Juin 29, 2013 | Focolare Worldwide
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Il y a 10 ans, les enfants d’une classe élémentaire ont commencé, avec leur institutrice, à lancer chaque matin le « dé de l’amour ». Aujourd’hui, 10 ans plus tard, ce sont les enfants de toutes les écoles de Trente qui le font. Leurs « actes d’amour » publiés sur le magazine de la mairie arrivent dans les maisons des familles de la ville. Cette année aussi, tous se sont donné rendez-vous sur la place de la cathédrale.
Regardons le reportage de Paolo Holnaider et Donato Chiampi.
Juin 27, 2013 | Focolare Worldwide

Les 14 et 15 Juin derniers, un groupe de 48 focolarini de 7 Eglises chrétiennes ont approfondi quelques points importants de la spiritualité de l’unité dans sa dimension œcuménique. A cette occasion, nous avons découvert l’histoire de Hanneke, hollandaise, de l’ Église réformée .
«J’ai grandi dans une famille réformée. Quand j’avais 13 ans, avec la mort de ma mère a commencé pour moi une période difficile. Aucun de ma famille n’allait plus à l’église, mais je ne me sentais pas d’abandonner Dieu, alors j’ai toujours essayé d’avoir des contacts avec la communauté de l’église locale. A l’âge de 21 ans, j’ai fait la «profession de foi», un moment important dans l’Église réformée ; là je me suis engagée à tout donner pour construire le royaume de Dieu dans l’église et dans l’humanité. Ce jour là aussi, comme dans mon enfance, j’ai senti que Dieu voulait de moi quelque chose de plus.
Dans ma recherche, j’ai rencontré la communauté de Taizé, où j’ai vu un christianisme différent de ce que j’avais connu avant, que l’on pouvait vivre ensemble.. Peu de temps après, grâce à une collègue de travail, , j’ai rencontré la spiritualité des Focolari. Elle ne m’en a pas parlé directement, mais en la voyant vivre, j’ai compris qu’elle avait une très forte dimension spirituelle.
J’ai commencé à fréquenter le focolare à Amsterdam. Je me suis trouvée une fois à une fête d’anniversaire, une chose très simple. Mais là, pour la première fois, j’ai expérimenté la présence spirituelle de Jésus, et j’ai mieux compris le sens de l’expression « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux» (Mt 18:20). Je voyais mis en pratique l’amour réciproque et je me suis dit: moi aussi je veux vivre comme ça.
Au début, je ne sentais pas la différence entre moi qui étais réformée, et la majorité des autres qui étaient catholiques. Seulement quelques années aprés, j’ai réalisé que nous étions différents dans la façon de professer notre foi, et me venaient plein de questions ; parfois je ne me sentais pas comprise. La clé pour continuer sur cette route, je l’ai trouvé en Jésus abandonné: reconnaître son visage dans la plaie de la division entre les églises, entre nos différents points de vue, voilà ce qui m’a aidé à aller de l’avant.
J’ai déménagé à Eindhoven, au sud de la Hollande, où la majorité des gens sont catholiques. J’ai expérimenté une grande ouverture , et j’ai appris aussi à exprimer mes perplexités ou mes difficultés, quand quelque chose heurtait ma sensibilité de « réformée ». Cela a servi à construire des relations plus vraies.
Dans le Mouvement des Focolari, nous sommes nombreux, et de différentes vocations, à appartenir à l’Église réformée. Nous avons fait ensemble de belles expériences de connaissance réciproque, par exemple, lors de voyages à Rome, et a grandi la conscience que l’œcuménisme est un chemin commun pour les protestants comme pour les catholiques. Depuis plusieurs années, certains responsables des différentes églises et mouvements se sont demandé comment donner en Hollande un témoignage d’unité plus que de division. C’est ainsi que s’est créé le Comité «nous choisissons l’unité”. A partir de là , une journée de réconciliation a été proposée entre toutes les églises, à laquelle ont participé 4.000 personnes. Ce travail se poursuit aujourd’hui dans le Global Christian Forum hollandais .
Ce que je trouve très important pour l’unité des chrétiens est de savoir écouter l’autre jusqu’au bout. Tu dois être vraiment vide de toi pour écouter ; parfois, tu penses savoir ce que l’autre veut dire, mais d’abord tu dois bien écouter. Vivre l’enseignement de saint Paul, te mettre dans la peau de l’autre, afin d’accélérer l’unité. »
Juin 24, 2013 | Focolare Worldwide

