Juil 17, 2017 | Focolare Worldwide
J’ai appris de la télévision que… Je regarde le journal télévisé, continuellement interrompu par des appels à l’aide ‘’d’utilité publique’’. Ce dernier par exemple dit : ‘’On cherche d’urgence tel médicament…’’. Mon Dieu ! J’écris rapidement le numéro de téléphone et j’appelle. Ils me répondent que la personne qui en a besoin est une personne âgée, que c’est réellement urgent, et qu’elle vit dans la même ville que la mienne. Je me mets rapidement en contact avec la fille de la dame, mais pour le moment, la situation sur les routes du centre ne me permet pas de sortir. On se met d’accord pour se retrouver le jour suivant, tôt le matin, face à un centre social de santé. Lorsqu’on se rencontre effectivement, la femme me demande :’’Combien coûte le médicament ? Je l’ai demandé aux Etats-Unis, mais ils n’ont pas pu me l’envoyer’’. ‘’Rien, Madame’’ est ma réponse. ‘’Prions ensemble afin que la paix revienne vite au Venezuela’’. Nous ne nous connaissons pas mais on se quitte avec une étreinte. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Une amie me téléphone :’’Par hasard, as-tu ce médicament ? Je ne réussis pas à le trouver, nul part…’’. Il s’agissait d’un médicament qu’une personne avait donné dans ma paroisse. A ce moment-là, j’avais pensé :’’Mais servira-t-il un jour à quelqu’un ? C’est un médicament tellement spécifique…’’. C’était justement celui-là dont avait besoin mon amie, avec des indications très précises et de plus, dans une boite de 50 comprimés ! Dieu sait ce dont chacun a besoin. Notre joie était une joie partagée mais peut-être la mienne était-elle plus grande ? Créer des ponts avec des personnes d’autres Eglises Un sms me parvient : ‘’J’aurais besoin de tel médicament, par hasard, tu l’as ?’’. Oui, je l’avais, et j’ai ainsi demandé à Armando de le lui apporter car en plus, celui qui me l’avait demandé est évangéliste comme lui. J’ai aussi pensé lui proposer :’’Si par hasard, tu as l’un ou l’autre médicament qui ne te sert pas, peux-tu à ton tour le donner ?’’ Cette personne m’en envoie un, difficile à trouver dans les pharmacies, fourni par un pulvérisateur. Le mien, je l’avais donné à une autre personne qui ne réussissait pas à….à cause de sa forte toux. Cela m’a permis de vivre la Parole de l’Evangile :’’Donnez et il vous sera donné’’. De plus, celui que j’ai reçu est de meilleure qualité et avec moins d’effets secondaires par rapport avec celui que j’avais avant. C’est surprenant : quand on donne, l’amour se transforme en fraternité.
Dimanche, jour de repos C’est dimanche !!!Finalement du repos ! J’avais mis au programme, un film très intéressant lorsqu’à l’improviste, quelqu’un a sonné à la porte. Je commençai à craindre que ma tranquillité allait être en danger. Vu ma réaction, mon fils me demande si il doit dire à la personne qui a sonné de revenir à un autre moment. Et je lui réponds presque oui…mais non…j’ouvre moi-même. Face à moi, une dame que je connais qui me demande si je suis occupée. Son expression du visage trahit l’urgence de sa requête. Je la fais entrer. ‘’Je dois vraiment vous parler…’’. ‘’D’accord, entrez. Mon mari est également à la maison : ça va si nous parlons aussi avec lui ?’’. Nous passons ainsi trois heures ensemble, surtout à l’écouter. Elle nous dit qu’elle veut divorcer, mais avant de le communiquer à son mari, et de commencer les démarches, elle a pensé parler avec nous. Ce n’est pas facile d’écouter ses confidences, pleines de souffrance, d’incompréhension, de colère…mais à la fin, beaucoup de doutes en elle s’éclaircissent. Nous terminons avec une prière et avec la décision de se mettre à aimer la première dans les situations rencontrées. Elle retourne ainsi chez elle avec de nouvelles forces, disposée à lutter pour sauver son mariage. Cela a été un dimanche vécu comme ‘’jour du Seigneur’’ dans lequel nous avons fait ce que nous pensons que Jésus aurait fait : aimer sans juger.
