Mouvement des Focolari

Bartholomée 1er : la joie la plus grande

Oct 28, 2015

En présence de divers journalistes, le Patriarche Bartholomée se prête à une interview après la remise du doctorat h.c. en Culture de l’Unité que lui a décerné l’Institut Universitaire Sophia (IUS), à Loppiano, près de Florence, le 26 octobre dernier.

© CSC Audiovisivi, 25.10.2015

© CSC Audiovisivi

“Je suis très heureux de me trouver ici dans la Cité Pilote de Loppiano je suis venu pour recevoir le Doctorat honoris causa. C’est en même temps une heureuse coïncidence : Loppiano célèbre les 50 ans de sa fondation par Chiara Lubich, de mémoire bénie. Et comme ami du mouvement des focolari, je participe à la joie de cet anniversaire. C’est normal et naturel que je me sente heureux et ému d’avoir été choisi pour recevoir le premier doctorat honoris causa décerné par l’Institut Universitaire Sophia (IUS). Je suis le premier et je m’en réjouis ! Mais plus que le doctorat, c’est le message que le pape François, mon frère bien-aimé, a voulu m’adresser qui me fait ressentir une joie et un bonheur encore plus grands. A travers ce geste le Pape a voulu m’honorer une nouvelle fois. Sa Sainteté a souhaité exprimer en cette occasion aussi sa détermination à travailler toujours davantage à l’unité de nos deux Eglises sœurs. . Au nom du Patriarcat œcuménique, je suis heureux de pouvoir assurer Sa Sainteté, et vous tous qui m’écoutez, de cette même détermination de la part de notre Eglise de Constantinople, en vue de faire progresser le dialogue œcuménique dans son ensemble, mais particulièrement entre l’Eglise Orthodoxe et l’Eglise Catholique. Du fait que nous sommes des Eglises sœurs, nous avons beaucoup de choses en commun, nous sommes beaucoup plus proches qu’avec d’autres Eglises et groupes de dénomination chrétienne, aussi devons-nous avancer. C’est le message que le Pape nous a donné en venant à Constantinople l’an dernier pour notre fête patronale. C’est notre désir commun, exprimé à Jérusalem en mai 2014 lorsque nous nous sommes rencontrés en Terre Sainte pour célébrer et mettre en valeur le 50ème anniversaire de la rencontre historique de nos prédécesseurs.
20151028-04

© CSC Audiovisivi

Dès le début de son pontificat j’ai eu la joie d’être présent à sa Messe d’Installation et nous avons eu un entretien privé d’une demi-heure où nous nous sommes dit que nous devons travailler et prier intensément pour l’unité entre nos églises, pour la recomposition de l’unité du corps du Christ qui est l’Eglise. Ce soir je perçois sa détermination, renouvelée à travers son message, et je me sens très heureux! Je rentrerai à Istanbul plus fort, plus sûr d’avoir à Rome un frère qui désire beaucoup travailler avec nous et prier pour faire accélérer l’unité de nos Eglises ». Nous approchons du 50ème anniversaire de la première rencontre entre le Patriarche Athénagoras et Chiara Lubich à Istanbul. C’était le 13 juin 1967 … “L’une des aspirations du Mouvement des Focolari est l’Unité de l’Eglise. Chiara et ses collaborateurs y ont beaucoup travaillé. Elle s’est rendue 23 fois chez Athénagoras à Constantinople. Puis elle a rencontré Dimitrios et moi-même ensuite. En 2008 je lui ai rendu visite à l’hôpital Gemelli quelques jours avant son décès. Je suis sûr que ce soir Chiara est avec nous, elle est sans aucun doute avec nous, par sa présence spirituelle et sa prière. Elle se réjouit avec nous et prie pour l’Unité de nos Eglises. Dans un mois je recevrai à Constantinople les évêques amis du Mouvement. Nous aurons une rencontre à Halki à l’Ecole de théologie où nous aurons l’occasion de nous souvenir tous ensemble de Chiara et de prier pour le repos de son âme. Nous pourrons aussi partager nos expériences et notre volonté de travailler à l’unité des Eglises. Comme Eglise de Constantinople, nous sommes prêts à les accueillir, à donner nos expériences et échanger à nouveau le baiser de paix entre Orient et Occident ».

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