Dans ces premières semaines du pontificat du pape Bergoglio, on peut trouver des signes forts du profil charismatique de l’Église. Qu’en pensez-vous ? “Je voudrais avant tout souligner deux mots : service et pauvreté. Le pape François en a parlé mais il en a surtout donné le témoignage par des gestes et des actes : pauvreté pour dire sobriété de vie, plus grand partage des biens avec ceux qui en ont le plus besoin, plus grande protection de la création que Dieu a mis à la disposition de l’homme. Sa capacité de créer des occasions de dialogue et de communion aussi bien avec le peuple qu’il rencontre au cours des audiences – parmi lesquels les malades et les enfants – qu’avec les employés de l’État du Saint-Siège qu’il invite le matin, à sa Messe. Ces gestes, comme d’autres, expriment l’attention du pape François à privilégier la valeur, pour ainsi dire horizontale de l’Église. C’est sa valeur charismatique. Cette dimension est unie en sa personne, à celle plus spécifiquement institutionnelle ce qui offre une vision plus complète de l’Église, comprenant magistère et amour, relations hiérarchiques et rapports sous le signe de la simplicité et de la “tendresse”. Nous étions souvent habitués à considérer l’aspect hiérarchique de l’Église comme s’il s’agissait d’une pyramide qui a tendance, de façon exagérée, à déléguer le pouvoir au sommet. Le pape François fait, au contraire, émerger la réalité de l’Église-communion avec bien sûr, un centre autour duquel convergent tous les dons que Dieu lui a accordés à travers les charismes”. Le 18 mai prochain, veille de Pentecôte, le pape François rencontrera les Mouvements et les associations de laïcs, place St. Pierre, dans le cadre des manifestations de l’Année de la Foi. Comment vous y préparez-vous ? Qu’attendez-vous de ce rendez-vous ?

Maria Voce
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