Mouvement des Focolari

Marie, l’univers du Fils de Dieu

C’était dans les plans de la Providence que le Verbe se fit chair. Une parole, la Parole, devait s’écrire ici-bas en chair et en sang, Les harmonies célestes désiraient ardemment, par amour pour nous, transporter leur concert unique sous nos tentes. Il leur fallait un silence sur lequel retentir. Celui qui allait conduire l’humanité, donner sens aux siècles passés, éclairer et entraîner à Sa suite les siècles à venir, devait apparaître sur la scène du monde. Mais il Lui fallait un écran immaculé où Il pût resplendir. Le plus grand des projets que l’Amour-Dieu pouvait imaginer devait se tracer en lignes majestueuses et divines. Toute la palette des vertus devait se trouver réunie dans un cœur humain disposé à Le servir. Cette ombre admirable, qui porte en elle le soleil, lui cède la place et en lui se retrouve ; cette toile immaculée, cet abîme insondable, qui contient la Parole, le Christ, et en Lui se perd, lumière dans la Lumière ; ce sublime silence qui ne se tait plus puisque chantent en lui les divines harmonies du Verbe et qui devient, en Lui, la note entre toutes les notes, le « la » du chant éternel s’élevant du Paradis ; ce décor majestueux et splendide comme la nature, où se concentre la beauté répandue à profusion dans l’univers par le Créateur ; cet univers réservé au Fils de Dieu, qui s’oublie lui-même, n’ayant d’autre part et d’autre intérêt qu’en Celui qui devait venir et qui est venu, en Celui qui devait accomplir Son œuvre et l’a accomplie ; cet arc-en-ciel de vertus qui dit « paix » au monde entier, ayant donné au monde la Paix ; cette créature, que la Trinité, dans son mystère insondable, a inventée et nous a donnée : c’est Marie. Chiara Lubich. Marie transparence de Dieu, Nouvelle Cité, Paris 2003, p. 11-14

Noël : le Dieu des petits et des lointains

Lorsqu’un enfant se perd, il va finir là où il n’est plus chez lui. Oui, à Noël Dieu s’est perdu – non seulement comme un enfant, mais en tant qu’enfant – là où il n’était pas « chez lui ». Il n’est pas resté enfermé dans la béatitude de son ciel ou dans l’espace de notre dévotion, mais il s’est perdu pour les petits et les pauvres, pour ceux qui sont malades et en deuil, pour les pécheurs, pour ceux que nous pensons être loin de Dieu, pour ceux dont nous pensons qu’ils n’ont rien à voir avec nous. Dieu s’est perdu là où s’est perdu l’enfant prodigue, loin de la maison paternelle, pour ensuite retourner vers le Père, en lui et avec lui. Dieu s’est perdu comme un enfant, il ne s’agissait pas d’une erreur, mais de l’acte le plus divin que Dieu pouvait faire. Dieu est le Dieu de tous ou bien Il n’est pas Dieu. Dieu est le Dieu des petits et des lointains ou bien Il n’est pas Dieu. Nous trouvons Dieu là où il est « perdu » ou bien nous ne le trouvons pas du tout. “Fais-toi trouver, Dieu, là où tu t’es perdu comme un enfant. Oui, fais que nous devenions nous-même un enfant, dans lequel tu te perds pour les autres, pour tout le monde ». Klaus Hemmerle – La luce dentro le cose (LA LUMIERE DANS LES CHOSES) – Città Nuova 1998 p. 395  

Pour un Noël de joie et de paix

Pour un Noël de joie et de paix

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« Réjouis-toi, comblée de grâce : le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28). Une annonce de joie bouleverse l’humanité : Dieu se fait enfant dans le sein de Marie ; Dieu se fait homme et choisit de demeurer parmi nous, pour toujours ! Il entre dans l’histoire et nous donne sa Mère, Marie, l’étoile sur notre chemin. Quel mystère d’amour infini ! Que la joie de cette nuit inonde nos cœurs et nous fasse devenir porteurs de ce grand message d’amour à l’humanité. Joyeux Noël à tous !

