Avr 11, 2016 | Non classifié(e)
Organisateur: Communion et Droit
Participants: 25-30 jeunes (avec une possibilité de bourse pour les jeunes étudiants) La Summer School, s’adressant principalement à des étudiants en Droit et à des jeunes professionnels (âge: 20-35 ans) permettra, à côté de sessions d’approfondissement et de dialogue, de prendre directement contact avec la réalité sicilienne et migratoire. C’est un parcours construit par un groupe de jeunes et qui s’inscrit à la suite du Congrès qui a eu lieu à Castel Gandolfo en novembre 2015: Environnement et “droits”, entre responsabilité et participation. Programme Renseignements: info@comunionediritto.org www.comunionediritto.org
Avr 11, 2016 | Non classifié(e)
Organisateur: Médecine Dialogue Communion Participants: étudiants et jeunes professionnels, secteur bio-médical (possibilité d’une bourse d’études pour les jeunes étudiants) Info: segr.med@focolare.org www.mdc-net.org
Avr 11, 2016 | Non classifié(e)
Organisateur: l’Association Culturelle IL VARCO, avec le soutien de Clarté et Dialogues en Architecture. Participants adultes: prévision 20-30 Participants jeunes: prévision 30 (possibilité d’une bourse d’études pour les jeunes étudiants) Info: segr.architettura@focolare.org segr.arte@focolare.org www.clarte.org www.dialoghinarchitettura.org 
Avr 11, 2016 | Focolare Worldwide

Photo: Roman Catholic Archdiocese of Manila
« Amour, miséricorde et compassion en tant que sources de paix et d’espérance ». Voilà le thème central de la Semaine mondiale de l’Harmonie entre les religions 2016 (1-7 février), qui a eu un écho particulier aux Philippines, grâce aussi à l’appui du cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille. C’est en fait lui qui a lancé les manifestations autour d’un petit déjeuner de travail avec divers leaders religieux, hauts fonctionnaires du gouvernement et membres du corps diplomatique. Un moment pour se retrouver entre différentes religions. Pour se connaître et dialoguer. Dans cette optique du partage, par le biais d’un forum et d’une table ronde, différents sujets ont été abordés au cours de la semaine, comme le réchauffement climatique de la planète. Pour un bon nombre des participants – les Focolari avaient la tâche de coordonner l’aspect interreligieux du projet – le programme faisait découvrir les nombreux points de vue du thème et les énormes défis que cela représente. Ils ont exprimé un grand intérêt pour les propositions à faire aux gouvernements mais aussi à chacun d’entre nous qui pouvons être responsables de l’environnement.
Très intéressant aussi le symposium sur la figure de Marie de Nazareth que la bible et le coran présentent. La conclusion a été unanime : Marie, femme d’amour, de miséricorde et de compassion, est mère des chrétiens et des musulmans. L’événement auquel ont participé 80 patients et quelques malades atteints ou guéris du cancer, a été significatif. Le discours d’introduction prenait sa source dans la spiritualité de Chiara Lubich. Dans le temple bouddhiste Fo Guang Shan Mabuhay a eu lieu la remise du prix d’un concours, organisé en collaboration avec l’association bouddhiste de Manille, pour la production d’affiches digitales sur le thème « Engendrer la paix et l’espérance par des actes de bonté ».
Une autre activité s’est créée à Quezon City, à Metro Manille, là où depuis quelques années a surgi le Sulyap ng Pag-asa (Lueur d’Espoir), un village construit par les Focolari pour donner un toit à des familles sans domicile. Là, environ quatre-vingt-dix enfants, chrétiens et musulmans, ont offert un spectacle de chansons, danses et jeux illustrant comment construire des ponts de fraternité malgré la diversité des cultures et des religions. Moment culminant de la semaine : le Festival de l’Harmonie dans un grand centre commercial à Mandaluyong, Metro Manille, où la participation fut vraiment extraordinaire. En plus du cardinal Tagle et de ceux qui ont pris part au petit déjeuner du démarrage, d’autres personnalités politiques se sont ajoutées, des personnes qui au cours de la semaine avaient participé aux différentes manifestations, et aussi gens simples citoyens. Après avoir mis en évidence l’engagement du gouvernement, des institutions et des responsables religieux afin d’arriver à une plus grande coopération dans la promotion de la liberté religieuse, du dialogue et de la paix, le programme s’est prolongé avec des morceaux musicaux des jeunes et des enfants. Un jeune des Focolari a introduit une chorégraphie en soulignant que « pour arriver à l’amour, la miséricorde et la compassion comme sources de paix, il faut dépasser les diversités et tendre vers l’unité entre tous ». Une fille au nom de l’Eglise catholique, avec des camarades d’autres religions, a dit : « Pour moi la paix c’est l’harmonie et l’amour. Lorsque Dieu a créé le monde, tout allait bien. Entre les plantes et les animaux il y avait l’équilibre et l’harmonie. Lorsque l’homme est arrivé, ça n’a marché que pour un peu de temps. De fait, il est devenu avide et il a coupé les arbres, il a rasé les montagnes et maintenant le ciment se trouve partout. Les animaux sont en extinction. Il n’y a plus ni équilibre ni harmonie. Je rêve de l’harmonie de la nature et d’un monde sans guerre ». Le discours de conclusion du cardinal Tagle a touché les gens, son émotion était évidente et en remerciant les jeunes qui avaient parlé il a repris tous les sujets traités en se les appropriant.
