Onze morceaux chantés en cinq langues: anglais, italien, espagnol, portugais et coréen. 47 minutes de pop-rock et world music qui regorgent de passion, de force et de vitalité. Paroles et musique signées Gen Verde. Selon Sally McAllister, manager du groupe, “il s’agit d’un album tout à la fois biographique et autobiographique”. Une affirmation dans laquelle toutes les artistes du groupe se reconnaissent. En effet, les jeunes femmes expliquent que “c’est biographique, parce que la protagoniste incontestable de cet album est l’humanité qui se raconte: personnes confrontées aux défis d’aujourd’hui, drames et réussites, événements qui marquent l’évolution du monde, peuples itinérants sur les routes de la planète à la recherche d’une terre, d’une dignité, d’un lieu qu’ils aimeraient appeler leur maison”. Mais c’est aussi un travail autobiographique “imprégné de nos histoires et des cultures musicales dont nous venons”. “Nous nous sommes impliquées – expliquent les membres du Gen Verde – et nous avons voulu raconter des instants et des faits qui ont marqué un tournant dans notre vie. Des parcours différentes dont les points de départ physiques et spirituels sont parfois diamétralement opposés, mais qui visent tous l’unique horizon de la fraternité”. En effet, “chaque morceau raconte une histoire, comme la Voz de la verdad (la voix de la vérité), hommage à Oscar Romero, raconté par Xochitl Rodríguez, Salvadorienne. Ou bien Chi piange per te? (Qui pleure pour toi ?): le cri de milliers de migrants à travers la voix d’une fillette qui n’atteindra jamais l’autre rive de la Méditerranée : son écho retentit de l’Afrique à l’Europe et dans chaque continent où des personnes sont contraintes de partir pour survivre. Quant à You’re Part of Me, (Vous êtes une partie de moi), c’est l’histoire brisée du peuple coréen, qui n’entend pas s’accommoder du scandale de la scission. L’arrangement musical K-pop, genre aujourd’hui très en vogue auprès des jeunes coréens, dit que la soif d’unité n’est pas une affaire qui date de soixante-dix ans, mais qu’elle concerne notre époque, les jeunes d’aujourd’hui: ceux-ci ne veulent pas capituler”.
Petits gestes, grands effets
Petits gestes, grands effets
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