Mouvement des Focolari

Hongrie: commémoration de la révolution de 1956

Le 23 octobre prochain on fêtera le 60ème anniversaire de la révolution de 1956. Une commémoration très ressentie dans le Pays parce que liée à quelques réalités importantes du Mouvement des Focolari, en particulier le développement d’une de ses branches: les Volontaires. Mais les aspirations de 1956 sont-elles restées liées à une conjoncture qui fait désormais partie du passé, de l’histoire hongroise? Ou bien la célébration de ce 60ème anniversaire peut-elle devenir une occasion de raviver et d’actualiser les valeurs pour lesquelles des milliers de personnes ont perdu la vie? Considérons ces événements historiques à travers les témoignages de personnes qui aujourd’hui encore s’engagent au service de la société, fidèles aux valeurs les plus authentiques recherchées en 1956, à partir d’un choix évangélique. Vidéos multilingues avec des sous-titres https://youtu.be/F-m85VMcI8g https://youtu.be/bpxqy-fYHc8

L’ONU a 68 ans

https://vimeo.com/126936841 “VERS L’UNITÉ DES NATIONS ET L’UNITÉ DES PEUPLES” “Nous avons l’honneur d’être ici, au siège d’une institution mondiale : l’ONU, dont font partie simultanément, en qualité de membres, 185 nations, “unies” principalement en vue de “maintenir la paix et la sécurité internationales”. Comme l’indiquent ses statuts, elle poursuit ce but à travers le respect des droits fondamentaux de la personne et des peuples, la coopération économique entre les États et le développement social de chaque pays. Son action tend à éliminer les nombreuses calamités qui frappent l’humanité : les guerres, la course aux armements, la négation des libertés propres à tout membre de la famille humaine, et encore la faim, l’analphabétisme, la pauvreté. C’est là, nous le savons, un nouveau concept de “paix et sécurité” qui a été confié aux Nations unies : à savoir, la paix comprise non plus comme l’absence de guerre, mais comme le résultat de conditions qui engendrent la paix. C’est donc une institution, dont le mérite est universellement reconnu. En plus de l’approbation de l’humanité, elle a aussi la bénédiction du Ciel si l’on tient pour vrai ce qu’a affirmé Jésus-Christ, le Prince de la paix : “Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu” (cf. Mt 5,9). Je suis parmi vous, aujourd’hui, et je représente moi aussi une réalité vivante qui existe dans presque toutes les nations du monde. Bien qu’elle soit plus humble et moins connue, elle n’est peut-être pas sans signification par rapport à la grande et célèbre organisation qui m’accueille.” Lire le discours intégral par Chiara Lubich https://youtu.be/F2M980TOZQA

Vie consacrée : “Réveillez le monde”

Vie consacrée : “Réveillez le monde”