https://www.youtube.com/watch?v=teamVMfAoKw
Avr 10, 2016 | Non classifié(e)
« Nous avions bien l’intuition que la base de l’Évangile est la charité, l’amour du prochain (…), mais nous ne comprenions pas pour autant comment la vivre, vers qui nous tourner, jusqu’où aller. Au début, poussées surtout par les circonstances douloureuses de la guerre, nous dirigions tout notre amour vers les pauvres. Nous étions certaines, en effet, de pouvoir reconnaître sous leurs visages maigres et parfois rebutants, le visage du Seigneur. Dur apprentissage. Nous n’étions pas entraînées à aimer, au sens total du mot. Nous nous étions intéressées tout au plus à ceux qui nous étaient chers, et à nos amis. Et avec eux nous en étions restées au respect et à l’amitié. Et voilà que nous concentrions notre activité sur les pauvres de la ville, avec une confiance totale en celui qui pourvoit aux besoins des oiseaux du ciel et de l’herbe des champs. Nous les recevions chez nous, à notre table. (…) S’ils ne pouvaient pas venir chez nous, nous leur donnions rendez-vous dans la rue pour leur apporter ce qui avait été mis de côté à leur intention, ou bien nus allions les visiter dans leurs taudis, les réconforter et les soigner avec quelques médicaments. Les pauvres étaient nos préférés parce qu’à travers eux, c’était Jésus que nous pouvions aimer. Ils étaient aussi les préférés de tous ceux qui avaient été attirés par notre Idéal. La communauté s’élargissait autour du premier focolare et avec elle les possibilités d’aide aux pauvres se multipliaient. C’était un spectacle peu ordinaire que de voir affluer vivres, vêtements et remèdes. Insolite abondance dans ces dernières années de guerre. Chacun avait là une preuve tangible de l’Amour multiforme de Dieu. Ces petits faits arrivent à tous ceux qui suivent le Christ et écoutent son conseil : « Demandez, et l’on vous donnera » (Mt 7,7). Mais nous en étions tout émerveillées. Par ailleurs, les faits extraordinaires vécus par nos frères aînés les saints, nous encourageaient. Eux aussi, avant d’être des « saints », avaient connu le difficile chemin qui mène à Dieu et le dégel de leurs raideurs humaines à la chaleur de la charité divine. Catherine de Sienne n’avait-elle pas aimé deux pauvres au point de donner à l’un son manteau, et à l’autre la croix de son chapelet ?Et Jésus ne lui était-il pas apparu les nuits suivantes, pour la remercier des dons qu’il avait reçus lui-même dans ces pauvres… ? Et François d’Assise n’avait-il pas donné « son manteau » aux pauvres une trentaine de fois ? Alors comment ne pas ôter nos gants d’hiver en faveur de cette femme mendiant des heures durant, sous la neige, pour subsister ? (…) La générosité de chacun était extrême, mais nous pressentions que ce n’était peut-être pas dans ce but immédiat que le Seigneur nous avait poussées à cette charité concrète. Il nous avait encouragées dans cette voie pour une raison précise : vivre la charité aide à comprendre les choses du Ciel et permet à Dieu d’éclairer librement les esprits. C’est sans doute à force d’avoir pratiqué cette charité que nous avons compris, plus tard, que notre cœur ne devait pas s’ouvrir seulement aux pauvres, mais aussi à tous les hommes sans distinction. Bien sûr, il y avait ceux qui attendaient d’être rassasiés, désaltérés, vêtus. Mais il y avait aussi ceux qu’il fallait instruire, soutenir, conseiller. Ceux qui avaient besoin de prières… Tout un éventail d’activités suscitées par la charité s’ouvrait devant nous au service des corps et des âmes : nous reconnaissions en elles les questions que nous poserait le Fils de l’Homme au moment de juger de notre éternité. Dans son amour infini, Jésus en venant sur la terre, nous révélait ces questions pour nous faciliter l’accès au paradis ; en en prenant conscience, cela nous plongeait dans l’adoration. (…) Dieu ne nous demandait pas d’aimer les pauvres seulement, mais tout homme, le prochain, comme nous-mêmes. Et alors, si quelqu’un pleurait, nous pleurions avec lui et la croix devenait plus douce ; si quelqu’un était dans la joie, nous nous réjouissions avec lui et la joie se multipliait : « Réjouissez-vous avec celui qui est dans la joie, pleurez avec celui qui pleure » (Rm 12, 15) ». Chiara Lubich