Août 18, 2016 | Focolare Worldwide
Enthousiasme, volonté de comprendre et d’être protagonistes de leur propre avenir : ce sont les traits caractéristiques de l’expérience vécue après les JMJ par le groupe qui s’est retrouvé, du 1er au 5 août, à Jasna, en Slovaquie. « Nous ne pouvions pas imaginer une chose de ce genre. Si nous ne nous contentons pas de vivre dans le confort, si nous abandonnons nos « canapés », nous pourrons vraiment être des protagonistes de l’histoire », déclare Anita, une jeune argentine, au moment de repartir. “Les propositions courageuses faites par le pape lors des JMJ demandaient une adhésion immédiate, mais aussi une prise de conscience réfléchie et mûrie, et c’est ce que nous avons essayé de faire à Jasna », explique Gianluca Falconi, philosophe. Avec le théologien Michel Vandeleene et la psychologue Antonella Deponte ils ont animé ensemble les moments d’approfondissement, en offrant des perspectives croisées et diverses, ainsi qu’une approche pluridisciplinaire. A Cracovie François a parlé d’abattre la peur, de diffuser la paix dans un monde trop plein de haine, il a souligné la valeur de la miséricorde et de la Croix, les obstacles à dépasser pour rencontrer Jésus. Mais concrètement, comment relever ces défis dans la vie quotidienne ? Ces journées passées en Slovaquie ont été l’occasion d’entrer dans les détails, pour comprendre les raisons, pour permettre à chacun de s’interroger personnellement sur sa propre vie. Le caractère international de cette rencontre a donné la possibilité d’échanger entre personnes provenant de contextes très différents : du Liban à l’Australie, de la “Une des thématiques les plus fortes – expliquent les organisateurs – ne portait pas tant sur l’existence de Dieu ou sur les grandes questions, mais sur la relation avec l’autre, avec la différence, — axes autour desquels se déroulait la formation. Venaient en relief les interrogations personnelles sur la question du « sens », de la valeur que chacun porte en soi, sur les chances et les difficultés de la relation avec l’autre, avec notre ennemi, avec celui qui pense différemment ».
Autant de questions suscitées par des expériences personnelles. Comme celle du jeune irakien qui a souligné les difficultés relationnelles qu’il vit dans son propre Pays. Pour l’un ou l’autre faire un pas « vers l’autre » restait impossible. Aussi « l’Ecole » a-t-elle proposé des temps d’approfondissement en petits groupes, mais aussi des entretiens personnels à caractère spirituel, psychologique ou pour offrir des compétences dans le domaine relationnel. Il a été aussi question de la relation avec soi-même, de la confiance en soi, de la dignité personnelle, des émotions et de l’ouverture d’esprit. Le futur est un autre grand thème qui est ressorti : prendre en main sa propre vie et lui donner une direction. Une question à laquelle s’étaient confrontés des adolescents, des étudiants universitaires, des travailleurs. Des chrétiens de diverses confessions, des agnostiques et des non-croyants. De diverses vocations et de 13 langues différentes. Un public de personnes très variées donc, mais toutes intéressées et passionnées, unies dans une même soif de vérité. « Une façon de se présenter propre aux jeunes qui n’est pas habituelle dans la société d’aujourd’hui », commente encore Gianluca qui possède aussi une longue expérience d’’éducateur. « J’ai quinze ans et dans mon groupe il y avait aussi des personnes de plus de 30 ans – raconte Carla, italienne -. C’est très beau car j’ai pu partager avec d’autres, demander des explications, trouver de l’assurance ». Un croisement de générations, de langues, de cultures : « Chez nous la philosophie n’est pas très appréciée parce que notre approche de la réalité est différente – explique Antoine du Liban -, mais je suis content de connaître d’autres mentalités, différentes de la mienne ». La fraternité vécue comme antidote au mal, des rêves qui se réalisent. Voilà qui fait partie des nouveaux bagages que les jeunes ont mis dans leur valise : « Le pape nous a dit de ne pas arrêter de rêver – nous confie Anna de Milan -. Et ce que nous vivons est un rêve devenu réalité ».