20161022-01 La première initiative du Centre Evangelii Gaudium, né à Loppiano (Florence) pour être « Église qui sort », est un cours de qualification en collaboration avec l’Institut Universitaire Sophia intitulé « Réveillez le monde ». Un slogan qui prend bien. Parce que ce sont justement les personnes consacrées Vie consacrée : « Réveillez le monde », avec leur choix de vie radicale, qui parviennent à réaliser dans le monde la véritable fraternité et la communion. C’est l’histoire du P. Antonio Guiotto en Sierra Léon : un missionnaire xavérien qui a adopté la spiritualité des Focolari déjà lorsqu’il était étudiant, maintenant il fête ses 50 ans de sacerdoce. Cinquante ans presque totalement passés dans le pays africain, dont une dizaine (entre 1991 et 2001) en première ligne d’une guerre civile sans merci qui a terrorisé et dévasté la Sierra Léon. Et alors que, comme d’autres étrangers, il aurait pu rentrer chez lui, le P. Antonio a décidé de rester à Kabala pour partager avec son peuple tout ce qui arrivait, en l’aidant à continuer à croire, malgré tout, en l’immense amour de Dieu. Très vite autour de lui et du P. Carlo, un confrère lui aussi animé de l’esprit du focolare, un petit groupe se met en place, ils désirent vivre l’évangile et partager leurs expériences de vie : une lueur d’espérance qui s’allume au milieu de tant de haine et de violence. Mais Kabala aussi est envahi par les rebelles et les deux religieux – proie facile à prendre en otage dans le but d’obtenir une rançon en tant qu’étrangers – vont chercher refuge dans la forêt. Malgré les dangers, leurs amis leur portent secours avec de la nourriture et de l’eau, soutenus à leur tour par la lumière et l’espérance que les deux religieux répandent. Lorsque le danger immédiat s’éloigne, une famille ouvre les portes de sa maison car celle des missionnaires est complètement détruite. Un mois plus tard, pendant que cette famille partage le peu qu’ils ont et que les deux religieux se rendent utiles à la maison et avec les enfants, les parents demandent à devenir chrétiens et faire baptiser les enfants. Entre temps cependant la situation redevient dangereuse. Des troupes de rebelles agissent dans toute la Sierra Léon et les deux pères doivent déménager à Freetown. Un déplacement forcé qui devient une occasion de semer l’évangile même dans la capitale. 20161022-02En 2000 une tentative de coup d’état met ensuite en danger leur vie, au point que l’ambassadeur italien décide de les rapatrier d’urgence avec un petit avion en Guinée. Malgré ces adversités, la spiritualité des Focolari transmise par leur vie fait son chemin à grands pas. Dès que  les conditions la rendent possible, une Mariapoli s’organise sur trois jours avec 170 personnes, avec la présence de l’évêque de Makeni. « Je peux affirmer en vérité – écrit le P. Antonio que la promesse de Jésus « celui qui aura quitté maison, ou frère, ou sœur, ou père ou mère ou enfants ou champ pour mon nom, recevra le centuple » s’est vérifiée. A la mission j’ai trouvé père, mère, frères et le centuple en cette vie comme ébauche de ce qui viendra. De nouveaux chrétiens sont nés, beaucoup de couples se sont mariés à l’église, de nouvelles communautés des Focolari sont nées à Freetown, Makeni, Kamabai, Kabala et même dans des villages perdus. De nouvelles églises et écoles catholiques ont été construites. Et maintenant, après une période passée en Italie, le Seigneur me fait la grâce de retourner dans ma Sierra Léon bien-aimée pour continuer à me donner pour mon peuple. » D’octobre 2016 à mars 2017 le cours du Centre Evangelii Gaudium, qui s’adresse aux formateurs, animateurs et étudiants en théologie pastorale missionnaire, prévoit des modules mensuels de deux journées pendant lesquelles, les leçons s’alterneront avec les exercices pratiques dans le but de devenir – comme il est écrit dans le dépliant – « des experts en communion » qui, comme le P. Antonio, « réveillent le monde ». Le module d’octobre s’est conclu avec une vingtaine d’inscrits, le second se déroulera du 13 au 15 novembre. Les responsables du cours sont deux personnes d’une grande expérience académique à Rome : Sr. Tiziana Longhitano sfp*, recteur à l’Université Pontificale Urbaniana et P. Theo Jansen ofmcap*, professeur à l’Université Pontificale Antonianum. *Pour info ultérieures et pour éventuelles inscriptions au cours de Loppiano “Réveillez le monde” : Sr. Tiziana port.+39.329.1663136, P. Theo port.  +39.338.6845737.

