Avr 16, 2013 | Focolare Worldwide

« Nous avons de la chance… nous pouvons parler de thèmes communs de la théologie chrétienne. » Ce sont les mots du professeur Stanciu, doyen de la Faculté de Théologie orthodoxe de l’Université Babes-Bolyai, visant ce qui unit plutôt que ce qui divise: « Nous savons tous qu’il faut de l’amour, et il n’y a pas d’éléments de discorde lorsque l’on parle d’amour. Pourquoi ne pas profiter de cette chance? »
Dans un climat d’harmonie de pensée et de vie, le bâtiment de la faculté a accueilli cette deuxième rencontre le 6 avril dernier avec le titre: “Qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui” (1 Jn 4,16).

Orthodoxes et catholiques se sont alternés avec des discours de niveau académique et des expériences de vie, dans une atmosphère de fécondité intellectuelle et spirituelle, fruit de l’intention partagée par tous de vivre ce moment à la lumière des paroles de Jésus: “Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux” (Mt 18,20). « D’après les discours, il m’a semblé que, parmi les intervenants, il y a non seulement eu un dialogue des concepts, mais aussi des cœurs – commente une professeur orthodoxe – on n’a pas que parlé, mais on a vécu. » Le rapport amical et fructueux entre quelques catholiques et orthodoxes existe, en effet, depuis de nombreuses années.

L’évêque Vasile
Le Congrès, commencé avec le message d’accueil du métropolite Andrei de Cluj aux soixante-dix participants environ, s’est conclu avec l’intervention de l’évêque Vasile, vicaire du métropolite. Ce dernier a voulu comparer la naissance des Focolari à l’activité de saint Basile ou au message d’Assise « parce que dans les moments difficiles que le monde traversait – a-t-il affirmé – ils ont su donner un témoignage absolument exceptionnel de Christ en regroupant les forces avec lesquelles ils soutenaient la société, en mettant en mouvement toutes les énergies de l’Église, afin qu’elle reflète ce devoir être pour lequel Christ l’a fondée ». Il a en outre souhaité que ces rencontres d’enrichissement réciproque, connaissance et échange fructueux, puissent continuer et se répéter régulièrement.
Pour souligner l’importance de l’événement, la radio de la province ecclésiastique a consacré un programme avec différentes interviews.
Avr 15, 2013 | Focolare Worldwide
Derrière la crise de la péninsule coréenne résident des questions politiques profondes et des rapports de force au banc d’essai. La crise entre les deux Corées et les menaces d’attaque contre les USA avec une ogive nucléaire de production nord-coréenne ont provoqué des tensions dans la péninsule asiatique et dans le monde entier. « Comment vivons-nous ces jours de tension à cause des menaces de la Corée du Nord? », demandent Sok In (Alberto) Kim et Won Ju (Maris) Moon, responsables du Mouvement des Focolari en Corée. « Nous prions de façon spéciale pour les politiques des deux parties et de tous les pays concernés, pour qu’ils aient la lumière et la force d’agir consciemment. Et c’est pour nous une occasion de vivre avec plus d’intensité l’amour pour le frère. » Ils se disent “très confiants, sûrs que le bien triomphe toujours” et avec “l’espérance qu’une paix stable revienne le plus vite possible”.
Ils ont été encouragés par le message de Maria Voce, qui suit avec une attention particulière l’actuel moment de tension dans la péninsule coréenne et les pays limitrophes. Elle assure sa proximité spirituelle aux communautés des Focolari: « Je vous garde, avec le peuple coréen, dans mes prières et dans mon cœur. Ensemble, renouvelons la foi dans l’amour du Père. »
Elle invite à intensifier, tous unis, la prière du Time-Out pour la paix dans le monde, demandant que de nouveaux conflits soient évités. Maria Voce – qui a rendu visite à la communauté des Focolari en Corée en 2010 – rappelle l’engagement caractéristique des personnes du Mouvement à construire partout, à travers le dialogue, des rapports de fraternité dans toutes les situations du quotidien: « une contribution aux solutions de paix dans de nombreux points chauds de la terre ». Sok In Kim et Won Ju Moon écrivent que le moment du Time-Out est vécu très intensément aussi par eux tous, “confiant à Dieu tous les pays en guerre et en particulier la situation de notre pays”. Les Focolari sont présents en Corée depuis les années 60, avec le premier focolare ouvert en 1969. La communauté du Mouvement est composée de personnes de tous âges et vocations. Particulièrement significatives sont les initiatives nées ces dernières années dans le domaine politique et économique, et l’engagement pour le dialogue interreligieux. Pour des approfondissements sur la crise coréenne, vous trouverez sur Città Nuova online l’interview (en italien) de Pasquale Ferrara, expert en relations internationales.
Avr 12, 2013 | Focolare Worldwide