Juil 14, 2017 | Focolare Worldwide
Un projet qui est déjà expérience de vie et action sociale, une invitation à construire des ponts de fraternité et contribuer à faire tomber les barrières de l’indifférence, des préjugés, de l’égoïsme. Née en 1973 d’une idée de Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des Focolari, le Genfest est une rencontre de jeunes de toutes les latitudes. Celui de Manille sera la 11ème édition. Le Genfest a démontré avec le temps que c’était un grand festival d’idées, de pensées et d’initiatives qui ont inspiré des milliers de jeunes de cultures, ethnies et religions différentes à changer et orienter leur propre vie vers les idéaux de la fraternité et du monde uni. Le programme central se déroulera dans le World Trade Center Metro de Manille, alors que tous les workshops se dérouleront dans l’enceinte de l’Université « De La Salle ». BEYOND ALL BORDERS (au-delà de toute frontière), titre de la prochaine édition, veut souligner les frontières à dépasser, au niveau personnel et social, pour construire un monde plus uni et plus heureux, pour respirer, aimer, travailler et vivre avec un regard ouvert et accueillant. Différentes manifestations artistiques et musicales, des forums, des moments d’exposition sont prévus. Le logo du Genfest 2018 peut se résumer en un mot : essentialité. “less is more”, moins c’est mieux. Dans un monde où la communication et l’information débordent à l’excès, le message de Manille aura la marque de la simplicité et de la puissance que toute parole peut apporter au monde. Voilà pourquoi le logo du Genfest est uniquement fait de lettres et une simple ligne sous le titre. Un signe essentiel qui est un rappel à dépasser, aller au-delà des frontières, pour souligner la seule chose qui compte dans la vie: aller vers tout le monde pour arriver ensemble à réaliser la fraternité universelle. Pour nous contacter : info@y4uw.org Les inscriptions seront ouvertes à partir d’octobre 2017 Source : Y4UW International http://y4uw.org/it/ https://www.youtube.com/watch?v=C8NvjNYgNEc
Juil 13, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Elisa vit au Focolare de Welwyn Garden City, à 35 km du nord de Londres, dans le Hertfordshire. Une “cité-jardin”, fondée dans les années 20, avec de beaux édifices de style néo-georgien, des roses autour des porches, des allées bordées d’arbres. Elle raconte: “Je suis née dans le nord de l’Italie, dans un petit village de la province de Novare. J’ai deux frères plus jeunes. Nos parents nous ont transmis les valeurs chrétiennes, comme ‘penser aux autres’. À 20 ans, mes études de français et anglais terminées, je cherchais un travail. Mais c’était difficile dans une petite ville, j’étais très découragée. Une de mes amies m’a invitée à une rencontre durant laquelle était planifié un voyage à Rome, pour participer au Genfest, une grande manifestation des jeunes du Mouvement des Focolari au stade Flaminio. C’était en mai 1980. J’y suis allée, mais seulement pour passer un week-end différent. J’ai cependant été surprise et émue par ce que j’ai vu: les affiches qui parlaient d’un monde uni, l’enthousiasme de dizaines de milliers de jeunes. J’ai eu la nette impression d’avoir trouvé quelque chose de précieux. Une fois rentrée, je suis restée en contact avec ces personnes. Il y avait quelque chose qui m’attirait chez elles. J’ai commencé à fréquenter le focolare, pendant qu’en moi s’éclaircissait ce que je voulais faire dans la vie. Jusqu’à ce que je comprenne: me donner à Dieu et aux frères, justement à travers le Focolare. J’ai trouvé un bon travail à Caritas, l’action sociale du Diocèse. Un poste intéressant et à responsabilité. Trois ans après, je devais déménager à Bologne, mais le prêtre responsable de Caritas essayait avec insistance de me convaincre de ne pas partir. Ce jour-là, l’Évangile parlait justement de ‘ceux qui ne quittent pas mère, père et terres… ne peuvent pas être mes disciples’. J’ai pensé que Jésus s’adressait à moi. Je suis partie sur le champ. De 1985 à 1987, j’ai fréquenté l’école de formation à la cité-pilote de Loppiano (près de Florence, en Italie). Et ensuite… l’Afrique! J’ai eu l’impression de me retrouver dans un film: tout était nouveau et différent. Le lendemain de mon arrivée, dans une chapelle, devant le tabernacle, je Lui ai dit: ‘Tu es le même Jésus, j’ai donné ma vie pour toi et, maintenant, je te trouve aussi ici’. J’ai passé le premier mois à Fontem, au Cameroun. Ensuite, je suis partie au Nigeria, où je suis restée vingt ans. En 1989, à Lagos, nous avons lancé un projet pour un groupe de jeunes filles. Pour les héberger, une religieuse nous a offert deux chambres dans leur mission, ensuite, une famille nous a proposé une maison gratuitement pendant cinq ans. Enfin, nous avons trouvé un lopin de terre et beaucoup de personnes nous ont aidées à