Jan 3, 2024 | Centro internazionale, Non classifié(e), Tutela minori
La préfecture de Nanterre (France) a publié un appel à témoins Mardi 2 janvier 2024, la Préfecture de police de Nanterre (France) a lancé un appel à témoins suite aux accusations d’agressions sexuelles au sein du Mouvement des Focolari en France, portées contre l’ex-focolarino Jean-Michel Merlin. On lit dans le document que la Préfecture est à la recherche de « toute personne susceptible d’apporter des éléments intéressant l’enquête, ou souhaitant signaler des faits dont elle aurait été victime ». Jean-Michel Merlin – selon l’appel – a été accusé d’agressions sexuelles sur mineurs et majeurs, commises au fil des années au sein du Mouvement des Focolari. Nombre de victimes se manifestaient et rapportaient les actes commis à leur encontre. Le Mouvement des Focolari exprime sa complète disponibilité pour faciliter le travail des autorités judiciaires et pour relayer l’appel à témoins. Il offre son soutien aux victimes et son engagement à continuer à mettre en œuvre des mesures de protection des mineurs et des personnes, afin que le Mouvement puisse être toujours plus un lieu sûr pour tous. Quiconque dispose d’informations d’intérêt pour l’enquête ou souhaite dénoncer des faits dont il/elle a été victime, en France ou ailleurs, est invité à se mettre en contact avec les autorités judiciaires françaises à travers leur adresse email : appelatemoin-btpf92@interieur.gouv.fr
Déc 24, 2023 | Non classifié(e)
Un Noël fort, courageux, sans tiédeur, dans une “famille” grande comme l’humanité.
Tous “un” ! C’est l’objectif.
Un jour, le ciel s’est ouvert parce que le Verbe s’est fait homme. Il grandit, enseigna, fit des miracles, rassembla des disciples, fonda l’Église et, avant de mourir sur une croix, il dit à son Père : « Qu’ils soient une seule chose. »
Il ne s’adressa pas aux hommes : ceux-ci n’auraient sans doute pas compris. Il s’adressa à son Père parce que le lien de cette unité, c’est Dieu et il nous obtint la grâce d’être de pouvoir être une seule chose entre nous.
Nous savons que nous sommes frères, nous savons qu’un lien nous unit, mais nous ne nous comportons pas comme des frères. Nous passons les uns à côté des autres sans nous regarder, sans nous aimer. Mais alors, en quoi consiste donc notre fraternité ?
Dieu (…) veut que nous ouvrions les yeux, que nous nous regardions, que nous nous aidions, que nous nous aimions.
Mais nous avons oublié l’essentiel. Nous avons le regard aveuglé par nos biens, nos affaires, nos affections, nos idées personnelles, notre égoïsme. Dieu vient après.
Dieu est là. Oui, Dieu est aussi là, mais c’est une chose parmi d’autres. Nous nous souvenons de lui à certains moments, lorsque nous en avons besoin.
En tant que chrétiens, nous devons vivre autrement. Nous devons mettre Dieu à sa place et tout faire passer après lui. Il nous enseignera comment nous devons vivre et nous répétera sa Parole : « Aimez-vous. »
Alors, les choses changeront. Ma famille sera l’humanité, comme le dit Jésus : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu. »
Et en parcourant les chemins du monde, nous nous apercevrons que les hommes ne sont pas seulement des hommes mais qu’ils sont fils de Dieu.
Tous “un” !
Faisons de la terre une seule famille où la règle de toute autre règle est l’Amour.