En Egypte, le travail des enfants constitue une vraie urgence sociale: plus de 2 millions d’enfants de 7 à 15 ans travaillent, sur une population d’environ 80 millions d’habitants. Nombre d’entre eux sont contraints de quitter l’école pour apporter un soutien à leur famille. Au Caire, les enfants qui travaillent se trouvent fréquemment obligés de vivre dans la rue, exposés à différentes formes de violence et au risque de contracter de graves maladie.
L’AMU – ONG qui s’inspire de la spiritualité du Mouvement des Focolari -, qui collabore depuis des années avec la fondation Koz Kazah (“Arc en ciel” en arabe), poursuit en 2013 son engagement en faveur des filles et des garçons du quartier Shubra au Caire: mineurs entre 5 et 15 ans, pour la plupart travaillant comme ouvriers et connaissant des conditions de vie extrêmement difficiles. Le premier objectif poursuivi est de leur restituer leur enfance grâce à un espace à la mesure d’un enfant. Le centre qui les accueille un jour par semaine, le jour où ils n’ont pas à travailler, leur donne la possibilité d’apprendre à lire et à écrire, d’apprendre par le jeu, le sport et l’art à retrouver confiance en eux-mêmes et à être à nouveau capables d’avoir des rapports positifs avec les autres. Désormais, les plus grands des enfants, qui fréquentent depuis plusieurs années le centre, aident ces nouveaux à s’insérer dans les diverses activités. C’est ainsi qu’est né un club, qui s’est appelé “Ebn Masr” (Fils de l’Egypte).
Au vu des fruits que ces années-là ont apportés, on a commencé à donner aussi à quelques uns des cours de formation professionnelle: des cours d’électricité et de menuiserie pour les garçons et des cours de couture pour les filles. Le cours de théâtre donné par une régisseuse professionnelle fut l’occasion d’une rencontre très intéressante. Au mois de septembre, ils ont pu donner une première représentation à l’occasion d’une importante journée pour la paix organisée par la Fondation Koz Kazah en collaboration avec deux associations musulmanes, une pour la protection des orphelins et l’autre pour l’aide aux personnes handicapées.
Hanaa Kaiser, responsable local AMU pour le projet, raconte: “La journée de la paix fut une occasion unique qui a permis à nos jeunes de se sentir appréciés et insérés dans la société Les participants étaient des jeunes de toutes origines sociales, du monde chrétien comme du monde musulman”. Et il dit encore: “Nous avons constaté que, pour les jeunes, le sport joue un rôle très important dans la formation, et nous avons organisé des tournois de football avec d’autres centres sportifs de la ville. La situation des jeunes est très diverse et, grâce aux activités que nous réalisons, nous nous rendons compte que nous pouvons abattre certains préjugés qui sont très enracinés dans certaines couches sociales. Par exemple R., qui compte parmi les filles les plus capables de son école, était vouée à achever ses études après le collège, en vue de se marier, seul avenir imaginable. Notre aide a permis de convaincre les parents de lui faire continuer des études d’infirmière. Cette expérience est aussi un signe important pour les autres familles”.
Quatre autres jeunes sont parvenus à un autre résultat important : ils ont pu faire l’examen d’alphabétisation requis par le gouvernement. Ce certificat leur permet d’accéder au monde du travail et d’acquérir la patente qui leur permet par exemple de travailler comme chauffeur. Ce sera assurément un exemple pour les autres et aussi un encouragement à améliorer et à changer leurs conditions de vie.
Données du projet de 2013
Projet: Jeunes à risque – Pays et localisation: Egypte, Il Le Caire
Destinataires: 120 enfants mineurs
Partenaire local: Fondatione Koz Kazah
Coît total du projet: € 27.624,37
Apport local: € 12.352,63 – Contribution demandée à l’AMU: 15.271,74
http://www.amu-it.eu/2013/03/08/egitto-andata-e-ritorno/?lang=it
http://www.amu-it.eu/wp-content/uploads/2012/06/NEWSLETTER-formazione-giugno-2012.pdf
http://www.amu-it.eu/wp-content/uploads/2012/11/AMU-Notizie-n%C2%B04per-web.pdf
Avr 11, 2013 | Focolare Worldwide