construire le premier focolare du Nigeria. Tout arrivait grâce à l’aide inattendue de Dieu, à travers les personnes. Nous avons lancé une première entreprise qui produit des travaux en batik, une technique traditionnelle de peinture sur étoffe par application de cire. Le projet a aidé d’innombrables jeunes filles au fil des ans. En 2002 à Jos, dans le Nigeria septentrional, environ un millier de personnes ont perdu la vie dans un affrontement entre musulmans et chrétiens. Jusque-là, les deux groupes avaient toujours vécu pacifiquement. À Jos justement, nous avons voulu faire une Mariapolis, parce qu’il était nécessaire d’expérimenter le dialogue, la paix, la réconciliation, spécialement dans un endroit aux profondes blessures, pas seulement physiques. Les personnes avaient perdu leur entreprise, les lieux de culte avaient été détruits. À la fin de la Mariapolis, une femme, qui, précédemment, avait incité les jeunes de son village à combattre les rebelles, a participé à un voyage d’un mois sous le signe de la réconciliation, de village en village, voulu par l’évêque local. Par la suite, j’ai été pendant six ans à Douala, au Cameroun. Depuis 2013, je vis à Welwyn Garden City (Grande-Bretagne), où il a neigé de février à avril la première année! Dehors, tout était différent, mais rien n’avait changé. Où Dieu te veut, voici ta maison!”
Juil 12, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Oui, véritablement en or. Cinquante années en effet sont passées depuis cette humble rencontre qui allait produire des ouvertures impensables entre le Patriarche Œcuménique de l’Église Orthodoxe et le Mouvement des Focolari – les focolari d’Istanbul écrivent -. Il y a quelques semaines, le Métropolite Gennadios Zervos s’exprimait ainsi : « Jusqu’à aujourd’hui, ce moment n’a pas été apprécié d’une façon adéquate à sa juste valeur, dans toute son importance’’ (cfr Ce dialogue voulu par Dieu). Nous réussissons à cueillir quelque chose de la force vitale de cette semence si nous repensons au premier doctorat honoris causa en ‘’culture de l’unité’’ dont s’est vu décerné en octobre le Patriarche Bartolomé de la part de l’Institut Universitaire Sophia (Loppiano, Italie). C’est de là qu’est né le projet, maintenant déjà réalité, d’enrichir l’offre formative de ce même Institut, avec un Cours permanent pour le dialogue entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique, dédié au Patriarche Athénagoras et à Chiara Lubich.
Le 13 juin, jour de la commémoration, quelques-uns parmi nous se sont retrouvés spontanément au Fanar, le siège patriarcal. Devant la très belle icône de Marie, nous avons conclu la prière d’action de grâces avec le Magnificat :’’Le Tout-puissant a fait des merveilles, Saint est son Nom’’. Mais l’or est encore de rigueur pour la célébration qui a été faite ici à Istanbul, dans le cadre de la Mariapolis locale. Si l’année passée, le Pape François avait visité une Mariapolis, celle de Rome, cette année, les participants de la Mariapolis d’Istambul ont eu la surprise, la joie, l’honneur d’être les hôtes du Patriarche Bartolomé. L’École de Théologie de l’île de Halki avec son splendide parc, a fait office de cadre à une journée inoubliable. Dimanche 25 juin, les 65 ‘’mariapolites’’ de différentes confessions religieuses, nationalités, langues, sont montés dans la salle des audiences où le Patriarche Bartolomé a tenu son discours : « Nous parlons maintenant d’une histoire qui a 50 ans, d’un lien spirituel très étroit entre le Patriarche Grec et le Mouvement des Focolari. Et nous pouvons désormais parler de tradition car notre prédécesseur, le Patriarche Démétrios a continué la relation avec Chiara et le Mouvement. Et nous avons suivi et porté de l’avant cette tradition pendant 26 ans. Nous sommes très heureux et c’est une grande joie pour nous que la plus grande partie de ces années se soient écoulées avec nous ». Nous ne sommes pas nouveaux en ce qui concerne les manifestations d’affection et d’estime du Patriarche, mais il réussit toujours à nous surprendre. L’expression de sa joie n’est pas une formalité… il se dit fier de sa part de 26 ans sur les 50 ! Et ajoute à l’improviste : « Mais déjà avant d’être patriarche, dans le travail à côté de mes prédécesseurs, j’ai servi ce rapport avec amour ». Et il a continué : « Je vois que le Bon Dieu vous a bénis parce que votre nombre et vos services ont augmenté, parce qu’avec le testament de Chiara que vous avez accueilli, vous rendez service à toute l’humanité avec le même cœur pur, avec la même foi, avec le même amour, avec la même laboriosité. […] Comme pour la bénédiction du Pape François, il en va de même pour notre bénédiction et notre prière qui est toujours avec vous, parce que vous semez les semences de la paix et de l ‘amour dans le cœur des hommes. Que Dieu conduise toujours vos pas vers les bonnes œuvres ».