Chiara Lubich (Tiré de Città Nuova – Année XVI – n° 24 – 25 décembre 1972)
Déc 6, 2023 | Non classifié(e)
Le 7 décembre 1943 à Trente (Italie) Chiara Lubich prononçait son “oui” à Dieu. Un “oui” qui, avec le temps, s’est multiplié en générant une famille nombreuse, celle du Mouvement des Focolari, formée de personnes de différents continents, âges, cultures et vocations. Il ne s’est pas agi d’un vœu, mais d’un “envol”. Un envol audacieux comme celui de Charles Lindbergh quand, pour la première fois, il survola l’Atlantique sans escale. « As-tu trouvé ta vocation ? », lui avait demandé le prêtre en la voyant revenir toute radieuse du sanctuaire de Lorette, qui conserve la maison de Nazareth. “Oui” lui avait-elle répondu avec simplicité. « Tu te maries ? » “Non”. « Tu entres au couvent ? » “Non”. « Tu restes vierge dans le monde ? » “Non”. Le prêtre désappointé n’avait pas d’autre alternative à lui proposer. Alors ? C’était une quatrième voie que Chiara Lubich entrevoyait devant elle. Laquelle ? Elle-même ne le savait pas encore bien, c’était une voie nouvelle, qu’il fallait parcourir, avec audace et avec courage. Quelques années passent. Elle entend en elle une voix qui lui demande : « Donne-toi toute à moi. » Comment ? Où ? Peu importe, il lui faut seulement répondre à cette voix. La seule pensée de se donner toute à Dieu la remplit de joie. « Si tu empruntes cette voie, tu n’auras pas de famille à toi, insinue le prêtre, tu n’auras pas d’enfants, tu resteras seule dans la vie. » Seule ? Tant qu’il y aura un tabernacle sur la terre – se dit Chiara en elle-même – je ne serai jamais seule. Jésus n’a-t-il pas promis cent mères, cent frères et sœurs, cent enfants à ceux qui quittent tout pour le suivre ? À ce moment-là, Chiara ne pense ni à ce qu’elle devrait quitter ni à ce qu’elle pourrait recevoir en échange. Elle sait seulement qu’elle veut épouser Dieu. Rien de moins ! Le prêtre se rend compte que, bien qu’elle n’ait que 23 ans, la jeune fille s’apprête à effectuer un envol particulièrement audacieux : elle est vraiment décidée, elle sait ce qu’elle veut. Il lui donne rendez-vous dans la chapelle de la collégiale. Mais – lui recommande-t-il -, « tu passeras la nuit en prière » ; presque comme une veillée d’armes, comme cela se faisait à l’époque. Chiara va prendre dans sa petite chambre le crucifix familial, l’embrasse et commence à Lui parler. Peu à peu son haleine se condense sur l’image de Jésus et elle s’endort… De bon matin, elle revêt son plus bel habit. Les pauvres – Chiara en faisait partie – ont toujours un habit de fête. Dehors la tempête fait rage, comme si quelqu’un voulait l’empêcher de faire un pas aussi téméraire. Elle se lance, déterminée, dans le vent et la pluie. Arrivée dans la petite église, le silence l’enveloppe à nouveau. La messe, la communion, son “oui” plein, total, pour toujours. Une larme, car elle est consciente qu’un pont s’écroule derrière elle ; elle ne pourra plus revenir en arrière. Mais devant elle, il y a toute la vie. Elle a épousé Dieu et elle peut tout attendre de lui. C’était le 7 décembre 1943. 80 années sont passées. Chiara n’est pas restée seule. L’Époux l’a fait voyager avec lui, lui dévoilant le Paradis et lui faisant partager ses beautés, comme elle-même s’exclamera plus tard : « Mon Époux très doux, trop beau est le Ciel et toi comme un Amant divin, après des Noces Mystiques… tu me montres tes biens qui sont miens ! (…) Mon Dieu, mais pourquoi ? Pourquoi tant de choses pour moi ? Pourquoi tant de Lumière et d’Amour ? » Chiara n’est pas restée seule. Autour d’elle est née une famille nombreuse, composée d’hommes et de femmes de tous les continents, de toutes les vocations, de cultures et religions les plus variées. Son “oui” est un “oui” fécond ; Dieu, en effet, ne se laisse pas vaincre en générosité. 80 ans après, ce “oui” s’est propagé et continue de résonner aujourd’hui encore de mille manières. Les tempêtes font rage, l’avenir apparaît incertain, l’”envol” peut ressembler à un saut dans l’obscurité, la peur paralyse… Et pourtant cette voix continue aujourd’hui à se faire entendre chez beaucoup, parfois toute ténue parfois forte : « Donne-toi toute à moi, donne-toi tout à moi… » Comment ? Chacun le découvre peu à peu, mais chaque appel exige tout de suite un “oui” généreux, sincère, authentique… Ainsi Dieu continue-t-il à se rendre présent dans le monde et à construire son histoire qui débouchera sur le Royaume des cieux.