A Porto Alegre, l’exposition itinérante « Chiara Lubich : protagoniste d’une ère nouvelle » commémore la fondatrice du mouvement des Focolari, cinq ans après la mort de celle-ci.
Parmi les étapes prévues : l’aéroport, le marché public, le conseil municipal, l’assemblée législative, des associations de solidarité, etc. Et surtout le parc de la Rédemption, durant la semaine qui précédera les JMJ.
Du 13 au 25 mai, l’exposition s’est d’abord installée dans le hall de la bibliothèque centrale de l’université catholique pontificale de Rio Grande do Sul. La vie et l’œuvre de Chiara Lubich y ont été présentées sur sept panneaux qui racontent les origines du Mouvement et l’évolution d’une vie selon l’Évangile qui se décline aujourd’hui en diverses réalités sociales.
On y montre la dimension œcuménique du Mouvement, son profond rapport d’amour réciproque avec les Églises chrétiennes et non chrétiennes, avec les personnes sans convictions religieuses.
Un autre panneau parle les jeunes, la nouvelle génération qui fait des propositions concrètes pour renouveler la société, convaincue que la fraternité universelle, si elle est vécue et construite chaque jour, mène à cette véritable réalisation humaine que les jeunes recherchent âprement de diverses manières.
La famille est un autre aspect fondamental pour la transformation de la société et pour le maintien des valeurs authentiques qui sous-tendent le sens de la vie et des relations sociales.

L’exposition montre aussi le projet de l’Économie de communion, né au Brésil en 1991, lors d’une visite de Chiara Lubich. Son but est de gérer des entreprises qui soient économiquement saines et qui agissent pour combattre les inégalités sociales et favoriser la formation d’une nouvelle mentalité entrepreneuriale.
De l’économie à la politique : dans ce domaine, le mouvement des Focolari s’engage à travailler pour le bien commun, prenant pour base la catégorie politique de la fraternité. La politique vécue comme service, « Amour des amours », selon une définition de Chiara Lubich.
Dans le domaine social, le projet Association Familles Solidaires, qui aide des dizaines d’enfants dans un quartier des faubourgs de la ville. Plusieurs projets semblables existent ailleurs dans le monde et sont source d’espérance pour des familles en butte à des privations matérielles et spirituelles.
L’histoire du Mouvement est projetée sur grand écran. On trouve aussi plusieurs espaces de partage et d’initiatives individuelles ou collectives qui mettent à la base de leur action la Règle d’or (Fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse) commune à presque toutes les religions.
L’exposition continue dans d’autres lieux culturels de Porto Alegre, pour faire connaître Chiara Lubich, « protagoniste d’une ère nouvelle » et les implications du charisme de l’unité dans l’Église et dans la société.
Juin 21, 2013 | Focolare Worldwide

