Mouvement des Focolari

Séance de gymnastique artistique : faire belle figure ?

Août 2, 2012

Durant le mois où la Parole de Vie nous invitait à vivre notre foi avec cohérence et à donner témoignage, dépassant la médiocrité et la compromission, l’expérience d’une fillette durant la séance de fin d’année.

C’est la maman qui écrit : « Aux épreuves générales des  séances de gymnastique artistique, Arianna présentait son morceau devant les nombreuses personnes présentes. A un certain moment, une de ses compagnes a laissé échapper son cercle. A. lui a tout de suite donné le sien puis est allée chercher celui de sa compagne, et a repris la chorégraphie.

Les maîtresses sont restées la bouche ouverte. L’une d’elle m’a dit : « Durant toutes ces années, je n’ai jamais vu une chose de ce genre : un athlète qui laisse sa place pour couvrir l’erreur de l’autre. »

J’ai répondu que « c’est l’amour qui te pousse à aller plus loin qu’une belle figure : penser aux autres fait faire ces choses-là. »

Toutes les maîtresses l’ont félicitée. Puis, Ariana me dit : «  Maman, à moi, ça ne m’intéressait pas de faire une belle figure. Il y avait une de mes compagnes en difficulté et je devais l’aider ».

J’ai pensé que petit à petit l’Evangile entrait en elle et la faisait être témoin de son oui à Jésus. Cet épisode est arrivé peu après son retour du congrès gen4 ‘’Un amour qui veut embrasser le monde’’.

(A.F. – Italie)

___

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

S'abonner à la lettre d'information

Mot du jour

Articles connexes

Reconnaître la beauté : Giulio Ciarrocchi et son héritage

Reconnaître la beauté : Giulio Ciarrocchi et son héritage

Le 26 juin 2025, Giulio Ciarrocchi est retourné à la maison du Père. Focolarino marié, il a longtemps travaillé au Secrétariat de Familles Nouvelles. À lui, la gratitude du Mouvement des Focolari pour l’héritage et l’exemple d’une foi immense et sans crainte.

Fratellanza

Fratellanza

La fraternité, le fait d’être fils d’un même Père, peut être la racine de tout pacifisme. Dans cet extrait du livre « Révolte catholique », Igino Giordani écrit presque une invocation, un appel poétique qui nous oblige à lever la tête et à ouvrir les yeux sur l’identité de notre frère, ce frère qui peut être qualifié d’ennemi, d’étranger, de migrant, mais qui est toujours un frère. C’est un appel qui, écrit en 1925, peut toucher nos cordes les plus profondes et nous mettre au défi d’être des bâtisseurs de paix.