« Les mois à Sophia m’ont aidée à “compléter” le vécu et la pensée de ce en quoi je crois: un monde plus juste, égal et différent en même temps. Tout, les branches économiques et politiques, mais aussi la possibilité de connaître les professeurs et les étudiants de l’IUS du monde entier, m’a rendue différente, surtout intérieurement et, aussi pour le travail, plus tolérante, plus consciente des besoins des autres, de leurs souffrances, de leurs joies. C’est un grand trésor qui fait aujourd’hui partie de moi. » Valeria commence ainsi, dans une interview au journaliste brésilien Valter Hugo Muniz, son expérience d’une année d’approfondissement de sa profession d’assistante sociale passée à Loppiano.

« Pour moi, travailler dans le social a toujours voulu dire compléter ma profession avec le désir d’un monde plus fraternel, dans lequel les droits de tous soient pleinement respectés – poursuit Valeria –. Avant d’arriver à l’IUS, j’ai travaillé en tant qu’assistante sociale pendant plus de trois ans dans le quartier Borro, l’un des plus pauvres de Montevideo, où vivent des enfants, des adolescents et des familles dans des conditions d’extrême vulnérabilité sociale. J’ai essayé de ne pas perdre de vue l’objectif principal: promouvoir avant tout la dignité des habitants du quartier en favorisant leur participation, la cohésion sociale, en ouvrant des espaces communautaires pour surmonter l’isolement, pour affronter ensemble les problèmes avec le dialogue et l’action collective. »

En décembre dernier, Valeria est retournée à Montevideo et, depuis lors, elle collabore à un projet qui s’adresse aux enfants de 5 à 12 ans et à leur famille. « L’année que j’ai passée à l’IUS – conclut-elle – a été très intense, à tous points de vue. Pour moi, c’était un tournant qui m’a poussée à changer… et l’assimilation des nouvelles catégories que j’ai apprises n’est pas encore terminée. Je vois mon activité comme un constant “cheminement ensemble”, où il est nécessaire de se regarder réciproquement avec un regard d’authentique fraternité: “ce qui doit grandir, ce ne sont pas seulement les standards matériels de qualité de vie, mais la conscience de notre citoyenneté commune”. »
en collaboration avec: Valter Hugo Muniz
Source: Institut universitaire Sophia
Avr 10, 2013 | Focolare Worldwide

Maria exerce le métier d’infirmière dans une école Brooklyn : certains de ses collègues sont attirés par son engagement à construire l’unité dans leur école. Après avoir travaillé trois ans ensemble, ce groupe a proposé une approche interdisciplinaire pour la résolution des conflits entre membres du personnel, les encourageant à s’écouter davantage et à respecter les idées de l’autre. La proposition a été acceptée par le directeur et partagée à tout le personnel de l’école.
Carol travaille pour la municipalité dans un quartier de sa ville. Le maire avait lancé le projet “The Art of Caring” (l’Art de prendre soin). Carol a partagé cette idée avec ses voisins. Le projet aidait tout le monde à faire le premier pas vers les autres, à partager leur histoire et à construire des rapports positifs. Les initiatives étaient des plus variées – depuis l’aide pour nettoyer la cour d’une personne âgée jusqu’à la recherche un logement pour celui qui en avait besoin. Ce programme a connu un tel succès que d’autres villes ont demandé comment le développer à leur tour.
Stephen, sitôt terminée les études supérieures, a réalisé un de ses rêves : partir pour les Philippines pendant un an en tant que volontaire à Bukas Palad (“Les mains ouvertes” en Tagallo), un projet social situé à Manille. Quand il est revenu, Stephen et ses amis ont lancé une collecte de fonds : “Nous sommes conscients d’être une seule famille”, a-t-il dit.
Ces trois histoires ne sont pas imaginaires. Il s’agit d’exemples de vie réelle qui démontrent la façon dont la spiritualité de l’unité des Focolari a eu un impact sur la vie des personnes et dans les milieux qui les entourent.

