Mouvement des Focolari

III° Congrès mondial des Mouvements et Nouvelles communautés sur le seuil de la porte

Nov 18, 2014

Il accueillera 300 délégués d’une centaine de réalités ecclésiales du monde entier. Il se tiendra à Rome du 20 au 22 novembre, organisé par le Conseil Pontifical pour les laïcs. Le thème : « La joie de l’évangile : une joie missionnaire ».

20111118-01C’est le Président du dicastère, le cardinal Stanislaw Rylko, avec le scrétaire Mgr Josef Clemens, qui a présenté à la presse le III° congrès mondial au Vatican. Les attentes des mouvements et des communautés ont été confiées à Maria Voce, présidente des Focolari, et à Jean Luc Moens, responsable pour les relations internationales de la « Communauté de l’Emmanuel ».

Il s’agit de la troisième étape d’une « croissance vers la maturité ecclésiale ». La première manifestation se déroula en 1998 puis en 2006, en même temps que les deux grands rassemblements des mouvements avec Jean Paul II d’abord – qui définissait le phénomène des mouvements comme un « courant de grâce », et affirmait que l’Eglise s’attendait d’eux des « fruits mûrs de communion et d’engagements » – et avec Benoit XVI, qui voyait dans ce chemin « une provocation salutaire » pour l’Eglise, « minorité créative » décisive pour le futur de l’humanité.

Le pape François a rencontré les mouvements et les communautés le 18 mai 2013, et maintenant le 3° congrès mondial part de son exhortation Evangelii Gaudium. Dans cette lettre François appelle les mouvements à « être de vrais protagonistes d’une nouvelle étape dans la mission évangélisatrice de l’Eglise, marquée par la joie », tendue vers les « périphéries géographiques et existentielles de notre monde », « proche de tous les pauvres, les souffrants et les exclus – produit amer de la culture du déchet qui domine aujourd’hui ».

Face aux journalistes, le cardinal Stanislaw Rylko se fait l’expression d’un bon nombre en posant une question. Comment se fait-il que « dans un monde qui refuse Dieu de manière aussi radicale, on trouve encore tant d’hommes, de femmes, adultes et jeunes, qui découvrent la joie et la beauté d’être chrétiens » et « choisissent le Christ et son évangile comme boussole sure pour leur existence ? ». La variété et la richesse des nouveaux charismes « proposent des itinéraires pédagogiques » de vie chrétienne d’une « efficacité surprenante, capables de changer la vie des personnes et de réveiller en elles un élan évangélique extraordinaire », avec « leur fantaisie missionnaire, la capacité de trouver des expressions et des voies toujours nouvelles de témoignage et d’annonce de l’évangile ».

Le secrétaire du Conseil Pontifical pour les laïcs, Mgr Josef Clemens, s’est par contre arrêté sur le contenu des trois journées : contexte et aspect différents de l’évangélisation, purification des obstacles et des empêchements, dynamisme et collaboration entre charismes, rôle des femmes et parcours pour inclure les pauvres.

Maria Voce, présidente des Focolari, a mis en évidence ce que le Concile Vatican II aujourd’hui représente pour les laïcs comme « stimulent et reflet » de sa propre « vocation et responsabilité vis-à-vis de l’Eglise et du monde contemporain ». En exprimant les attentes des laïcs, elle a souhaité que le Congrès « marque une étape vers la maturité », et que « les réflexions et confrontations, en communion de succès et d’échecs, d’expériences et de projets, posent les conditions pour que Dieu, Seigneur de l’histoire, puisse en extraire non seulement des fruits de communion et d’enrichissement mutuel, mais aussi qu’Il oriente davantage tous les participants, et tous ensemble, à vivre toujours et avec une joie renouvelée, pour l’unique grand objectif de l’Église du Christ : « Père qu’ils soient un… que tous soient un ». Voilà quel est le ‘rêve de Dieu’. Espérons que nous saurons répondre aux attentes plus profondes des hommes et des femmes d’aujourd’hui et contribuer à faire de l’humanité une seule et grande famille ».

“ Nous voulons avancer sur le chemin de la conversion pastorale » que nous demande le pape, et surtout « faire une expérience de communion », a dit Jean Luc Moens de la Communauté de l’Emmanuel, qui a confirmé « pour nous il est très intéressant de découvrir comment l’Esprit Saint travaille chez les autres. Le Congrès sera une occasion unique pour faire cette découverte réciproque ».

Info : www.laici.va

De l’intervention de Maria Voce à la conférence de presse de présentation du 3° Congrès des Mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés

 

 

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