Mouvement des Focolari
Le Patriarche Zakka I Iwas

Le Patriarche Zakka I Iwas

Le Patriarche Zakka I Iwas. Congrès œcuménique Vescovi de septembre 2008

“J’ai eu la grande chance de saluer ce grand Patriarche plusieurs fois, en particulier tout dernièrement lorsque j’étais au Liban. J’allais à la Divine Liturgie à Atsciane où résidait alors Sa Sainteté. Il nous donnait toujours sa bénédiction et nous a confié plusieurs fois : « Chiara Lubich est une grande femme de notre temps, un grand don de Dieu ». C’était une joie pour lui de pouvoir saluer tous ceux qui participaient au Divin Liturgie et il nous accueillait dans le salon de l’Eglise.

Pour ma dernière visite j’accompagnais le Père Armando Bortolaso, évêque,  chez le Patriarche pour l’inviter au congrès des Evêques amis du Mouvement des Focolari du Moyen-Orient. Le Patriarche était mal en point, mais il a tenu à nous accueillir. Il a péniblement ouvert les yeux et a dit : « Salue tout particulièrement le Saint Père de ma part, je prie pour lui ». Nous est alors revenu en mémoire ce mois de septembre 2008, lorsque 30 évêques de 13 Eglises, amis du Mouvement, s’étaient retrouvés au Liban pour leur 27ème congrès œcuménique. Ils étaient allés lui rendre visite et il les avait reçus avec la charmante hospitalité qu’on lui connaissait. Il avait exprimé son amour pour le Focolare et pour Chiara Lubich : « Puisse-t-elle être bienheureuse ! Nous voyons que son travail est vraiment béni par l’Esprit-Saint lui-même ».

Patriarche Zakka I Iwas dans Focolari à Córdoba (Argentine)

Lors de ses déplacements dans le monde, le Patriarche Zakka I Iwas a rencontré plusieurs fois des personnes du Mouvement des Focolari. En 1984, lorsqu’il est venu signer la Déclaration commune avec Jean-Paul II, les membres du Centre “UN”, le Secrétariat des Focolari pour le dialogue œcuménique, l’ont salué. En 1992, au cours d’un voyage en Argentine, il a désiré rendre visite au focolare de Cordoba.

Il était très aimé et estimé des fidèles de notre Eglise. Réputé pour sa sagesse. Avec douceur et amour il a travaillé sans relâche à l’édification de l’Eglise au vrai sens du mot. On lui doit plus de trente livres sur les Pères de l’Eglise, sur les dogmes et sur la Liturgie. Sans parler des huit tomes relatant ses enseignements les plus connus et ses homélies prononcées à diverses occasions. Ce fut assurément un  apôtre et un maître de grande qualité.

Né en 1933 à Mossoul (Irak), il entre en 1946 au couvent de Mar Afram et devient prêtre en 1954. En 1962 il participera au Concile Vatican II comme observateur, avec une âme ardente et éprise d’œcuménisme.

En 1980 il est élu Patriarche à l’unanimité par le Saint Synode. L’Eglise lui tenait très à cœur. Sa rencontre avec le Pape Jean-Paul II en 1984 a permis des avancées historiques, particulièrement en christologie.

Les fidèles ont accompagné son corps et lui ont rendu un ultime hommage le 28 mars dernier, à Damas.

Le Patriarche Zakka I Iwas

Cités-pilotes dans le monde : la « Mariapoli Santa Maria » (Brésil)