Août 17, 2016 | Focolare Worldwide
« Bouleversés par la nouvelle de la disparition soudaine et absurde du frère Roger Schutz que nous aimions beaucoup, nous nous unissons dans la douleur et dans la prière à toute la communauté de Taizé. Sa vie toute donnée à Dieu et à son prochain a été couronnée par la palme du martyre. Frère Roger a été un constructeur de paix, un prophète d’espérance et de joie. “Dieu nous veut heureux” m’écrivait-il il y a environ deux mois, et nous pensons qu’il est maintenant dans la plénitude de la joie au sein de la Trinité. Soyez sûrs que nous sommes particulièrement proches de vous en cette circonstance. Maintenant que le frère Roger a rejoint le ciel, nous souhaitons que perdure l’amitié qui, pendant quarante ans, nous a profondément liés à lui et à la communauté de Taizé. » Chiara Lubich C’est ainsi que l’on veut se souvenir de lui aujourd’hui : comme d’un constructeur de paix, un prophète d’espérance et de joie.
Août 16, 2016 | Focolare Worldwide
Chaque été des évêques en provenance du monde entier passent ensemble une période de repos qui est pour eux l’occasion de partager leur vécu et de se demander comment être Église, signe et instrument d’unité, dans les diverses situations d’un monde globalisé, traversé par des tensions et des contradictions. Cette année ils se sont retrouvés du 2 au 11 août à Braga (Portugal). “Aujourd’hui, dans l’Église, c’est l’heure de l’unité et de la communion a sonné : nous sommes tous invités à faire l’expérience de Dieu ensemble. Nous ne sommes pas ici seulement parce que nous sommes évêques, mais parce que nous sommes frères » a dit dans son homélie le cardinal João Bráz de Aviz, au cours de la messe célébrée dans la Chapelle des Apparitions, à l’occasion du pèlerinage à Fatima de 67 évêques provenant de 27 nations, le 4 août dernier.
“Durant ces jours nous avons été vraiment heureux. Nous avons vécu en frères. Nous nous sommes sentis libres et nous avons pu ouvrir notre cœur les uns aux autres. Le seul Maître a vraiment été au milieu de nous. Nous nous sommes sentis dans la maison de Marie », c’est ainsi que le cardinal Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, archevêque de Bangkok et modérateur de la rencontre, a résumé à la fin du séjour l’expérience faite. C’est le Centre apostolique “Mater Ecclesiae” qui, à l’invitation de Dom Jorge Ortiga, archevêque de Braga, a accueilli les évêques, à l’ombre du Sanctuaire de Notre Dame de Sameiro. Un cadre tout à fait adapté pour aborder dans un climat détendu des questions comme celle portant sur la situation du monde actuel avec Pasquale Ferrara, expert en politique internationale ou la réforme de l’Église dans le sillon tracé par la Pape François avec le théologien Piero Coda. Des interventions qui ont aidé les participants à s’interroger sur leur façon de vivre une unité effective entre évêques et de mettre en œuvre une culture pastorale toute imprégnée de communion.
Séances plénières et rencontres par groupes, promenades et moments passés à table ont permis de mettre en commun des situations douloureuses et des signes d’espérance: le cri d’angoisse qui ‘élève des Églises du Moyen Orient ; la croissance d’une interaction féconde entre les communautés ecclésiales de base et les nouveaux Mouvements et Communautés dans un grand diocèse du Brésil – un exemple significatif de tout ce qui est souhaité par la Lettre Iuvenescit Ecclesia publiée en juin par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi – ; les défis et les perspectives d’inculturation dans un contexte pluriel comme celui de l’Inde ; les fruits qui peuvent naître lorsqu’un évêque et ses auxiliaires vivent en communauté et lorsqu’un évêque réussit à tisser des liens de fraternité et d’amitié avec ses prêtres ; le difficile travail d’évangélisation dans un contexte marqué par la pauvreté, comme c’est le cas à Madagascar.