Au Nicaragua, parcelles de fraternité

Au Nicaragua, parcelles de fraternité

2016-10-Nicaragua-02Donner et recevoir sans mesure et avec une grande générosité. C’est ce que les Jeunes pour un Monde Uni ont expérimenté lors de leur visite à la petite communauté du Mouvement de La Cal, un village perché à 1200m d’altitude près de Jinotega, appelée la capitale du café. Munis de sacs de vêtements, de nourriture, de médicaments, de jouets, collectés avec l’aide de la communauté de Managua, ils rejoignent d’abord Jinotega (à trois heures de car) pour ensuite faire, en pick-up, 8 km d’une route qui au fur et à mesure qu’on avance devient de plus en plus accidentée, au point que même les véhicules tout-terrain doivent s’arrêter. Pour atteindre le village il reste encore un kilomètre et demi de bois, jonchés de pierres, de crevasses et de pentes raides, qui s’avèrent inaccessibles, même aux chevaux. Les jeunes doivent donc les franchir à pied et avec des sacs sur les épaules, en mettant à rude épreuve leur physique. « On ne peut imaginer la joie et l’enthousiasme avec lesquels nous avons été reçus », racontent ces jeunes qui, dès leur premier contact, se rendent compte de l’état de précarité dans lequel se trouve La Cal. Ses petites maisons, toutes en bois et fourmillantes de gamins, manquent d’électricité, d’eau courante et de services médicaux, même minimes. Dans le village il y a un petit magasin qui vend quelques articles de première nécessité, une petite école avec une seule salle de classe et un seul enseignant et une petite chapelle au cas où arriverait un prêtre pour célébrer la messe. Sans les petits panneaux solaires installés depuis peu dans les maisonnettes, le village serait complètement dans l’obscurité. 2016-10-Nicaragua-01 Avec les Jeunes pour un Monde Uni il y avait aussi deux médecins. L’une d’elles, odontologue, commence la journée en dispensant un cours d’hygiène de la bouche à une trentaine d’enfants, tous heureux de de pouvoir utiliser du dentifrice et des brosses à dents apportées par la doctoresse. A l’heure du repas une famille veut offrir de très bonnes tortillas encore chaudes, tandis que les jeunes s’entretiennent avec les personnes et font jouer les enfants. Au cours de l’après-midi on aborde le problème des maladies parasitaires avec les adultes. La journée, très intense, se termine avec la Parole de Vie, un moment spirituel très fort qui passionne tout le monde. Très touchant le geste d’un monsieur qui à la fin veut donner sa bénédiction aux jeunes. Enfin la distribution de tout ce que les jeunes avaient apporté.   Pour la nuit un local pris sur un ancien poulailler avait été préparé et bien nettoyé. « Ce fut une émotion pour nous – écrivent-ils – de pouvoir revivre l’expérience des premiers focolarini de Trente où le premier focolare avait été aménagé dans un ancien poulailler. Le matin suivant, après un bon petit déjeuner préparé par les femmes du village et les chaleureuses salutations de tous les habitants qui nous ont demandé de revenir au plus vite, nous sommes repartis pour Jinotega. Nous sommes allés dans la cathédrale remercier Dieu pour cette expérience qui nous a profondément changés, qui nous a fait connaître des personnes généreuses qui luttent dignement pour aller de l’avant, dans la joie de se sentir immensément aimées de Dieu. Et pour avoir construit, au milieu de ces montagnes aussi, un bout de fraternité ».

Castel Gandolfo: Congrès pour les professionnels du monde de la justice

Le but du congrès qui se déroulera au Centre Mariapoli de Castel Gandolfo (Rome), est de s’intéresser aux professions ou activités des magistrats, avocats, chancelleries, agents pénitentiaires, forces de l’ordre et découvrir la route à parcourir ensemble pour arriver à la Justice, en faisant participer tous les « acteurs » des multiples instances qui veulent arriver à la promouvoir. Samedi après-midi des sessions distinctes sont prévues par profession ou milieux d’engagement, et seront développées pour atteindre ce but : les magistrats, avec pour modérateur le professeur Gianni Caso, Président émérite de sections de la Cour de Cassation, les avocats, modérateurs l’avocat Orazio Moscatello du forum de Bari et l’avocate Fiorella Verona du forum de S. Maria Capua Vetere, les personnels de Justice, avec comme modératrice Concetta Rubino, chancelière auprès du Tribunal de Naples, les employés des centres de détention, modérateur le professeur Sebastiano Zinna, ancien chef UEPE de Rome et le professeur Salvatore Nasca, chef UEPE de Florence, les forces de l’ordre, modérateur M. Pasquale De Rosa, ancien fonctionnaire au Ministère de la Défense. Le congrès est en cours d’acceptation par le Conseil de l’Ordre des avocats de Velletri (Rome) pour la reconnaissance des crédits de formation. Programme Inscriptions et réservations ouvertes jusqu’au 15 novembre 2016 prenotazioni@comunionediritto.org Fiche d’inscription