Située dans une région marquée par la pauvreté, cette cité-pilote en phase de développement, bien tenue, s’inscrit sur une toile de fond à caractère social : en témoignent l’école pour enfants et adolescents et le Pôle d’Activités inspiré par l’Economie de Communion. La fonction de ces cités-pilotes, conçues dès les années 60 par Chiara Lubich comme de petites villes destinées à témoigner qu’un monde meilleur et uni est possible, se révèle toujours plus d’actualité. Parmi toutes celles qui ont surgi dans le monde, il y a justement la Mariapoli Santa Maria dont Chiara Lubich avait vu le futur emplacement en 1965, lors de son troisième voyage au Brésil. L’Ecole, qui porte le même nom, Santa Maria, existe depuis presque 50 ans. Elle a désormais formé de nombreuses générations. Actuellement on peut compter parmi les enseignants et le personnel 10 anciens élèves. Les autres se sont engagés dans les secteurs d’activité les plus variés et occupent des postes à responsabilité. Mais ce sont surtout les valeurs transmises qui demeurent en eux comme projet de vie : la culture du partage, l’art d’aimer, les fondements de l’éducation à la paix. Autant d’objectifs présentés par le corps enseignant à Maria Voce et Giancarlo Faletti, en visite dans cette école après un accueil festif par les plus petits et leur orchestre « Talents au service de la paix » La majeure partie des familles des élèves, environs 300 sur 500, a un revenu faible. Sur le plan économique l’école se maintient grâce à la solidarité nationale et internationale réalisée par les projets d’Action Familles Nouvelles et AMU. Les premiers cours  pour apprendre à lire et à écrire ont été offerts aux ouvriers qui travaillaient  à la construction de la Mariapoli, puis ils les ont demandés  pour leurs enfants…Aujourd’hui la méthode pédagogique utilisée par cette école est reprise par d’autres établissements de la région et dans d’autres secteurs du monde de l’Education. A quelques kilomètres, sur un vaste terrain, se trouve le Pôle d’Activités « Ginetta ». L’équipe de gestion, les entrepreneurs, les actionnaires, les étudiants spécialisés dans  l’Economie de Communion (EdC),  tous engagés dans la réalisation du projet EdC au Pernambuco, attendent Maria Voce et Giancarlo Faletti. Ils font part de leurs succès et leurs échecs. Giancarlo Faletti rappelle l’inspiration initiale lancée  par Chiara en 1991,  précisément au Brésil. Maria Voce exprime sa gratitude pour tous ces engagements assumés avec beaucoup de désintéressement. La visite se poursuit en direction des ateliers où deux entreprises viennent de voir le jour,  même si la concurrence ne manque pas : la première  fabrique des sacs à main et leurs accessoires, l’autre des meubles. Surprenants les témoignages : la passion pour ce projet à caractère social aide à surmonter toutes les difficultés. La contribution donnée par la Mariapoli et plus spécialement par l’Ecole et le Pôle, ne passe pas  inaperçue :  le maire d’Ingarassu, qui avait défini la Mariapoli comme « point de référence » pour sa ville, a tenu à se rendre sur place pour remettre à Maria Voce et à Giancarlo Faletti les clés de la ville en signe de reconnaissance de la part de ses habitants et en vue de  vivre des liens encore plus étroits. Suivez le voyage sur le Notiziario MariapoliEspace réservé Website: www.focolares.org.br/sitenacional

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Dialogue sur l’harmonie et la beauté

Un mode indubitablement original pour expliquer les points les plus importants de la spiritualité des Focolari et de la pensée de sa fondatrice, Chiara Lubich, a été choisi par le journaliste et critique d’art Mario Dal Bello. Dans le “Dialogue sur l’harmonie et la beauté” avec une mosaïque de “chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art européen” décrit l’idéal de l’unité, vu que “le lien entre cette dernière et l’art est très étroit – a-t-il affirmé. Ce n’est pas un hasard si Chiara Lubich, devant la Pietà de Michel-Ange, priait Dieu d’envoyer des artistes qui soient également saints. Qu’est-ce que la sainteté sinon la perfection dans l’amour et donc la transmission de la beauté de ce Dieu qui est amour?” Un hommage rendu donc à Chiara Lubich par la ville d’Udine, 70 ans après la naissance des Focolari, et pour le 6ème anniversaire de sa naissance au ciel, rappelant une phrase qu’elle aimait répéter: “La beauté est harmonie. Harmonie veut dire unité sublime”.

Un préambule est cependant nécessaire: “Beaucoup essayent d’expliquer l’art, mais c’est impossible – a admis celui qui, pourrait-on dire, le fait par métier. Il est ineffable, comme l’Esprit, fascine sans un pourquoi, comme lorsque l’on tombe amoureux”. Dal Bello a ainsi commencé par le portrait de Jésus de El Greco, “avec le même regard que l’on éprouve pour la personne aimée, dans laquelle nous saisissons le visage de Dieu”. Une façon de voir Dieu dans l’autre et d’en saisir l’amour qui est, justement, un des aspects clé de la spiritualité de Chiara Lubich.

