Mouvement des Focolari

Argentine: 25 ans d’engagement social

Juil 23, 2011

Avec un séminaire d’approfondissement et 200 participants latino-américains, une nouvelle étape de l’école des ‘Etudes Sociales Igino Giordani’ s’ouvre.

“L’amour social nous rendra crédible”. A la lumière du défi contenu dans cette phrase de Chiara Lubich de 1984, naît en Argentine l’“Ecole Des Etudes Sociales Igino Giordani” (EDES). Depuis lors, 12 cours ont déjà eu lieu, tous les deux ans. A travers ceux-ci, le charisme de l’unité est pleinement entré dans le dialogue avec les différentes problématiques et initiatives du domaine social à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Eglise (DSE). Pionniers de la spiritualité de l’unité en Amérique du Sud alors qu’ils étaient responsables du Mouvement des focolari en Argentine, Vittorio Sabbione et Lia Brunet ont été les principaux partisans de ce projet guidé dans ses débuts par Mgr Jorge Novak. Cette année l’EDES a commencé une nouvelle étape dans la Cité-pilote Lia (O’Higgins – Argentine), où l’école sociale a son siège: du 9 au 11 juillet, avec la participation de 200 personnes provenant de la Bolivie, du Brésil, du Chili, du Paraguay, du Pérou, de l’Uruguay et de l’Argentine. Le thème abordé a été “Le oui de l’homme à Dieu” dans sa dimension sociale. Méthodologie de travail. Le groupe de coordination, formés d‘experts, suit un style de travail communautaire: l’argument et les thèmes à développer sont choisis ensemble; on travaille sur des textes passés au crible et confirmés par tout le groupe. Enfin, c’est la version finale élaborée qui est présentée à l’Ecole. C’est un exercice constant de la façon de penser ensemble éclairés par les paroles de l’Evangile, “là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, Je suis au milieu d’eux” (cf. Mt. 18,20). La même dynamique s’applique aux participants étudiants. Quelques uns des thèmes développés: “La socialité dans la perspective de la fraternité”, “Les  principes de la Doctrine Sociale de l’Eglise”, “Le oui de l’homme à Dieu dans sa structure trinitaire: Jésus Abandonné, la question sociale et le monde uni”, “Les instruments pour concrétiser la DSE”. Les interventions de Mgr Agustín Radrizzani (évêque de Mercedes-Luján et actuel Recteur de l’EDES) ont été très appréciées car profondément enracinées dans le magistère de l’Eglise et imprégnées du charisme de l’unité. D’importantes expériences: la construction de maisons populaires dans le Barrio Nueva Esperanza (Quartier de la nouvelle Espérance) (Tucumán); travail d’intégration entre la paroisse du quartier San Nicolás (Córdoba) et une communauté de gitans; le choix incisif préférentiel des pauvres, d’une enseignante d’Asunción (Paraguay); le travail capillaire des Groupes d’écoute  familiale” (San Martín, Buenos Aires); Alerte enfant, initiative municipale née de la douloureuse disparition d’enfants à Santa Fe, à la suite de laquelle le gouvernement provincial a promulgué une loi, reprise  ensuite par d’autres provinces argentines; et la merveilleuse histoire de l’Ecole Aurora, de Santa María de Catamarca, qui, en formant des artisans, a été pionnière pour la sauvegarde de la culture des populations d’origine calchaquí. “Cette école de formation a été très importante pour évaluer notre réalité avec des yeux nouveaux”, dit un jeune argentin et, il ajoute: “Cela m’a aidé à comprendre que le changement est à notre portée et que nous pouvons le réaliser ensemble”. La présence consistante des jeunes a donné à l’EDES une note particulière de vivacité et d’espérance. A la conclusion, l’enthousiasme était tel qu’il laisse prévoir un futur riche de développements et de propositions. “Le climat simple, de sérieux, de travail et d’invitation à vivre une société nouvelle, m’a permis de mettre à profit les thèmes abordés, avec le désir de ne rien perdre”, dit un professionnel avec une longue carrière derrière lui, et il  concluait: “L’école m’a semblé belle et bien réussi. Les thèmes développés étaient bien inculturés dans la réalité latino-américaine et en harmonie avec la DSC, en particulier avec le Document d’Aparecida. J’ai beaucoup appris!”.

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