Mouvement des Focolari
Évangile vécu : dans les ruelles étroites de la vie

Évangile vécu : dans les ruelles étroites de la vie

Le meilleur travail “Suite à un accident, j’avais perdu un bon travail et le salaire de ma femme ne suffisait pas pour toute la famille. Cependant la providence ne nous a jamais abandonnés, en nous faisant trouver au moment opportun des “petits boulots” qui nous permettaient de finir le mois. Le soir, nous demandions avec les enfants une aide dans la prière, non seulement pour nous, mais aussi pour tous ceux qui étaient dans le besoin. Six mois après l’accident, juste au moment où la situation économique de notre pays devenait plus critique, j’ai trouvé un travail meilleur que celui que j’avais perdu.” J.L. – Uruguay La chambre d’à côté “J’étais à l’hôpital, dans un état de prostration et d’obscurité, à cause de mon état de santé et des médicaments que je prenais. Je ne savais pas quoi faire pour me sortir de là. J’entends le bruit d’une sonnette : quelqu’un de la chambre d’à côté appelait l’infirmière. Je me suis levé pour voir si je pouvais aider. Il s’agissait tout simplement de donner de l’eau à un malade. Je suis resté à son chevet, et me suis intéressé à lui en essayant d’écouter à fond ce qu’il disait. Je ne sais comment mais d’un seul coup je me suis senti plus léger.”  T.d.M. Italie Un cadeau inattendu “Nous sommes mariés depuis 50 ans, nous avons vécu, comme dit le Qohéleth, le temps de bonheur et le temps de douleur.Lors d’ une période où nous nous serrions la ceinture, un soir nous comptions le peu d’argent qui nous restait et nous réfléchissions sur ce qu’il était préférable d’acheter pour donner à manger aux enfants. A ce moment-là un ami nous téléphone : il voulait passer chez nous parce qu’il avait reçu en cadeau deux dindes, et il voulait nous en donner une. C’est vrai que nous avons un Père qui ne nous abandonne jamais.” T.et R. _ Pologne Imprévu “Je voyage souvent pour mon travail, et je fais un programme détaillé de ce que je dois faire, toujours prêt cependant à changer certaines de mes prévisions. J’ai remarqué, à ma grande surprise, que l’imprévu, s’il est accueilli des mains de Dieu, est au final meilleur que ce que j’aurais programmé. « Lui laisser la place » non seulement quand je voyage, mais dans toutes les autres circonstances, est une véritable école pour rester attentif. Face à la beauté de son programme, même si ça me coute de perdre le mien, je dois reconnaître que le Metteur en scène invisible sait m’indiquer quelle est ma vraie réalisation, mon bonheur.” T.M. _ Pologne

Le printemps de la famille

Le printemps de la famille

Family Highlights_LebanonChaque année, le printemps commence avec quelques jours d’avance par rapport au calendrier, pour qui se souvient de Chiara Lubich. Le 14 mars est un bouquet complet d’initiatives et rendez-vous, partout dans le monde, avec des caractéristiques et tonalités diverses, pour rappeler la fondatrice des Focolari, le jour de sa mort, ou mieux, de sa naissance au ciel, survenue en 2008. En 2017, cette récurrence particulière et sincère s’est croisée avec une autre, le 50ème anniversaire de la fondation de Familles Nouvelles, la branche du mouvement qui comprend 800 000 familles de tous les continents qui se proposent de vivre la spiritualité de l’unité et irradier, dans leur environnement, les valeurs de la fraternité universelle. Chiara Lubich et la famille, un binôme puissant. Mis en évidence par l’attention particulière et par l’accent juste donné par la fondatrice à un “dessein audacieux, magnifique, exigent”, dont “les valeurs immenses et très précieuses, projetées et appliquées à l’humanité, peuvent la transformer en une grande famille”.Là, devant vous, il me semble voir Jésus qui regarde le monde, regarde les foules, et en a pitié – avait déclaré Chiara Lubich durant l’historique discours de fondation de Familles Nouvelles, le 19 juillet 1967 – parce que de toute cette partie du monde, j’ai mis sur vos épaules celle qui est la plus abîmée, la plus semblable à Jésus dans son abandon. (…) Cette pitié n’est pas restée dans le plan sentimental, mais s’est transformé en œuvres.” Family Highlights_bDes œuvres qui sont visibles aujourd’hui: initiatives culturelles, soutien aux mineurs, séminaires pour familles, aide aux séparés, projets sociaux et éducatifs qui mettent en lumière la valeur anthropologique et universelle de la famille à l’interne de la grande “famille humaine”. La concrétisation est typique de cette “première cellule” de la société, qui a été fortement soulignée aussi dans les deux Synodes sur le thème (2014-2015) dont les contenus sont présents dans l’exhortation apostolique Amoris laetitia du pape François, qui fête ces jours son premier anniversaire de publication. “La joie de l’amour”, dont parle le pape, est bien représentée dans les mille voix et sur les visages des personnes et familles venues des cinq continents à Loppiano (Italie) en mars dernier, pour participer à l’événement (le multi événement international) Family Highlights“, trois jours pour apprendre l’art de la réciprocité. “La vie matrimoniale est comme une barque, commentait une famille du Pérou, si on rame seul, on fait un énorme effort” et cet “art d’aimer” donne la force à la famille de se régénérer, à travers la confiance, le pardon, la responsabilité, la créativité, l’accueil, le soutien. Family HighlightsL’événement de Loppiano a été le pivot autour duquel, autant avant qu’après, se sont déroulées plus de cent manifestations dans le monde entier, à commencer par l’événement inaugural, le 27 janvier dernier au Caire (Egypte) et ensuite durant les mois suivants (certains sont encore en cours) à Panama, Croatie, Italie, Ouganda, Tanzanie, États-Unis, Brésil, France, Kenya, Lituanie, Australie, Belgique, Canada, Burundi, Singapour… où ont été présentées des expériences concrètes et des séminaires sur les thèmes de l’éducation, de la relation de couple, de l’accueil, des histoires du quotidien et héroïsme caché en zone de guerre, de solidarité en situations difficiles et envers les peuples défavorisés, avec des workshops, spectacles, moments de fête ou de prière commune. S’il est difficile de tous les nommer et de décrire les caractéristiques que chaque événement a eu sous les différentes latitudes, il est impossible de ne pas reconnaître, dans cet allumage joyeux de “lumières pour la famille” – presque des feux d’artifice – allumées en harmonie avec d’autres mouvements, représentants d’Églises, religions et institutions civiles diverses, ces “semences de communion pour l’humanité du Troisième millénaire” prophétisées par Chiara Lubich en 1993.