Mouvement des Focolari

Autriche/2: l’abbé, le cardinal, les jeunes

Mai 19, 2012

Trois moments significatifs de la visite de Maria Voce en Autriche. En route vers le Genfest

Le séjour de la présidente et du co-président du Mouvement des focolari en Autriche, jeudi 17 mai, a été l’occasion de trois rendez-vous très différents et très significatifs : la visite, avec la messe et le déjeuner, à l’abbaye cistercienne de l’Heiligenkreuz, coeur mystique de la forêt viennoise; la rencontre suivante à l’archevêché de Vienne, avec le cardinal Christoph Schőnborn ; et enfin, près du Centre Mariapolis « Am Spiegeln », la soirée avec un groupe important de « Jeunes pour un monde uni » arrivés de différentes régions du pays, intitulée « Let’s Bridge Österreich » (construire des ponts en Autriche), une des étapes préliminaires vers le prochain Genfest de Budapest (31 août-2 septembre 2012).

Passant en revue les évènements de la journée, le co-président Giancarlo Faletti nous a confié «la profonde impression ressentie durant la visite à l’Heiligenkreuz, abbaye millénaire liée à un charisme – bénédictin – qui exprime toute sa vitalité à travers les murs eux-mêmes, à travers la liturgie et à travers l’accueil véritablement fraternel de la part de l’Abbé et des principaux responsables de la communauté cistercienne».

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La présidente Maria Voce, à propos de l’entretien également très ouvert et cordial qu’elle a eu avec le primat de Vienne, a commenté: «Le cardinal a une grande estime du Mouvement pour ce qu’il réalise en Autriche et pour le témoignage donné par le Centre Mariapolis; il a également remercié les focolarines et les focolarini  de Vienne d’avoir tout de suite accueilli et mis en acte son appel pour une école de formation pour devenir disciples du Christ. A mon tour, je l’ai remercié pour la possibilité qu’il a donné à nos prêtres de former un focolare dans la cité-pilote naissante. La vie commune entre prêtres est un sujet auquel le cardinal nous a semblé particulièrement sensible, car il a très à coeur la solitude dans laquelle ils vivent souvent. Entre autre, il a rappelé Chiara Lubich, qu’il a vu pour la première fois au Synode du vingtième anniversaire de Vatican II, auquel elle avait été invitée avec mère Teresa de Calcutta. Il était alors un jeune théologien et n’avait pas osé approcher ces deux figures, dont il admirait toute la force charismatique».

Les deux, ensuite, à propos de l’effervescente soirée passée au Centre Mariapolis  – deux heures et plus de témoignages, moments musicaux et dialogue entre générations – se sont accordés pour dire: «Cela a été merveilleux, un vrai bain de vitalité. Par l’ouverture et la liberté de tant de schémas, les jeunes de toutes les parties du monde se ressemblent. C’était intéressant de voir leurs yeux, leurs visages, de les sentir projetés vers le futur mais aussi à notre écoute, car nous avons plus d’expérience derrière nous. Quand le cardinal a été informé sur eux et du Genfest, il en a été heureux. Il a fait remarqué que les jeunes ont besoin de ces manifestations de masse pour ne pas se sentir seuls et peu nombreux, mais ensemble être encouragés à témoigner leur foi en Christ».

De notre envoyé Oreste Paliotti

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