Autre source d’enrichissement réciproque : la participation, pendant deux jours, de trois évêques d’autres Eglises, deux luthériens et un syro-orthodoxe, ainsi qu’un après-midi de rencontre avec sept évêques du Portugal. La rencontre avait pour toile de fond d’une part le Christ crucifié, point fondamental de la spiritualité de l’unité et d’autre part la passion pour l’Église. Deux sujets développés par la présidente des Focolari, Maria Voce (« Jésus abandonné fenêtre de Dieu – fenêtre de l’humanité ») et par le coprésident Jesús Morán (« Le génie ecclésial de Chiara Lubich et le charisme de l’unité »).
Août 15, 2016 | Non classifié(e)
Après la mort de Jésus, après l’apparition de l’Esprit Saint, Marie disparaît dans le secret : elle est lointaine. Elle a accompli sa mission et rentre en son propre élément : le silence, le service. Elle résout, en se réfugiant en Dieu, le problème de la vieillesse comme une nouvelle enfance de l’esprit. Elle enseigne à mourir. Cette opération, qui provoque la peur, en Marie, mère, elle se transforme en un retour aux origines, à travers un but très convoité, celui de se perdre en Dieu : vie qui ne finit pas. Et ce fait de se perdre dans l’Éternel, fut la mort de Marie. Celle-ci est advenue le jour où les apôtres pouvaient se débrouiller eux-mêmes. Mais ce ne fut pas une mort telle que nous l’entendons et la subissons : au contraire, quelque chose de doux et de rapide que les théologiens ombragent avec différentes expressions : pause, trépas, transit, sommeil, mort vivifiée. Ce corps vierge aurait reçu une contamination du processus de décomposition, alors que, ayant souffert avec le Christ, elle ne pouvait pas ne pas accéder tout de suite à la gloire avec Christ. Ainsi, ce qui avait été pour Christ, la résurrection, fut pour Marie, l’Assomption : double victoire, du corps et de l’esprit – sur la mort. A notre époque, on a présenté le spectre terrifiant d’une désintégration physique pour des millions d’êtres humains et peut-être pour l’humanité toute entière, sous la menace de l’atomique ou par la pollution écologique. Il n’ y a pas d’autre issue à un tel destin que de s’en soustraire par le biais d’une reproduction de la victoire de Jésus et Marie : en devenant nous aussi spirituellement Jésus et Marie, agents de vie, ce qui se produit en insérant la nullité humaine dans la toute puissance divine. Si, mis ensemble, vivant de l’Évangile, nous sommes Christ mystique ; si, faits marie, nous donnons Jésus à la société, la guerre n ‘a pas de sens et la bombe atomique devient une pièce de musée. Il y a la paix: le seul cœur et la seule âme de la communauté rassemblée autour de Marie ; et son fruit est l’unité. L’unité des vivants. Remontant de ce marais sanguinolent qu’est la terre, jusqu’au ciel de Marie, la toute belle, l’étoile de la mer, on comprend mieux le sens de son assomption qui fut le sceau suprême de son privilège unique de Vierge, Mère de Dieu. Un fait qui devrait émouvoir aussi les matérialistes, puisqu’il représente l’exaltation du corps physique grâce à l’œuvre de l’Esprit Suprême. En elle, on célèbre la matière rachetée et on exalte l’univers matériel, transfiguré en temple du Très Haut. Il suffit de méditer un instant, avec l’intellect d’amour, sur la position de Marie qui monte de la terre vers le ciel à travers le cosmos, pour cueillir son importance et sa fonction. Elle est le chef d’œuvre de la création. En elle, Dieu a voulu montrer sa toute puissance : son infinie originalité. Admirables sont les étoiles et les atomes, dans leur structure ; et chargés de beauté jamais épuisée sont les cieux et les mers, hommes et anges…Mais elle est plus belle : elle rassemble