Et si Jésus le Bon Pasteur, ou plutôt, “beau pasteur – a-t-il précisé – aime ses brebis, nous aussi nous devons aimer le prochain“: un engagement illustré par la splendide mosaïque du Mausolée de Galla Placidia à Ravenne, sur laquelle le Christ est représenté entouré par le troupeau, “vêtu de lumière et Ressuscité: la croix qu’il porte l’indique, symbole de la résurrection”.

En vertu de cet amour réciproque, Jésus est présent là où deux ou plus sont réunis en son nom: comme on peut le voir dans le Souper à Emmaüs de Rembrandt, dans lequel “Jésus entre dans la quotidienneté, si bien que les personnages ne semblent même pas s’apercevoir que c’est lui qui rompt le pain”. Et c’est une présence qui fait la différence dans la communauté, comme on le voit dans la Transfiguration de Raphaël, dans laquelle il y a un fort contraste entre “la partie supérieure, dans laquelle est présent Jésus avec Moïse et Élie, aux couleurs claires; et la partie inférieure, où les apôtres sont confus, dans laquelle les couleurs sombres prévalent”.

Pour illustrer un autre aspect de la spiritualité de Chiara, l’amour pour Jésus abandonné sur la croix, il y a la Crucifixion de Dali: “Un Christ vu d’en haut, qui semble se pencher sur l’humanité et attirer tout le monde à lui. Et, significativement, nous ne voyons pas le visage: parce que nous sommes tous dans son visage”.

Une autre figure centrale, ensuite, émerge – mais seulement pour un œil expert – dans le Jugement dernier de Michel-Ange: “Si vous observez bien – a fait remarquer Dal Bello – Marie regarde un ange qui soulève les justes avec un chapelet. Marie apparaît donc comme celle qui emmène les chrétiens au ciel: en fait, le Mouvement des Focolari s’appelle aussi Œuvre de Marie”.

En dernier, le polyptyque de l’Agneau mystique de Jan et Hubert Van Heyck, dans lequel la Jérusalem céleste de l’Apocalypse, autour de laquelle est réunie toute l’Église, est représentée par une ville contemporaine: il rappelle l’engagement que les Focolari sont appelés à suivre dans les communautés dans lesquelles ils vivent.

Le Patriarche Zakka I Iwas

L’île de Santa Terezinha

« Ce qui m’a le plus impressionnée a été de voir  ce mur. Mais c’est en réalité la pauvreté qui règne au-delà du mur, la richesse est en deçà. Parce que la richesse c’est l’amour, la capacité de donner, de partager. Tandis que derrière le mur on vit pour l’intérêt, la compétition… » Ce sont les propos de Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari actuellement en visite au Brésil, le 25 mars dernier, au moment de quitter l’île Santa Teresinha, un quartier de la ville de Récife. Le coprésident, Giancarlo Faletti, a ajouté : « Aujourd’hui nous avons été à l’école, vous avez été nos enseignants. C’est pour nous, une grâce de Dieu qui nous pousse à dire : Merci ! »

Le mur dont parle Maria Voce a été construit il y a quelques années pour que la pauvreté du quartier ne gêne pas le regard des clients de l’imposant Centre Commercial construit de l’autre côté de la rue. Sa présence est comme le symbole de la ségrégation sociale.

Maria Voce est accueilli par Johnson, l’un des représentants des communautés de la Santa Terezinha

Mais quels sont donc les signes de la richesse dont parle Maria Voce? On appelait ce quartier « l’île de l’Enfer », à cause des conditions de vie dégradantes de ses habitants. Johnson, qui nous a fait visiter le quartier, a précisé : « Le message de l’Evangile, vécu par des membres des focolari qui depuis 50 ans partagent tout avec nous et cherchent pour nous des moyens de subsistance,  a opéré en nous une libération. Cela nous a ouvert de nouveaux horizons et rendus acteurs de la transformation de notre milieu social »

En 1968 un groupe de focolari avait en effet répondu à l’invitation de l’Archevêque de Récife, Dom Helder Câmara, en vue de transformer la situation de ce quartier. Des étudiants et des professeurs, des avocats et des médecins, des ouvriers et des ménagères avaient rejoint l’île, tous désireux de participer à la vie de ses habitants pour trouver ensemble une solution.