Après le discours, la remise des dons, parmi lesquels un cadre avec une photo d’Athénagoras et de Chiara durant une de leurs rencontres. Et puis une chanson ‘’Ama e capirai’’ (‘’Aime et tu comprendras’’), en différentes langues (dont le grec) que nous savons avoir été fort aimée par le Patriarche Athénagoras et qui exprime l’essence de la Mariapolis : la lumière qui vient de l’amour vécu. Dans la salle à manger attenante, le Patriarche a offert à tous un excellent repas et la matinée s’est conclue avec des photos officielles, selfies, et moments de dialogue dans lequel Bartolomé s’est entretenu avec l’un et l’autre. En or, finalement, l’héritage que nous ont laissé le Patriarche Athénagoras et Chiara, protagonistes et initiateurs du ‘’dialogue de la Charité’’, ‘’grands concepteurs du dialogue du peuple (…) initiateurs d’une nouvelle Ère œcuménique ; ils ont enseigné à des peuples, en donnant eux, courage, force, patience, fidélité, disponibilité, amour et unité’’ (Métropolite Gennadios Zervos).
Juil 10, 2017 | Focolare Worldwide
“Pendant de nombreuses années, mon pays, le Liban, a été sous le contrôle de la Syrie. Pour cette raison, entre les deux pays, une forte tension s’est développée, aggravée depuis l’arrivée d’un grand nombre de réfugiés syriens, environ deux millions de personnes sur quatre millions et demi d’habitants, presque la moitié de la population. Au début de la guerre en Syrie, quelques familles de la communauté des Focolari d’Alep étaient venues au Liban pour fuir la guerre pendant quelque temps. Par la suite, la situation dans leur pays s’étant dégradée, elles n’ont pas pu rentrer dans leur patrie et ont été accueillies dans un centre du Mouvement. Dans le climat d’hostilité générale qui les entourait, les aider était un choix délibérément à contre-courant, qui demandait de notre part l’effort d’annuler tous les préjugés que le peuple libanais nourrissait envers les Syriens. Nous voulions témoigner la paix et l’amour entre nous. Nous avons commencé à leur rendre visite, construisant avec eux un fort lien. Parents, jeunes et enfants, nous nous sommes tous engagés afin que ces familles ne se sentent pas seules dans un moment aussi difficile. Nous passions nos journées ensemble, organisant des soirées, cherchant à alléger leurs angoisses, les comprendre et les écouter. Nous ne pouvions pas résoudre les problèmes des États, mais nous pouvions au moins construire des oasis de paix autour de nous. Ils n’avaient rien, ils étaient arrivés sans avoir pu apporter avec eux des objets ou des vêtements. Nous avons fait entre nous une communion des biens, récoltant surtout des vêtements, que nous avons offerts avec délicatesse. Ce n’était pas facile pour eux d’accepter une aide matérielle. Leurs conditions de vie étaient dures. Ils étaient sans travail, en terre ennemie, souvent en attente de nouvelles de leurs parents ou amis. Nous, les jeunes, sommes allés ensemble à la plage, pour chercher à détendre l’atmosphère pesante. Souvent. Nous avons commencé à nous voir, à passer beaucoup de temps ensemble, aussi à lire la parole de vie, pour partager nos vies et nos expériences. Nous avons fini par nous sentir membres d’une unique famille. Une année plus tard, ces familles ont dû entreprendre de chercher un logement. Elles étaient angoissées et avaient d’importantes difficultés financières. Mais nous avons cru ensemble à la providence de Dieu. En cherchant avec eux des logements et un travail, nous étions conscients des difficultés que nous allions rencontrer. Nous cherchions un logement ‘pour nos amis syriens’ et nous recevions en échange des réactions très hostiles. Par exemple, les propriétaires des appartements nous proposaient des loyers excessivement