L’“Expo 2013”, qui se déroulera à Chicago, les 27 et 28 avril, sera une présentation du “résultat” produit par les personnes qui vivent quotidiennement pour l’unité dans leurs différents lieux de vie. L’approche, basée sur le principe de la Règle d’Or (“Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils fassent pour toi”), est fondée sur la dignité individuelle et le respect réciproque. Les initiatives qui en découlent sont des tentatives pour répondre aux exigences les plus profondes de chaque situation et pour
construire un sentiment d’une humanité renouvelée pour tous. Les cas d’étude interactifs donneront le départ à un dialogue constructif sur la façon dont l’art d’aimer pourrait améliorer la qualité des relations. Le thème “Construire une humanité renouvelée” aidera les participants à approfondir les changements dans leur propre sphère d’intérêt. 8 workshop porteront sur : santé et sport, droit et éthique, éducation, dialogue interreligieux, art, médias et communication, engagement civil, économie et entreprise.
“L’Expo 2013 sera une sorte de laboratoire pour un changement positif et pas uniquement un ensemble de leçons et discussions”, explique Tom Masters, qui préside le workshop sur l’éducation. L’idée de l’EXPO est née en 2011, quand la présidente des Focolari, Maria Voce, a rendu visite aux Etats-Unis et au Canada. A cette occasion, elle a vu que de nombreuses graines avaient été plantées et étaient en train de pousser. D’où la proposition d’un événement qui mettrait en relief les projets et donnerait aux personnes la possibilité de se réunir et de voir comment faire croître ces graines à travers les échanges d’idées et une plus grande collaboration.
Source : Living City Magazine
Pour des informations complémentaires, aller sur www.expo2013.us
Avr 8, 2013 | Focolare Worldwide

La Plata, à 54 km de Buenos Aires, 750.000 habitants. Entre le 2 et le 3 avril dernier, il est tombé 400 millimètres d’eau provoquant une inondation massive jamais vue auparavant. Plus de la moitié de la ville est sous les eaux. Par endroits, cela dépasse les deux mètres. La veille, à plus petite échelle, il s’était passé quelque chose de semblable à Buenos Aires et quelques villes aux alentours. Les 59 morts dénombrés à ce moment-là (6 dans la capitale fédérale, 2 dans les villes voisines et 51 à La Plata) sont inquiétants, et les perspectives, une désolation. Malgré cela, encore une fois, la solidarité a été au rendez-vous pour répondre aux premières nécessités des sinistrés.

La présence et l’action des personnes a été remarquée comme jamais… ou comme toujours, quand arrive ce genre de tragédie. A travers la Caritas, la Red Solidaria, la Croix Rouge, différentes ONG, des comités de quartiers, les paroisses, etc., spontanément et en quelques heures se sont mis en place plus de 500 points de collecte de toute sorte d’articles indispensables pour la circonstance: vêtements, matelas, eau minérale, eau de Javel, couches, nourriture, couvertures. Samedi 6, il y avait une file de personnes sur 400 mètres venues donner leur contribution devant la cathédrale de Buenos Aires d’où partaient des camions pleins, 19 ce jour-là, vers les paroisses des lieux les plus touchés.

A ces actions qui vont de soi, s’ajoute une longue chaine de petits ou grands gestes que l’on découvre petit à petit. Des personnes qui ont donné la vie (au sens littéral) pour en sauver d’autres, des gens qui appellent pour proposer leur collaboration, en temps, en bras, à quiconque, partout, prêts à n’importe quel service.
Un drame qui n’a pas fait de différences entre les quartiers aisés et les secteurs modestes. Les jeunes, infatigables, sont la “force d’attaque” dans le travail solidaire pour classer tous les dons qui arrivent, les distribuer, aider à nettoyer les maisons, recueillir les tonnes de détritus et d’immondices qui s’accumulent sur les routes.

Les réseaux sociaux, encore une fois, sont le moyen pour une communication immédiate. Par exemple, dans le groupe Facebook “Focolari La Plata”, dès le début, sont arrivés des messages de demandes d’aides, des nouvelles sur chacun de la communauté: ceux dont la maison était remplie d’eau, ceux qui mettaient la leur à disposition, ceux qui se proposaient d’accompagner les enfants à l’école (très nombreuses sont les voitures inondées)… un vrai courant de solidarité et d’amour réciproque.
Le Pape François, lorsqu’il a su la situation, a téléphoné au gouverneur provincial et a envoyé cinquante mille dollars pour les sinistrés.

Ce sont des gestes de solidarité spontanés quand on voit souffrir l’autre. Une solidarité qui ne se lasse pas et qui réconforte, surtout quand arrivent ces drames qui semblent avoir tout balayé. A présent, il s’agira d’être vigilant aux besoins des plus pauvres quand sera passé ce moment de fort engagement de la part de tous.
De Carlos Mana, d’Argentine