C’est alors qu’on va voir naître et grandir une communauté très soucieuse du bien commun. Une association des habitants de l’île est créée et ils deviennent ainsi acteurs de leur propre développement. Avec la démocratisation du pays de nouvelles formes de participation rendent possibles les discussions avec la Commune pour décider de l’usage des finances publiques. Les résultats ne se font pas attendre ; électrification du secteur, revêtement de nombreuses rues ; l’école et le centre de soins, créés grâce à la collaboration d’enseignants, de médecins et infirmiers du Mouvement, sont pris en charge par la commune. La liste des succès remportés serait longue à énumérer. A plusieurs reprises Johnson répète non sans fierté: “Nous avons tout obtenu grâce à la force du dialogue, la force de notre communauté, sans nous vendre à aucun parti »     

Dernière étape de la visite: le Centre pour enfants et adolescents qui y sont accueillis en dehors des heures de classe. Ils échappent ainsi à la rue, à la violence et à la drogue. Ils reçoivent une solide formation humaine et spirituelle et de nombreuses activités musicales et sportives leur sont proposées. Ce Centre est géré par l’AACA, une association soutenue grâce à la solidarité de nombreuses personnes, à commencer par les familles brésiliennes des focolari,  et d’autres pays. Les plus petits accueillent leurs deux invités avec une chanson qui exprime bien les richesses de ce peuple : « Ô mon Dieu, je sais que la vie pourrait être bien meilleure et elle le sera, mais cela ne m’empêche pas de répéter : qu’elle est belle, qu’elle est belle, qu’elle est belle ! »

“Dans ce lieu on peut voir à quel point  la semence de l’Evangile a produit de nombreux fruits ! » – s’est exclamée Maria Voce en s’adressant aux ouvriers du Centre. « Nous partons d’ici… non seulement nous demeurez dans notre cœur, mais vous êtes aussi un exemple encourageant pour l’ensemble de notre mouvement dans le monde »

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Sophia en Afrique. Premiers pas

Ils viennent du Burundi, de la République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Cameroun et Kenya. Ils ont en commun leurs études à l’Institut Universitaire Sophia (IUS) et une question : « Si cette expérience correspond toujours plus au questionnement sur le futur de nos peuples, pourquoi ne pas imaginer que l’on puisse y faire son nid aussi dans le continent africain ? »

Une idée qui fait son chemin de jour en jour, jusqu’au 22 février où les étudiants de l’Afrique sub-saharienne, inscrits aux cours de licence et doctorat de l’IUS, se sont donné rendez-vous pour partager un projet.

Martine Ndaya du Congo raconte: “Etudier à Sophia n’a pas été un choix facile… Et pourtant, à quelques mois de distance depuis que je suis entrée en salle, je peux dire que cette expérience interdisciplinaire et de cohabitation multiculturelle répond à mes attentes, à celles qui sont les plus profondes ». Pulchérie Prao de la Côte d’Ivoire continue : « Nous nous parlons souvent entre nous, nous échangeons impressions et difficultés, nous nous retrouvons pour parler des défis que nous devons affronter. Voilà pourquoi, quelqu’un a commencé à dire : Quand sera-t-il possible de voir naître Sophia en Afrique ? ».

Nombreuses sont les initiatives de formation supérieure entreprises même durant ces dernières années dans les diverses régions du continent, mais toutes n’ont pas été à la hauteur de correspondre aux problèmes réels dictés par ce besoin de paix, de développement et de participation dans les différentes matières. Même en Afrique les sociétés ne sont pas épargnées par la violence où la société de consommation et le matérialisme lacèrent le tissu moral et culturel.

Un parcours de formation inspiré de l’expérience de Sophia pourrait représenter, autant sur le plan de la recherche que de l’engagement éthique et culturel, non seulement un espace de communion entre les peuples africains, avec leurs diversités et leurs beautés, mais aussi un lieu ouvert pour les jeunes d’autres cultures afin de s’enrichir  du sens de communauté dont l’Afrique est témoin, de ses modèles de participation diffuse, de ses chemins courageux entrepris pour remonter à la surface.

Melchior Nsavyimana du Burundi, en souvenir de Nelson Mandela, affirme que « l’éducation est le plus puissant moteur de développement, c’est l’instrument le plus efficace pour répondre à la souffrance qui dévaste la vie de tant de personnes ».