La région de Vérone (Italie) avait été fortement touchée par les intempéries, les cours d’eau risquant de déborder. Le 17 mai, dans la cave de sa maison, Giuseppe a été emporté par une masse d’eau et de boue provenant de la rivière Mezzane, qui état sortie de son lit. Aux côtés des volontaires de la protection civile et des forces de l’ordre engagés dans les recherches, se sont relayés, depuis la première heure, d’innombrables connaissances et membres du Mouvement des Focolari, dont Giuseppe et sa femme, Maria Grazia, font partie depuis des années.
Ce témoignage immédiat, vivant et spontané d’amour concret pour déblayer et nettoyer a aussi été une expression de gratitude envers la vie de Giuseppe, vécue dans l’amour et dans la donation envers sa femme et ses deux enfants, envers d’autres familles, dans le cadre professionnel et dans la paroisse.
“Sa vie a été une vie (…) donnée dans l’amour. Nous voudrions vivre ce moment en compagnie de Dieu, Mystère d’Amour trinitaire. Et nous laisser réconforter par sa Parole de vérité.” Ce sont les paroles de Mgr Giuseppe Zenti, évêque de Vérone, exprimées durant l’homélie de la messe d’enterrement pour Giuseppe Maschi, le 21 mai dernier.
Ce jour-là, le village entier de Lavagno s’est rassemblé autour de Giuseppe et de sa famille. Mgr Zenti est rentré exprès de Rome, où il était engagé dans les travaux de la Conférence épiscopale, et a présidé la cérémonie, concélébrant avec 14 prêtres, en la présence du préfet de Vérone, du président de la province, du maire du village et de nombreux représentants des forces de l’ordre.
“Giuseppe était un homme généreux, plein d’amour – affirme Mgr Zenti dans l’homélie –. Sa famille, la paroisse où il était collaborateur, surtout comme catéchiste avec sa femme, et le domaine civil peuvent en témoigner. Vous aussi, venus si nombreux, pouvez en témoigner. Pour inspirer sa vie à l’amour, il a fait partie de la famille des Focolari, dont le charisme est justement la réalisation concrète, chaque jour, du commandement du Seigneur: “Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés” ». “Je suis ici avec vous – continue l’évêque – moi aussi enveloppé dans le silence sombre de l’âme, comme celui éprouvé par Jésus sur la croix: “Il y eut des ténèbres sur toute la terre… Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?”. Sur ce silence, nous faisons résonner la Parole de Dieu qui, comme une lampe, éclaire nos pas chancelants face au mystère de l’homme, spécialement face au mystère de la mort.”
Le président de la République, Giorgio Napolitano, dans une lettre lue par le préfet, a manifesté sa “proximité et (son) affection à la famille Maschi, touchée par ce grave deuil. Avec elle, aussi à tous les citoyens de Lavagno qui ont subi des dommages à cause de l’inondation qui a touché le village.” Des paroles également présentes dans le message du président du Conseil des ministres italien, Enrico Letta.
Juin 20, 2013 | Focolare Worldwide

À la suite de l’invitation constante du pape François à se laisser surprendre par l’amour toujours nouveau de Dieu, trente-deux évêques amis des Focolari, provenant de Corée, Mongolie, Philippines, Thaïlande, Myanmar, Inde, Pakistan, Japon, Taiwan, Sri Lanka, se sont rencontrés à Séoul (Corée), du 22 au 25 mai, pour dialoguer et s’immerger dans la réalité vivante de “l’Église-communion”.
Les nations qui composent le continent asiatique sont différentes de par la langue, l’ethnie, la religion, les traditions, et aussi les situations que vit l’Église sont très variées. Les évêques ont saisi dans cette multiplicité une opportunité d’enrichissement réciproque: “Nous avons donné beaucoup d’espace à la communion spirituelle et à la connaissance réciproque – écrivent-ils. Nous avons découvert une énorme richesse de vie, traduite en beaucoup d’expériences très concrètes provenant de l’Évangile vécu dans les différents environnements: séminaires, paroisses, lieux où vivent des personnes marginalisées par leur handicap ou leur pauvreté matérielle. L’amour à Jésus dans le prochain est ce qui nous a motivés à nous approcher de nos frères et à essayer de soulager, dans la mesure du possible, leurs plaies.”
La Nouvelle Évangélisation a aussi été l’objet de réflexion: elle demande une conversion personnelle et une nouvelle annonce de l’amour de Dieu aux populations asiatiques, à travers le dialogue avec les nombreuses traditions religieuses et l’ouverture radicale vers ceux qui souffrent.

