Mouvement des Focolari

La révolution de l’Evangile

Oct 19, 2003

Apprenons des plus petits

Dans la classe de Paul (Grande Bretagne), deux de ses camarades lui font toujours des méchancetés. « J’ai essayé de ne pas répondre, raconte-t-il à Cristoph, un ami plus grand , mais ils continuent quand même. » « Demandons à Jésus qu’il te donne la force de les aimer encore plus », suggère Christoph. Un jour, Paul apporte à l’école un grand plateau de gâteaux pour fêter son anniversaire. La maîtresse lui propose d’aller en offrir aussi aux enfants des autres classes. « Choisis deux camarades pour venir avec toi », lui dit-elle. Paul aimerait bien faire appel à ses amis préférés mais il pense ensuite… « Aime ton ennemi. » « Est-ce que Tom et Luis peuvent venir avec moi ? » demande-t-il à la maîtresse. Justement les deux camarades qui lui jouent toujours des mauvais tours. Paul raconte ensuite tout à Christoph : « Tu as vu ? Jésus m’a donné la force et… tu sais, maintenant il ne sont plus méchants avec moi. » Flor de Maria, du Guatemala, raconte : « L’autre jour, papa et maman se sont disputés. J’étais triste et j’ai pensé : ‘’ Comme j’aimerais qu’ils soient heureux. Qu’est-ce que je peux faire ? ‘’Je suis allé trouver mes petits frères et sœurs. Nous avons pris un morceau de papier et nous avons découpé des cœurs et des fleurs que nous avons fixés sur le mur. Papa et maman regardaient la télévision en silence. Nous l’avons arrêtée un moment et je leur ai chanté une chanson sur l’amour entre nous. Papa et maman étaient émus et ils se sont demandé pardon. Maman pleurait de joie. J’étais heureux. Et tous sont partis se coucher heureux. Et moi, j’ai dit à Jésus : ‘’ Merci !’’ » Elisa, de Trente, reçoit beaucoup d’argent de ses grands parents pour ses petites dents qui sont tombées. Heureuse, elle veut les donner pour les pauvres que nous cherchons à aider dans tout le Mouvement. « Gardes-en au moins une partie pour t’acheter une paire de chaussures, lui conseille son papa. Tu en as vraiment besoin » En effet, ils n’ont pas beaucoup de moyens. « Mais papa, répond Elisa, les enfants pauvres n’ont pas de chaussures ! » et elle réussit à le convaincre. Quelque temps plus tard lui arrive un cadeau de son oncle et sa tante : et ce sont justement les chaussures dont elle avait besoin. Elaine, cinq ans, est de Sao Paulo, la plus grande ville du Brésil. Monsieur Carlos l’accompagne chaque jour à l’école. Il ne croit pas en Dieu et beaucoup disent de lui que c’est quelqu’un de revêche. Un matin, tandis qu’il sont dans la voiture, Elaine lui demande : « Est-ce que tu sais ce qu’est un acte d’amour ? » « Non, lui répond-il, qu’est-ce que ça signifie ? » « Ca veut dire aimer Jésus en tous et faire pour chacun ce qu’on ferait pour Jésus. » Monsieur Carlos reste tout sérieux et pensif. Quelques jours plus tard, à table, le papa d’Elaine raconte que, depuis quelques jours, Monsieur Carlos est différent et qu’il ne se met plus aussi souvent en colère. Et le papa continue : « Savez-vous ce qu’il a répondu à celui qui lui demandait en plaisantant ce qu’il lui était arrivé ? Demandez-le à la petite Elaine. Nous apprenons parfois beaucoup de choses des enfants ! »

 

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