et fusionne toutes leurs merveilles, de telle manière que la nature toute entière apparaît comme un piédestal à ses pieds. Marie : humble, parce qu’aucune hauteur extérieure ne semble l’élever ; silencieuse parce qu’aucune voix humaine ne semble la définir ; pauvre car aucun ornement de la terre ne semble la décorer. Elle ne parle qu’avec la seule parole de Dieu, elle n’est riche que de la seule sagesse de Dieu, elle n’est grande que de la seule grandeur de Dieu. Et ainsi, identifiée avec le Seigneur, Marie est l’expression humaine de la grandeur, de l’esprit et de l’amour de la Trinité. La reine – servante et dame – de la demeure de Dieu qui ouvre les portes et admet les filles et les fils, en s’attachant à les recueillir tous dans le palais du Père, pour la gloire du Fils, dans le circuit de l’Esprit saint. Pour donner aux mortels une idée de Dieu qui, infini, domine et transforme l’intelligence de l’homme, presque en ayant un rôle médiateur avec la puissance et l ‘amour de la Trinité ineffable, de laquelle, jamais, l’humanité se serait approchée, le Créateur a créé Marie, au sein de laquelle le Verbe s’est fait chair, par la personne à travers laquelle Dieu s’est fait accessible et le divin amour fait partie comme de la maison. Marie présente parmi nous, porte Dieu au milieu de nous. Elle est la porte du ciel ; elle est élevée dans la demeure de Dieu, pour accueillir les filles et les fils dans la maison du Père. C’est pour cela que ceux-ci l’invoquent, aussi des centaines de fois par jour, pour qu’elle prie pour eux, maintenant et à l’heure de leur mort. (Extrait de : Igino Giordani, Maria modello perfetto, Città Nuova, Roma 2012 (1967), p.157 -163)
Août 13, 2016 | Non classifié(e)
“La première a été une réaction de gratitude” – écrit le quotidien Avvenire dans l’introduction à l’interview. « Le Mouvement des Focolari voit dans Iuvenescit Ecclesia une invitation à poursuivre le chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui. En particulier l’appel à « la réciprocité entre les dons propres à la hiérarchie et les dons charismatiques », à leur caractère « coessentiel », semble tout à fait refléter l’expérience mûrie par la nouvelle réalité ecclésiale fondée par Chiara Lubich ». Cet entretien avec Maria Voce s’inscrit dans une série d’articles dédiés à l’approfondissement de la lettre de la Congrégation pour la doctrine de la Foi. “Le document – souligne Maria Voce – est clair : l’Église est une, elle est un “corps” appelé à incarner le mystère de communion de la vie trinitaire. L’Esprit-Saint qui agit particulièrement à travers les charismes est le protagoniste de son rajeunissement ». Le document reconnaît donc aux mouvements un rôle important : leur capacité, s’ils correspondent à la grâce, à revivifier l’Église. Avec un objectif qui est clair : contribuer à insuffler, dans les engrenages de la vie sociale, la vie de Dieu, faire en sorte que les hommes et les femmes plongés dans la complexité de notre monde puissent la “toucher” ». Au sujet du caractère “coessentiel”, dans la vie de l’ Église, des dons propres à la hiérarchie et des dons charismatiques”, en lien explicite avec l’enseignement du Concile, Maria Voce affirme : « Il me semble que cette lettre est un fondement essentiel d’une grande portée doctrinale, parce qu’elle se réfère au Concile Vatican II et aussi du fait qu’elle reconnaît « une convergence exprimée par le récent magistère ecclésial » à propos de ce caractère coessentiel : les dons de la hiérarchie et les dons charismatiques ont la même origine et le même but ; au cours de ces dernières années, cet aspect n’avait pas été suffisamment reçu et demandait à être approfondi ».