élevés, pour ne pas les recevoir. Avant de quitter le centre, le dernier jour, une seule famille n’avait pas encore de maison, ni de meubles. L’une de nous a rappelé que nous devions avoir confiance en l’intervention de Dieu. Pour notre plus grande joie, le jour suivant, nous avons trouvé gratuitement une maison et une personne, qui devait déménager, a offert tous ses meubles. Nous avons aussi trouvé des écoles en partie gratuites pour leurs enfants. Avec un groupe d’enseignants, nous avons lancé une école de français, qui a permis aux enfants des familles syriennes de commencer à fréquenter l’école. Maintenant, ces familles ont quitté le Liban et se sont installées au Canada, Belgique, Pays-Bas. Ils nous ont écrit pour dire qu’ils se sont sentis soutenus au Liban, chez eux. Une famille a expliqué: ‘Sans le soutien des familles libanaises, nous n’aurions jamais pu tout recommencer depuis le début aussi facilement’. Lorsqu’elles sont parties, elles ont laissé des affaires pour les familles qui allaient arriver après. Maintenant, nous disposons de trois logements que nous utilisons pour les familles syriennes et irakiennes de passage au Liban pour émigrer, cherchant à être toujours disponibles pour les aimer et garder cette relation de paix.”
Juil 7, 2017 | Focolare Worldwide
Après une guerre civile qui a bien duré 12 ans, le Burundi traverse actuellement une crise politique qui a provoqué une grande fissure entre les institutions et les citoyens. De nombreuses manifestations ont été organisées pour protester contre le gouvernement et nombre de jeunes ont été arrêtés. Homicides et séquestrations se suivent ; beaucoup de gens quittent leur village ou même le pays, pour fuir. Les gen, jeunes des Focolari, se sont engagés à “vivre pour leur peuple”. En toute difficulté ou personne qui souffre ils essaient d’y reconnaitre un visage de Jésus crucifié et abandonné, pour l’aimer concrètement. « Nous sommes allés secourir les nombreux blessés, raconte Lewis. Lors d’une visite à l’hôpital de la capitale, nous avons lavé les habits des malades et partagé les repas avec certains d’entre eux. Nous sommes allés visiter les enfants d’un orphelinat. Nous avons joué et passé l’après-midi avec eux, en essayant de les rendre heureux. Nous en avons profité pour donner aussi un coup de main pour le ménage. » Les gen, dont la plupart sont universitaires, ont organisé une “Conférence de paix » auprès de l’Université du Burundi, très appréciée. « La salle était pleine ce qui nous a confirmé la grande aspiration des gens à la paix. Notre groupe musical, le « Gen Sourire », s’est exhibé devant un public qui nous a fait un bon accueil. En particulier la chanson « I Believe » (voir le vidéo) qu’ils ont composée, encourage les jeunes de notre pays à progresser, en se rendant sensibles à la souffrance des autres, par l’invitation à faire notre part pour changer le monde. Lorsque nous avons enregistré ce vidéoclip nous avons dû nous efforcer de dépasser les oppositions qui nous entouraient et croire que, malgré tout, la paix est toujours possible ». Afin de rendre plus visible et efficace leur engagement, les jeunes avec la communauté locale des Focolari, ont lancé le projet « TOPA » (Projet pour la paix au Burundi), qui inclut une série d’initiatives en faveur de la paix et de la réconciliation : « Par des conférences thématiques, des programmes radio, des activités de bienfaisance, des concours artistiques, de poésie, et de chants, plus une grande fête de clôture, le tout diffusé par les média. Nous essayons de faire participer le plus grand nombre de personnes possible à notre engagement pour construire la paix dans notre pays ». https://www.youtube.com/watch?v=Q2fobgsqI7c