Évangile vécu: être une présence de Jésus

Vers Noël “Je savais que l’entreprise où je travaillais allait fermer et que je serais bientôt sans emploi. Malgré cela, Noël approchant, avec des collègues nous avons pensé mettre de côté une partie de notre salaire pour les plus démunis. Nous sommes donc allés rendre visite à une famille qui vit dans une  baraque, privée de tout. En plus de l’enveloppe contenant l’argent, nous avons aussi apporté des jouets pour les enfants. Nous en sommes repartis heureux : cela nous semblait la meilleure façon de nous préparer à la naissance du Seigneur. Mais avant la fin de cette journée, une bonne nouvelle nous est arrivée : notre emploi était assuré pour les cinq mois à venir ». (J.L.V. – Mexique) “Un jour, à l’école, j’ai vu une petite fille qui restait toute seule à l’écart. Je suis allée tout de suite lui demander : « Pourquoi pleures-tu ? ». Elle m’a répondu qu’elle avait mal au ventre parce qu’elle n’avait pas pris son petit déjeuner et qu’elle n’avait rien pour son repas de midi. J’ai pensé : « C’est Jésus qui a faim » et je lui ai donné mon sanwich. Peu après la petite fille m’a dit : « Maintenant je n’ai plus mal au ventre ». J’étais très heureuse ». (S.S – Philippines) Je pardonne ! « J’étais en train de jouer avec un ami lorsqu’un garçon est arrivé et m’a frappé à la tête sans aucune raison. J’ai dû être soigné à l’hôpital. En rentrant chez moi je n’avais qu’une pensée : me venger. Le lendemain le père de ce garçon est venu s’excuser. Et il a ajouté : « Je t’autorise à faire à mon fils ce qu’il t’a fait. Peut-être comprendra-t-il ainsi à quel point il s’est mal comporté ! ». Je me suis alors souvenu de l’invitation de Jésus à aimer nos ennemis et je lui ai répondu que désormais je lui avais pardonné. Surpris, le papa a appelé son fils, nous nous sommes réconciliés et désormais nous vivons en paix ». (Dionisio – Angola) Perceuses volées J’étais en train de travailler au bureau avec mon collègue Benda, qui est musulman, lorsque nous avons entendu un coup à l’extérieur. Nous sommes allés voir : quelqu’un avait cassé la vitre de notre fourgon et volé trois perceuses. C’était la première fois qu’une affaire de ce genre nous arrivait, nous étions démoralisés. Puis j’ai eu une idée, celle de pardonner à l’auteur de ce geste qui avait probablement agi poussé par la nécessité. Benda, en se souvenant d’une phrase du Coran, a ajouté : « Quand on pardonne, ce qui nous a été volé nous revient à travers quelqu’un d’autre ». Le soir, à la maison, tandis que je racontais cette histoire, une personne de ma famille m’a offert des perceuses qu’il n’utilisait plus. Le lendemain il nous les a apportées : l’une des trois était du même type que la plus chère qu’on nous avait volée ».  (A.G. – Italie)    

Journée internationale de la solidarité humaine

Journée internationale de la solidarité humaine

InternationalHumanSolidarityDayCréée par les Nations Unies en 2005, la Journée est commémorée chaque 20 décembre, date qui renvoie à la création du Fonds de solidarité mondial en 2002. Ayant pour but de promouvoir le développement humain et social dans les pays en voie de développement, elle entend attirer l’attention sur le respect de la diversité et sur l’importance de la solidarité entre les personnes. Si les hommes sont unis et solidaires, ils peuvent s’opposer aux inégalités avec une plus grande efficacité. La solidarité, entendue comme une des valeurs fondamentales et universelles de la vie humaine, doit devenir la base dans la recherche de solutions globales et peut jouer un rôle décisif pour résoudre les problèmes du monde. La solidarité est également mentionnée dans la Déclaration du Millénaire, adoptée en septembre 2000 par tous les États membres de l’ONU, pour lutter contre les injustices à caractère économique, social, culturel et humanitaire. La déclaration définit cette valeur comme pilier des relations internationales du XXIe siècle.