L’expérience du Mouvement des Focolari, relève le journaliste, se reconnaît dans ce caractère “coessentiel”… “Dès ses débuts, le Mouvement des Focolari a cherché à établir un lien étroit avec ceux qui, au sein de l’Église, avaient le charisme du discernement. On peut le voir, par exemple, à travers la longue histoire de son approbation, conduite avec une détermination inflexible et une totale confiance, parfois dans la souffrance, par Chiara Lubich et tous ceux qui engendraient avec elle cette nouvelle “créature”. Elle-même en parle dans son livre “Le Cri”. Ensuite, comme on le sait, les reconnaissances sont arrivées en abondance. D’autres représentants d’Églises chrétiennes ont aussi voulu signifier leur propre assentiment, à commencer par le Patriarche œcuménique Athénagoras Ier, l’évêque luthérien Hermann Dietzfelbinger, le primat anglican Michael Ramsey et beaucoup d’autres”. A la question portant sur les moyens d’éviter d’une part le risque de ne se référer qu’à son propre charisme et d’autre une part celui des prétentions institutionnelles, Maria Voce répond : « En vivant chacun pour la raison d’être de l’ Église : l’humanité entière. C’est dans la vie concrète et localement que se réalise la complémentarité des richesses de chacun. La fraternité universelle exige l’engagement de tous et demande de faire sans cesse des petits pas. Par exemple du 30 juin au 2 juillet, 300 mouvements et communautés, nés au sein de l’ Église catholique et de nombreuses autres Églises, se sont donné rendez-vous à Munich, en Allemagne. « Ensemble pour l’Europe » est un parcours qui a débuté en 1999 et qui se poursuit dans la communion pour le bien de ce continent qui doit se redécouvrir lui-même et qui a d’importants devoirs envers le reste du monde ». A la question un peu taquine du journaliste : « Le pape François n’est-il pas un peu sévère avec les mouvements ?», elle répond : “Je ne le considère pas comme tel. Je trouve que ses paroles et ses gestes sont en accord avec le vécu des mouvements. C’est l’un des papes qui est le plus entré en contact avec eux en participant à leurs manifestations ou lors des audiences. Ce fut le cas pour le Renouveau charismatique, le Chemin néocatéchuménal, Communion et Libération, Schoenstatt… et aussi pour les Focolari lorsqu’en 2014 il a reçu les 600 participants à l’Assemblée générale. Certains de ses conseils, qui peuvent apparaître aux yeux d’un observateur extérieur comme des mises en garde, encouragent les mouvements à vivre leur propre charisme, à être plus fidèles à l’Esprit-Saint pour mieux contribuer à l’Église Communion. Il nous a adressé des paroles très claires en avril dernier, lors de sa visite inattendue à la Mariapolis de Rome à la Villa Borghese. Il a employé une image pour souligner l’importance et la capacité des mouvements à vivifier les divers milieux : « Transformez les déserts en forêt ». “La dernière partie du document comporte l’invitation à se tourner vers Marie”, souligne l’interviewer en rappelant le lien qui existe entre Marie et le Mouvement des Focolari : « Marie est la charismatique par excellence », répond Maria Voce, « ce qui la place au cœur de l’Eglise naissante comme la gardienne de la présence du Ressuscité au milieu des apôtres. Dans une Église qui n’avait pas encore conscience de l’être, elle seule pouvait bien l’interpréter. « La dimension mariale de l’ Église précède sa dimension pétrinienne », écrit Jean-Paul II dans Mulieris dignitatem : en fait ce ne sont pas nous les chrétiens qui faisons l’ Église, mais c’est le Ressuscité qui nous précède. D’où l’encouragement fait au Mouvement des Focolari, appelé en raison de son charisme spécifique à engendrer spirituellement Jésus là où vivent ses membres. Une vocation décrite dans nos Statuts en des termes engageants : être – autant que possible – une continuation de Marie, dont l’œuvre spécifique consiste précisément à donner le Christ au monde ». Et enfin une question portant sur le monde d’aujourd’hui : « Quelles sont les périphéries où il est nécessaire d’être présents ? » « Les périphéries se trouvent là où il y a le plus de souffrance. Le pape François ne cesse de les indiquer. Il ne s’agit pas seulement des pauvretés matérielles, mais aussi des pauvretés spirituelles : l’absence de sens, l’Europe qui perd ses racines chrétienne et se laisse corrompre par le consumérisme, l’hédonisme, par le pouvoir économique et technologique, la détérioration de la création, les massacres, le drame humanitaire des réfugiés et les migrations de masse, les nombreux conflits armés. Les périphéries sont innombrables. Il ne s’agit pas de faire tous ensemble la même chose, mais de travailler tous ensemble pour le même but : transformer le désert en forêt ». Pdf dell’intervista integrale in italiano a cura di Riccardo Maccioni – Traduction confiée à la rédaction du website.