Mouvement des Focolari

Argentine : une école pour grandir en famille

Fév 14, 2013

O’Higgins, Mariapolis Lia. Dix familles latino-américaines, vingt jours, une école. Objectif : acquérir une conscience nouvelle afin d’être des constructeurs de la famille universelle.

Durant la période qui coïncide avec l’été dans l’hémisphère sud, le nombre des familles présentes dans la Mariapolis Lia (Argentine) a augmenté. Au mois de janvier, comme chaque année depuis plus de dix ans, dix familles sont arrivées – en plus de celles qui résident dans la Cité-pilote – provenant du Pérou, Chili, Paraguay et Argentine, pour partager ensemble une expérience d’unité : entre parents et enfants. Cinquante “citoyens” en plus, de l’âge d’un an et demi jusqu’à cinquante ans. Différents âges, provenances et cultures qui ont enrichi, avec leur variété, la cohabitation typique de la Mariapolis.

L’objectif était de s’immerger” dans la proposition de vie communautaire, avec ses activités, le travail, les moments de prière, de fête et, en même temps, réfléchir, dialoguer, ainsi que partager des expériences sur des thèmes spécifiques de la vie de famille. En d’autres termes, une école de vie, sur le sens plus profond du mariage, vu à travers les instruments de la culture de l’unité.

Le programme prévoyait des moments de réflexion sur les points fondamentaux, les aspects et les instruments de la spiritualité, dans leur application à la vie de famille, avec d’amples espaces consacrés au dialogue, ainsi qu’à la communion en couple et en groupe.

Pour revaloriser sa propre vie quotidienne par cette perspective, le programme de l’école était “élastique” : chaque famille organisait son propre rythme de vie quotidien, entre courses, tâches ménagères, déjeuners et dîners, travail dans les différentes activités de la cité-pilote, moments de repos. En même temps, il était possible de cultiver des rapports d’amitié avec les autres lors de réunions spontanées et fêtes d’anniversaires, en partageant coutumes, plats typiques, folklore des différentes cultures, et en grandissant jour après jour comme une vraie “famille de familles”.

Les enfants, répartis selon les tranches d’âge, ont eu leur propre programme, entre moments d’activités et jeux : des expériences qu’ils partageaient ensuite à la maison avec leurs parents.

En faisant ensemble le bilan final, une jeune épouse disait avoir découvert et pu “changer les coordonnées de base, (…) pour vivre l’idéal de l’unité avec mon mari…”.

Alejandra, 17 ans, péruvienne : “Aujourd’hui, je sens un désir particulier de grandir en famille, mais je sais que je ne suis pas seule sur ce chemin, parce que je suis avec mes parents, avec mon frère, avec toutes les familles de l’École. Je sais qu’ici ou là-bas, au Pérou, Chili, Paraguay ou Argentine, des gens veulent atteindre le même objectif… peut-être en se trompant et en recommençant, mais en croyant en l’amour”. “Il semble que nous sommes comme un puzzle dans les mains de Dieu, qui nous a défaits et reconstruits ensemble avec tout son amour”, affirme Jorge, chilien.

“Nous emportons des bagages d’expériences, certaines déjà vécues ici, et d’autres que nous vivrons jour après jour”, explique Gustavo, argentin. Et Nicolás, 9 ans : “J’aime beaucoup l’endroit, au milieu de la nature, et c’est parfait pour aller à bicyclette. J’ai rencontré de nouveaux amis de différents pays, j’ai découvert de nouvelles cultures et de nouvelles choses, par exemple l’histoire de Chiara Luce, qui savait recommencer et a su voir le Paradis, et moi aussi j’aimerais voir le Paradis”.

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