Sophia en Afrique : un rêve, mais en même temps, un processus qui commence. Dans le dialogue, diverses possibilités ont émergé qu’il faut prendre au vol pour ouvrir la route, sans toutefois sous-évaluer les difficultés et les obstacles objectifs. Il est nécessaire d’explorer les différentes possibilités, faire participer beaucoup, recueillir des disponibilités et tisser des synergies. Pour l’instant, le groupe initial à IUS a décidé de se rencontrer périodiquement pour que l’intérêt soit toujours actif et faire avancer le programme. Puis en faire suivre beaucoup d’autres à ce premier pas.

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Gen Rosso, Philippine: étincelles de partage

“Jusqu’au 8 novembre dernier, Tacloban, une ville de 60 000 habitants dans une des nombreuses îles des Philippines, était presque inconnue du reste du monde. Ensuite, elle est subitement devenue tristement célèbre parce que l’ouragan Yolanda s’est abattu sur elle avec des vents à 320 km/h, faisant plus de 10 000 victimes. [Le 25 février] trois mois et demi après, nous y sommes allés pendant quelques heures pour partager les expériences de douleur, de donation, de générosité héroïque… de ces personnes qui ont tout fait pour trouver de l’eau, de la nourriture, des vêtements, de l’essence, pour soi et pour les autres. Des personnes qui ont vaincu la peur avec la foi, des personnes fières d’avoir survécu…” (la suite sur le site du Gen Rosso) “La ville métropolitaine, appelée Métro Cebu, est la deuxième du pays, après Manille. La Sacred Heart School Ateneo de Cebu est l’école privée catholique des Jésuites qui nous a accueillis pour un autre projet incroyable: “Spark for Change”. L’événement a été la participation d’élèves d’une école publique, qui mettaient les pieds dans une école privée pour la première fois: c’était beau de les voir jouer ensemble dans la cour de la Sacred Heart School, comme s’ils étaient de la même école. Voici l’impression révélatrice de l’un des jeunes: “J’étais un jeune perdu… lorsque j’ai réussi à me libérer de mon fardeau, j’ai compris merveilleusement ce qu’est la vie et ce qu’est l’amour: ce n’est pas seulement être respecté, mais c’est un sacrifice et une détermination pour le bien des autres”. À notre arrivée dans la ville, nous avons rencontré la vice-gouverneur. Après lui avoir expliqué notre travail dans les écoles et aussi dans les prisons, elle nous a invités à la prison de Cebu, où 600 détenus se sont produits pour nous, dansant quatre chorégraphies différentes. Une réalité très parlante qui nous a touchés est l’action sociale des Focolari “Fil d’or”: une petite entreprise textile pour jeunes défavorisés et en difficulté. Ces mêmes jeunes nous ont aidés à construire les décors de Streetlight. Avant de partir, nous sommes allés dans la basilique de l’Enfant Saint, qui abrite la statue de l’enfant Jésus offerte à la Reine de Cebu, comme cadeau de baptême, par le navigateur portugais Fernand de Magellan, qui a exploré ces terres au XVIe siècle. Nous lui avons confié nos familles et les jeunes rencontrés durant notre séjour.” (la suite sur le site du Gen Rosso) “Davao est la ville natale de l’un de nous: Joseph! Un groupe folklorique de l’école nous attendait à l’aéroport. Nous étions bouche bée devant la beauté des costumes et des danses. Nous avons été accueillis par les autorités civiles et ecclésiastiques de la ville, vivant avec eux des moments importants. À l’Hôtel de Ville, nous avons reçu le certificat d’«Ambassadeurs de bonne volonté» et, à la fin, ils nous ont demandé de chanter. Nous avons interprété à cappella une chanson de la comédie musicale. Les deux soirées du spectacle, dans l’énorme salle de l’Holy Cross College, ont réuni environ 7000 spectateurs… une dépense d’énergie sans précédents. La devise de la ville de Davao est: Life is here! Vraiment, nous sommes partis avec une sensation de gratitude dans le cœur pour avoir expérimenté, encore une fois, la chaleur familière de ce peuple merveilleux… qui nous a donné la VIE.” (la suite sur le site du Gen Rosso)