La messe finale concélébrée s’est conclue par un pacte solennel d’amour réciproque, et l’engagement d’aimer le diocèse de l’autre comme le sien a confirmé le partage expérimenté. Pour maintenir vivants et alimenter les rapports construits, de nombreux évêques présents se sont promis de profiter au mieux des moyens de communication plus rapides, comme skype et les vidéoconférences.
L’archevêque de Bangkok, Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, modérateur des rencontres des évêques amis des Focolari, explique que le partage des différentes expériences faites dans les conquêtes et dans les difficultés de la vie a créé des rapports fraternels de communion profonde entre les participants, faisant expérimenter la présence de Christ ressuscité entre tous. Cette présence a donné une force nouvelle et la joie pour reprendre le service dans les diocèses respectifs, avec l’amour de bergers proches de leur troupeau, en suivant l’exemple du pape François.
Juin 18, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria

Stefano Comazzi, responsable du secteur projets de l’Action pour un monde uni (AMU), a visité, en compagnie de ‘CASOBU (l’équivalent local de AMU), les principales localités du Burundi concernées par des projets qui avancent dans les provinces de Ruyigi, Kayanza et Bujumbura. Voici son témoignage :
« Dans la zone rurale de Bujumbura, sur la Commune de Mutimbuzi, il y a un camp de réfugiés appelé Maramvya, où un de nos projets en faveur des familles suit son cours. Contraints de se déplacer au moins deux fois, en l’espace de quelques mois, les réfugiés ont d’abord vécu sur un espace à la périphérie de Bujumbura – un véritable bourbier -, puis sur un emplacement près de l’aéroport, sur la commune de Butirere. Maintenant, le nouveau camp est plus éloigné de la ville et plus difficile d’accès.

Depuis près de 4 mois ont été attribués aux familles des lots de terrains sur lesquels ils pourront construire leurs maisons. J’ai pu voir que quelques uns d’entre eux ont déjà commencé à élever des petites maisons provisoires en briques de boue et de paille. Mais il manque à de nombreuses personnes les moyens nécessaires et il y a le risque que la terre soit vendue pour une bouchée de pain à des spéculateurs intéressés par la construction d’immeubles plus grands.
Au moment où je visitais les lieux, sous une grande tente, était en cours une opération de recueillement de données d’état civil, de la part d’un jeune mandaté par CASOBU, afin d’enregistrer dans la commune les familles et les enfants leur permettant ainsi l’accès aux services sanitaires et scolaires. Cet enregistrement est plutôt compliqué parce que les personnes sont passées sous l’administration de deux autres communes. En pratique il faut vérifier auprès de chacune d’elles s’il n’y a pas eu des enregistrements précédents afin de procéder éventuellement à des rectifications nécessaires. Tout ce processus se fait manuellement, et donc nécessite beaucoup de temps et de soins de la part des opérateurs de CASOBU.

En ce qui concerne l’accès à l’eau, il y a un seul point de distribution publique, avec une fontaine distante de 500 mètres du camp, où j’ai aperçu une petite foule de femmes et d’enfants. D’après ce qu’ils racontent, ils commencent à faire la queue très tôt le matin, puis à trois heures de l’après midi, et l’attente dure plusieurs heures. La pression de l’eau est en fait insuffisante, et le temps d’attente pour remplir les bidons est long. En parlant avec le maire, nous avons su qu’il y a un projet à l’étude pour toute la zone nord de la ville, avec des conduites de diamètre et de débit adéquat ainsi qu’une citerne de collecte de l’eau à côté du camp. Cependant, dans l’attente de la réalisation concrète d’un tel projet, CASOBU va chercher d’éventuelles solutions temporaires qui puissent d’une certaine manière alléger le désagrément de la population dans l’approvisionnement de l’eau. »
Source : Action pour un Monde Uni online
http://www.amu-it.eu/2013/05/13/voci-da-maramvya/?lang=it
Fiche de projet http://www.amu-it.eu/2013/05/13/campo-sfollati-a-maramvya/?lang=it
Comment collaborer : Burundi, Camp de réfugiés Maramvya
http://www.amu-it.eu/sostieni-l%E2%80%99amu/?lang=it&post=8154