Mouvement des Focolari

Récupérer la radicalité d’un style de vie évangélique

Fév 11, 2019

Cette année, le Conseil Général des Focolari a choisi pour sa retraite annuelle, un lieu de valeur hautement symbolique : Jérusalem et la Terre Sainte.

Cette année, le Conseil Général des Focolari a choisi pour sa retraite annuelle, un lieu de valeur hautement symbolique : Jérusalem et la Terre Sainte. L’institut œcuménique Tantur, situé à la frontière de la Ville Sainte avec Bethléem, se veut être une oasis d’hospitalité et de communion pour celui qui désire s’immerger dans la réalité assez complexe de Jérusalem, avec son enchevêtrement de cultures, de peuples, de religions et de confessions. C’est pour cela qu’il se présente comme adapté pour la retraite du Conseil Général du Mouvement en cours, du 10 au 17 février. ‘’Le programme de ces jours-ci comprend, dans un certain sens, le passé, le présent et le futur’’, expliquent Friederike Koller et Ángel Bartól, les délégués centraux du Mouvement et coordinateurs de cette retraite. ‘’Un voyage en Terre Sainte est toujours un pèlerinage qui invite à regarder le passé, et donc les lieux historiques de la foi chrétienne et ses racines dans la religion juive. Le présent se touchera dans les moments de travail sur un des thèmes principaux de l’année 2019 : l’aspect ‘communion communion des biens, économie et travail’. L’intention est de récupérer dans le Mouvement, une radicalité de vie évangélique en ce qui concerne la communion des biens, également matérielle, et à partir d’un style de vie alternatif, imprégné par le charisme de l’unité, trouver des réponses aux défis économiques d’aujourd’hui. Nous tournerons ensuite le regard vers le futur, en traitant deux arguments importants : le travail pour et avec les nouvelles générations et la préparation de la prochaine Assemblée Générale de 2020’’. Ángel Bartól souligne combien sera exigeant le fait d’appliquer la méthode de travail choisie, en considérant le nombre de participants (62 personnes) : ‘’Que nous travaillions en réunion plénière ou en petits groupes, nous sommes en pèlerinage ; nous nous sentons toujours en chemin avec Jésus qui veut être présent, vivant, et actif au milieu de nous. Cela est possible quand chacun de nous est prêt à offrir son point de vue sans y être attaché’’. Et Friederike Koller d’ajouter : ‘’De cette façon, nous pouvons nous aussi donner une petite contribution à la paix, à laquelle la Parole de Vie de ce mois nous invite et dont le monde, et surtout cette ville, a tant besoin’’.

Joachim Schwind

Ceci est la salutation de Maria Voce, présidente des Focolari, en partance pour Jérusalem.

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Rechercher la paix : un parcours entre les mains de chacun

Éradiquer toute soif de pouvoir. Dans un monde constamment déchiré par les conflits, et suite à l’appel du pape Léon XIV à construire une paix « désarmée et désarmante », nous proposons une réflexion de Chiara Lubich toujours très actuelle, tirée d’une Parole de Vie de 1981.

Vers une pédagogie de la paix

Vers une pédagogie de la paix

Comment devenir artisans de paix à notre échelle, dans la réalité quotidienne où nous vivons ? Anibelka Gómez, de la République dominicaine, nous raconte, à travers son expérience, comment l’éducation peut permettre de former des réseaux humains capables de semer la beauté pour le bien de communautés entières.

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

10 ans après Laudato Si’, le “projet Amazonie”

Le 24 mai marque les 10 ans de la publication de l’encyclique Laudato Si’ du Pape François. Un moment de célébration, pour vérifier ce qui a été fait et pour le reprendre et le faire connaître à ceux qui en ignorent encore le contenu. Conscients qu’« il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un nouvel être humain nouveau » (LS, 118), nous présentons le « Projet Amazonie », tel que raconté par deux jeunes Brésiliens lors du Genfest 2024 qui s’est tenu à Aparecida, au Brésil.