Le gender est en discussion dans le monde occidental : dans les pays en développement c’est le drame de l’exploitation des gens qui préoccupe ; au Moyen Orient les droits des femmes et la paix. Encore en Occident, contraintes à choisir entre travail et famille ; vies qui subissent la violence… Voilà quelques-uns des défis et des problématiques – différents selon les zones géographiques – en discussion aux Nations Unies, en vue d’un nouvel agenda pour les Objectifs pour le développement durable à mettre en place après 2015 (date où les 193 états membres souhaiteraient rejoindre ces fameux Objectifs du millénaire). Non seulement un panorama sur les questions les plus urgentes liées aux conditions de la femme, mais pas un seul instant ils ont dénoncé les violations de sa dignité et de ses droits. Les 120 femmes de différents pays du monde ont voulu offrir leur appui par des expériences et des idées, traduites ensuite dans un document final orienté vers le nouvel agenda des Nations Unies pour le Développement post-2015. Dans son message au cardinal Turkson, président de Justice et Paix, le pape François a justement voulu que s’expriment les instances organisées par l’univers catholique féminin dans les processus internationaux, en invitant ceux qui sont engagés dans la défense de la dignité des femmes et dans la promotion de leurs droits » à se laisser « guider par l’esprit d’humanité et de compassion au service du prochain ». « Ainsi – continue le pape – vous ferez émerger les dons immenses dont Dieu a enrichi la femme, en la rendant capable de compréhension et de dialogue pour recomposer les grands et petits conflits, de sensibilité pour guérir les plaies et prendre soin de toute vie, même au niveau social, ainsi que ses dons de miséricorde et de tendresse pour garder l’unité entre les personnes ». Les interventions recouvraient : l’anthropologie féminine, femmes et éducation, femmes et dialogue interreligieux, technologie liée à la vie et à la procréation, les droits humains, femmes et travail agricole, entreprise et finance etc. suivies par des travaux dans des ateliers à thème (expression qui rappelle l’art du « travail artisanal » fait avec finesse et diligence, ce qui est le propre des femmes) sur les Objectifs pour le Développement durable, pour une élaboration de propositions. Rita Mousallem, co-directrice du Centre pour le dialogue interreligieux du mouvement des Focolari, est intervenue sur le « Dialogue interreligieux, voie pour une paix durable. Rôle des femmes », en faisant référence à sa propre expérience personnelle de chrétienne au Moyen Orient. Au cours des diverses interviews qui lui ont été faites, elle a confirmé la capacité d’écoute, caractéristique de la femme, qui donne la possibilité d’entrer dans intériorité de soi et des autres ; de savoir souffrir et d’espérer jusqu’au bout, parce que – étant mère – elle sait bien combien vaut la vie. Ces aspects, avec d’autres, font partie du « génie féminin » – que le pape François a aussi rappelé – don et beauté typique de la femme, appelée à jouer son rôle dans la société d’aujourd’hui, pour le bien de tous. Lire aussi: Aleteia.
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