a pas pu se réaliser, même si un certain nombre de ses premiers compagnons et compagnes ont semé ici la spiritualité de l’unité dès les années 70. Lors de l’atterrissage à Sheremet’evo un timide rayon de soleil essaie de défier un ciel de bruine instable.  L’aéroport, moderne et lumineux, se distingue peu de ceux des métropoles occidentales: les grandes marques qui remplissent les magasins et les chaînes de restauration sont les mêmes.  Passés les contrôles de routine, un peu plus intenses après le dernier attentat, on peut s’exclamer: nous voici arrivés à Moscou. Tout de suite, un petit groupe des focolari accueille les nouveaux arrivants avec des fleurs, sourires et trois embrassades. Observée à distance, une brigade de jeunes agents de contrôle facilement distraits de leurs tâches. Sur l’autoroute pour rejoindre Moscou, les nombreux chantiers sont les témoins d’une ville en pleine croissance du point de vue commercial et urbanisme: il y a toujours plus de russes qui s’y transfèrent et la population atteint déjà 15 millions d’habitants. «Particulièrement en ce jour, confions à Marie le voyage à Moscou, les personnes que nous rencontrerons, tous ceux qui prient pour ce rendez-vous » : c’est la prière exprimée unanimement par Maria Voce et Giancarlo Faletti, devant une icône de Notre-Dame, pendant la messe dédiée justement à la mère de Dieu. C’est l’attente de la rencontre du 14 mai avec tous les membres des focolari du grand territoire russe. Depuis le début du mouvement dans ces terres, c’est la première fois que de Celjabinsk, Novosibirsk,  Krasnojarsk , Saint Petersbourg se retrouvent catholiques et orthodoxes pour témoigner une présence vivante, joyeuse, active, qui sait dépasser  les méfiances, les diversités et distances bien connues qui remettent en question les huit fuseaux horaires du pays. Quelqu’un cependant a voulu anticiper ce moment de « face à face » avec la présidente : en fait les plus petites filles se sont présentées comme autant de poupées russes colorées, une façon de souhaiter la bienvenue de façon traditionnelle et festive qui exprime bien les nombreuses facettes de la ville, mélange de modernité et d’histoire, d’orgueil national et de renommée mondiale inégalable. De notre envoyée Maddalena Maltese

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Vers une pédagogie de la paix

Vers une pédagogie de la paix

Comment devenir artisans de paix à notre échelle, dans la réalité quotidienne où nous vivons ? Anibelka Gómez, de la République dominicaine, nous raconte, à travers son expérience, comment l’éducation peut permettre de former des réseaux humains capables de semer la beauté pour le bien de communautés entières.

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

Le 24 mai marque les 10 ans de la publication de l’encyclique Laudato Si’ du Pape François. Un moment de célébration, pour vérifier ce qui a été fait et pour le reprendre et le faire connaître à ceux qui en ignorent encore le contenu. Conscients qu’« il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un nouvel être humain nouveau » (LS, 118), nous présentons le « Projet Amazonie », tel que raconté par deux jeunes Brésiliens lors du Genfest 2024 qui s’est tenu à Aparecida, au Brésil.

Bruxelles : 75 ans après la déclaration Schuman

Bruxelles : 75 ans après la déclaration Schuman

Accompagner l’Europe dans la réalisation de sa vocation. 75 ans après la Déclaration Schuman, au siège du Parlement européen à Bruxelles, un panel d’experts, de représentants de divers Mouvements chrétiens et de jeunes militants ont donné voix à la vision de l’unité européenne comme instrument de paix. Une rencontre organisée par Ensemble pour l’Europe et par des parlementaires européens.