Padre Fabio Ciardi, OMI
Déc 4, 2023 | Non classifié(e)
Le 7 décembre prochain, le Pape François recevra en audience la Présidente Margaret Karram et les responsables du Mouvement des Focolari dans le monde. À 18 heures, une célébration eucharistique est prévue en la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, présidée par S.E. le cardinal Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie. Le 7 décembre 1943 marque la date de naissance officielle du Mouvement des Focolari, soit le jour où Chiara Lubich se consacrait à Dieu pour toujours. Il y a 80 ans naissait une petite communauté qui, dans la dévastation de la Seconde Guerre mondiale, voulait restaurer la paix et l’unité entre tous, et qui allait bientôt se diffuser dans le monde entier, s’inscrivant dans le courant des Nouveaux charismes de l’Église. Au cœur de la spiritualité et de l’action des Focolari : l’Évangile et, en particulier, la prière de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Le Mouvement est présent aujourd’hui dans 182 pays, signe de l’universalité et de l’urgence de l’unité et de la fraternité en ces temps si fragmentés et tragiques. Des chrétiens de différentes Églises, des croyants de nombreuses religions et des personnes sans référence religieuse précise en font également partie. Le 7 décembre prochain, le Pape François recevra en audience Margaret Karram, Présidente des Focolari, Jesús Morán, Coprésident, et le groupe des responsables du Mouvement. «Être reçus par le Saint-Père précisément le 7 décembre 2023, quatre-vingts ans après ce premier “oui” à Dieu de Chiara Lubich, est pour nous un cadeau extraordinaire et surprenant », explique la Présidente. « Nous voulons porter au Pape l’amour et l’affection des milliers de personnes qui, dans le monde entier, vivent le charisme de l’unité, et renouveler notre service à l’Église dans le parcours synodal, en collaboration avec beaucoup d’autres qui veulent contribuer à la paix et à l’amour afin d’apaiser les blessures de l’humanité. » Le même jour, à 18 heures en la Basilique Sainte-Marie-Majeure, sera célébrée une Messe d’action de grâce pour les 80 ans de vie des Focolari, présidée par le Card. Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en présence de plusieurs cardinaux, évêques et prêtres. « Cette journée – poursuit Margaret Karram – marquera la conclusion d’un pèlerinage que nous avons voulu faire dans quelques lieux sacrés et significatifs à Assise, Lorette et Rome pour rendre grâce, demander pardon et repartir avec courage et espérance. Les communautés des Focolari du monde entier vivront également cet anniversaire avec les mêmes sentiments et les mêmes objectifs, pour être “des témoins de proximité avec l’amour fraternel qui dépasse toutes les barrières et rejoint toutes les conditions humaines”¹ ».
Stefania Tanesini
[1] Discours du Pape François aux participants à l’Assemblée Générale du Mouvement des Focolari – 6 février 2021
Oct 8, 2023 | Non classifié(e)
La déclaration de la présidente du mouvement des Focolari suite à l’explosion de graves violences en Terre Sainte le 7 octobre 2023 : “Justice, dialogue et réconciliation, outils indispensables pour construire la paix”.
Rome, le 8 octobre 2023
Il n’y a pas de mots pour exprimer la tristesse infinie que j’ai dans le cœur pour les populations d’Israël et de Palestine ; pour les morts, les blessés, les personnes retenues en otage, les disparus et leurs familles que la dernière et très grave flambée de violence a provoqués sur ma terre. C’est avec une foi profonde, avec l’ensemble du Mouvement des Focolari, que je m’unis à l’appel du pape François, à celui du Patriarcat latin de Jérusalem, aux paroles de paix de responsables des différentes Églises chrétiennes et des leaders des Religions – en particulier de la région israélo-palestinienne – pour demander l’arrêt des armes et que l’on comprenne que, comme l’a dit le pape François à l’Angélus d’aujourd’hui, « le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais toute guerre est une défaite ». Dans la prière au Dieu de la Paix et de la Justice, je suis unie également à tous ceux qui, dans le monde entier, offrent prières, souffrances et actions, afin que la paix l’emporte sur la haine et la terreur. Je remercie en particulier ceux qui m’ont écrit depuis des lieux de conflit, comme l’Ukraine, exprimant leur offrande et leur proximité, malgré la tragique situation dans laquelle ils se trouvent depuis plus d’un an. Engageons-nous à construire un monde fraternel et à faire tout ce qu’il nous est possible pour que ces peuples et tous ceux qui se trouvent dans les mêmes situations d’instabilité et de violence retrouvent le chemin du respect des droits de l’homme ; où la justice, le dialogue et la réconciliation sont les instruments indispensables pour construire la paix.
Margaret Karram Présidente du Mouvement des Focolari